Alors que du Voir à Radio Canada des journalistes serviles et sans cervelles relayent la campagne raciste et coloniale française qui s'exporte vers le Québec venant compléter le délire islamophobe et suprémaciste états-unien, il est urgent de comprendre l'origine de cette propagande médiatique, son utilité pour les pouvoirs impériaux et d'agir en solidarité avec les communautés touchées par la répression et la calomnie.
Alors que du Voir à Radio Canada des journalistes serviles et sans cervelles relayent la campagne raciste et coloniale française qui s'exporte vers le Québec venant compléter le délire islamophobe et suprémaciste états-unien, il est urgent de comprendre l'origine de cette propagande médiatique, son utilité pour les pouvoirs impériaux et d'agir en solidarité avec les communautés touchées par la répression, les lois scélérates et la calomnie.
Notre dernier film, "Un racisme à peine voilé" est
la proie depuis quelques semaines d'une campagne
d'appel à la censure.
Qu'elle soit en auto, sous entendue, économique,
morale ou physique : La censure est insupportable.
La censure c'est la loi du plus fort. Les plus
forts ce sont toujours les mêmes.
Notre dernier film, "Un racisme à peine voilé" est
la proie depuis quelques semaines d'une campagne
d'appel à la censure.
Pour avoir voulu donner la parole à des femmes et
à des hommes opposé-e-s à la loi du 15 mars sur les
signes religieux à l'école, notre collectif fait
l'objet d'un véritable harcèlement à la censure. En
produisant ce film avec nos petits sous de smicards,
chômeurs ou rmiste, nous étions déjà, de fait,
censurés économiquement face aux façonneurs d'opinion
qui ravalent à tout instant les cerveaux des
chaumières à 13h ou 20h, en quatre cahiers le matin ou
subtilement en continu dans l'autoradio.
Lors du soi-disant « débat » qui a mené à la loi
du 15 mars, les maçons de l'opinion publique n'ont
donné qu'un seul son de cloche, celui de la vision
d'un islamisme agressif, provocateur, amalgamant
pratique musulmane et violence dans des espaces bien
éloignés de l'état français. Mais surtout, ces
bâtisseurs de réflexion omettaient sciemment de
concevoir derrières ces voiles qui leur font si peur,
des individus, qui bien qu'étant des femmes (sic !),
sont porteurs de réflexions qu'il ne fait de mal à
personne d'entendre et d'écouter.
Mais certaines et certains intégristes
républicains ne l'ont pas entendu de cette oreille.
L'Union des Familles Laïques (UFAL) en a fait son
cheval de bataille en appelant dans un texte du 2
octobre 2004 les maires de France à empêcher toute
projection de notre film dans leurs villes
(Respublica, "Les maires ne doivent pas accepter la
diffusion du film pyromane : "Un racisme à peine
voilé" dans leur commune", 2 octobre 2004).
On pourrait s'étonner de voir ces adeptes de
l'école républicaine accepter et défendre la ligne
officielle plutôt que de favoriser le débat, le doute
et la complémentarité des réflexions. On pourrait
aussi s'étonner de voir ces adeptes du siècle des
lumières préférer la censure au débat. Rien
d'étonnant, en fait, au regard de l'histoire. On se
souvient que c'est au nom du respect des valeurs
républicaines que « Les sentiers de la gloire » de
Stanley Kubrick a été interdit en France pendant
presque quarante ans, sous prétexte que sa vision de
la guerre 14-18 n'était pas celle que la république
française professait. On se souvient aussi de
l'interdiction d'« Afrique 50 » de René Vautier parce
qu'il ne correspondait pas à ce que la république
apprenait à ses enfants au sujet des prétendus
"bienfaits" de la colonisation.
Ces cinéastes refusés à l'époque parce qu'ils
étaient à contre-courant de l'idéologie officielle
sont désormais reconnus pour leur pertinence. C'est à
notre tour aujourd'hui de subir le même sort. Cela ne
nous donne ni l'étoffe de héros, et encore moins des
martyrs, mais cette censure se heurte à la force de
notre jeunesse, et nous lui opposons l'adrénaline du
combat, l'envie et le plaisir du cinéma militant et
populaire. C'est ce cinéma, qui montre ce que les
nababs de l'information ne veulent pas montrer. C'est
ce cinéma que nous continuerons de montrer, ici ou
ailleurs.
Nous sommes tous-tes menacé-e-s par la censure.
Refusons-la !
PETIT JOURNAL DE LA CENSURE RELATIVE AU DEBAT SUR
LE FOULARD (N'hésitez pas à nous contacter pour nous
informer d'autres cas de censure relative à ce débat)
/ 9 novembre 2004
- 23 septembre 2004-Strasbourg- Lors de sa
soutenance de mémoire de fin d'étude, une étudiante en
maîtrise de sociologie à l'université Marc Bloch de
Strasbourg se voit reprocher d'avoir adopter un
discours « intégriste ». Elle avait choisi de traiter
de la question de la loi sur le foulard pour illustrer
le propos qu'elle développait tout au long de son
travail sur l'histoire du colonialisme et ses
conséquences sur la société contemporaine.
- 2 octobre 2004-Respublica
(http://www.gaucherepublicaine.org/) Parution du texte
"Les maires ne doivent pas accepter la diffusion du
film pyromane : "Un racisme à peine voilé" dans leur
commune".
- 4 octobre 2004-Fontenay sous bois- De fortes
pressions sont exercées par l'UFAL les jours qui
précédent la projection d'"Un racisme à peine voilé" à
Fontenay sous-Bois. La diffusion du film a malgré tout
eu lieu.
- 10 octobre 2004-France 3- Cennet Dogayan, la
lycéenne de Strasbourg qui s'est rasée la tête suite à
la loi du 15 mars 2004 est privée d'antenne alors
qu'elle devait intervenir dans le cadre de l'émission
de Marc Olivier Fogiel, "On ne peut pas plaire à tout
le monde" alors qu'elle était présente en coulisse et
figurait dans la bande annonce de l'émission.
- 16 octobre 2004-Mulhouse- Le responsable de la
salle Saint-Etienne décide de refuser au dernier
moment le prêt de la salle réservée pour la projection
d'"Un racisme à peine voilé". Il avoue avoir cédé aux
intimidations de la mairie de Mulhouse.
- 19 octobre 2004-Poitiers- Une étudiante en DESS
Audiovisuel présente son film intitulé « Le voile de
Dieu » qui traite du voile, lors de sa soutenance de
fin d'étude. Le film donne subtilement à réflechir au
voile dans le catholicisme, alors que le jury
s'attendait à un film sur le voile islamique. Réaction
du jury unanime : film de propagande, absence
d'éthique, mensonge, rupture de contrat. "Tu as rompu
le contrat, tu avances masquée, tu as été récupérée
par des intégristes et tu t'en rends même pas
compte"... Le jury fini par se lever et quitte la
soutenance sans que l'étudiante puisse se défendre.
- 21 octobre 2004-Strasbourg- La projection d'"Un
racisme à peine voilé" prévue dans le cadre des «
Etats Généraux du social » à l'ESTES est déprogrammée
par les organisateurs.
- 30 octobre 2004-La Rochelle- L'organisateur de
la projection du film "Un racisme à peine voilé"
reçoit des menaces de mort lui enjoignant d'annuler la
projection.
- 4 novembre 2004- Bondy (93) - Une projection du
film "Un racisme à peine voilé" suivie d'un débat avec
des membres du collectif "Une école pour tous et
toutes" devait avoir lieu. La municipalité a mis son
veto : film "trop partisan" !
Notre dernier film, "Un racisme à peine voilé" est
la proie depuis quelques semaines d'une campagne
d'appel à la censure.
Esperons qu'il sera diffusé massivement par des médias alternatif. CEux-ci existent pcq les médias de masses c'est de la propagande de droite en boite. Parfois, Radio-Canada sont moins pire( ils leurs manque le premiere maillon de contrôle médiatique (chomsky); le propriétaire.)que les autres réseaux. Par exemple ils diffusent des reportages de la BBC de qualité (Dans le cadre de Enjeux ou Zone libre). De plus, Jean-René Duffort et Guy a. Lepage semblent profiter de liberté éditoriale qui serait impossible dans des réseaux privées comme TQS. Mais cela demeure un média de masses...
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G20 Especial
Ofrecemos varios informes independientes y testimonios ...
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