David a nouveau battu Goliath. Et une fois de plus ce n'est pas seulement Cuba qui s'est servie de la fronde mais la quasi unanimité des pays du monde.

Blocus de Cuba : défaite cuisante des USA aux Nations Unies

(28 octobre)

David a nouveau battu Goliath. Et une fois de plus ce n'est pas seulement Cuba qui s'est servie de la fronde mais la quasi unanimité des pays du monde.

L'Assemblée Générale de l'ONU a adopté par 179 voix pour, 4 contre et une abstentions la résolution sur " La nécessité de lever le blocus économique et financier de Cuba par les États-Unis " présentée, pour la 13ème année consécutive par Cuba. Les États-Unis flanqué de leur allié de toujours, Israël, les Îles Marshall et Palau ont voté contre se retrouvant ainsi dans le plus grand isolement. La Micronésie s'est abstenue.

L'Assemblée Générale de l'ONU a condamné l'application d'une politique aberrante qui viole le droit à la vie des Cubains et elle a dénoncé le fait que le blocus porte atteinte à la souveraineté et aux intérêts légitimes d'autres États car il limite la liberté de commerce et de navigation moyennant l'imposition des lois Torricelli et Helms-Burton, des lois étasuniennes renforçant le blocus et ayant un caractère extraterritorial.

Depuis 1992, l'Assemblée Génñerale de l'ONU condamne le blocus économique, financier et commercial que les États-Unis font subir à notre pays. Depuis lors, les États-Unis ignorent royalement la volonté de l'Assemblée Générale prétendant qu'il s'agit d'un embargo, d'un différend entre les États-Unis et Cuba. Il n'est pas étonnant qu'un gouvernement qui ressemble de plus en plus à un 4ème Reich utilise l'ONU comme une fosse d'aisance.

Une telle politique hostile, assortie de tout un chapelet de mesures, de sanctions unilatérales, a causé à l'économie cubaine des pertes atteignant près de 80 milliards de dollars. Une moyenne annuelle d'un milliard 803 millions de dollars.

Depuis plus de 40 ans, le peuple cubain est victime du harcèlement le plus criminel, irrationnel et agressif auquel se soit livré une grande puissance contre un petit pays dans le but avoué, pervers et éhonté de briser la vocation d'indépendance des Cubains et de détruire le système politique qu'ils ont voulu se donner en toute souveraineté.

7 Cubains sur 10 ont dû endurer depuis leur naissance les effets de cette hostilité impitoyable qui rentre dans la catégorie d'acte de génocide définie par la Convention de Genève pour la prévention et la sanction de ce type de délit.

Il s'agit, en outre, d'un harcèlement injustifié car Cuba n'est pas en guerre avec les États-Unis, elle ne constitue pas non plus une menace pour la sécurité de ce pays comme l'ont reconnu des hauts gradés étasuniens.

Mais il se trouve que, depuis 45 ans, Cuba est la brebis galeuse, qui a osé sortir de l'arrière-cour étasunienne et obtenir sa véritable indépendance. Pour la première fois dans le continent américain, le peuple, cette grande masse assujettie à laquelle tout le monde promet monts et merveilles et que tout le monde trompe et trahit, a pris le pouvoir et à commencé à décider de son avenir.

Les Cubains ne défendent donc pas une indépendance fictive et abstraite, mais un projet social alternatif dans lequel l'Homme et non l'argent, est le sens de la vie. Cette conception se traduit, dans la pratique, par les niveaux élevés de développement dans l'éducation, la culture et le social, atteints ces 45 dernières années malgré la véritable guerre économique imposée par les États-Unis.

L'indépendance et la justice sont les principes sur lesquels reposent la croyance de Cuba dans l'utopie. Un cubain illustre, notre Héros National, José Marti, qui a dirigé notre dernière guerre d'indépendance contre le joug colonial espagnol, avait tenu des propos prophétiques : " Quand on vit et que l'on doit continuer à vivre, face à un pays qui, de par ses lectures traditionnelles et erronées, par le vol facile d'une bonne part du territoire mexicain; par ses préventions à l'encontre des races métisses et par le caractère impérial et rapace qu'il a créé dans la conquête et le luxe, il est un devoir permanent et une nécessité urgente de se dresser chaque fois que l'occasion le permettra, afin de changer progressivement sa façon de penser ".

L'on pourrait affirmer que l'histoire de la nation cubaine est la réédition moderne de la lutte de David contre Goliath. Un simple fronde, avec pour pierre la raison et la vérité, suffit à faire chanceler et s'effondrer le géant redoutable !