Multimedia
Audio
Video
Photo

Argentine : nouvelle menace d'expulsion de Zanon

Anonyme, Martes, Noviembre 9, 2004 - 23:30

santelmo@no-log.org

La justice de la province de Neuquén a demandé la mise en vente des
machines de la fabrique Zanon, en faveur du paiement d'une dette de
l'entreprise envers le gouvernement de la province. Ceci impliquerait
l'expulsion de la fabrique occupée et exploitée par les travailleurs.

La juge Ana Lía Busechian a demandé la saisie et la mise en vente des machines de la fabrique Zanon pour que le gouvernement de la province de Neuquén puisse récupérer une dette que les entrepreneurs ne payèrent pas en abandonnant la fabrique il y a trois ans, fabrique occupée aujourd'hui et remise en production par ses travailleurs.
La vente des machines a été sollicitée par un organisme du gouvernement de Jorge Sobisch (ami notoire de Carlos Menem), le Iadep, qui dans la dernière décennie a octroyé 3 millions et demi de pesos aux patrons de Zanon. Alors qu'il ne fut pas demandé le remboursement de ce prêt quand les entrepreneurs géraient la fabrique, la conséquence en serait maintenant la perte de leurs source de travail pour les 450 travailleurs de Zanon.
Le secrétaire du syndicat des céramistes, Raúl Godoy, a réagit en annoncant qu'ils s'opposeront à la décision judiciaire, en les empêchant de s'emparer des machines. Mais avant d'en arriver à ce stade, de toutes manières, il manque toujours que se positionne le juge de Buenos Aires, Rafael Barreiro, qui aura le dernier mot vu qu'il est en charge du concours de créanciers de la fabrique. Le magistrat n'a pas de délai pour émettre sa décision. .
Zanon est la plus grande fabrique de la province. Ses patrons ont été condamnés pour l'avoir fermée (lock out patronal) et le directoire a été déplacé du contrôle de l'entreprise par la justice commerciale, car il a été prouvé qu'il avait occulté des bilans et de la documentation comptable.
Depuis que les travailleurs ont relancé la production, il y a trois ans, ils ont créé plus de 170 postes de travail. Ils ont commencé à produire avec 260 personnes et ensuite à mesure que la situation s'améliorait ils ouvrirent de nouveaux postes. Dans un premier temps, ils firent appel aux organisations de chômeurs. Plus tard, ils incorporèrent d'anciens ouvriers qui avaient été licenciés. Il y a peu ils firent entrer des handicapés et des membres des communautés mapuches. Le lien avec la société de Neuquen a toujours été considéré par eux comme un aspect clef.
“Nous voulons une fabrique qui soit ouverte et en lien avec la société", a affirmé Carlos Acuña. “Nous avons beaucoup réfléchit à ce thème, avec beaucoup de consensus interne. Une fois par mois nous faisons une journée de discussion à laquelle nous participons tous. Ce jour, au lieu de travailler, nous discutons durant huit heures de la situation nationale, de la notre, des problèmes qui sont apparus dans la production et quels vont être nos prochaines étapes. C'est ainsi que nous avons résolu les choses et choisi entre les diverses options, dont celle de créer plus de postes au lieu de faire des heures supplémentaires ou de nous augmenter le salaire.



CMAQ: Vie associative


Collectif à Québec: n'existe plus.

Impliquez-vous !

 

Ceci est un média alternatif de publication ouverte. Le collectif CMAQ, qui gère la validation des contributions sur le Indymedia-Québec, n'endosse aucunement les propos et ne juge pas de la véracité des informations. Ce sont les commentaires des Internautes, comme vous, qui servent à évaluer la qualité de l'information. Nous avons néanmoins une Politique éditoriale , qui essentiellement demande que les contributions portent sur une question d'émancipation et ne proviennent pas de médias commerciaux.

This is an alternative media using open publishing. The CMAQ collective, who validates the posts submitted on the Indymedia-Quebec, does not endorse in any way the opinions and statements and does not judge if the information is correct or true. The quality of the information is evaluated by the comments from Internet surfers, like yourself. We nonetheless have an Editorial Policy , which essentially requires that posts be related to questions of emancipation and does not come from a commercial media.