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Bolivie : Nationalisation du gaz maintenant !

Anonyme, Miércoles, Octubre 20, 2004 - 18:55

iloudi-djay

 
Après une semaine de marche, des milliers de personnes sont arrivées à la Paz, capitale de la Bolivie, le 18 octobre 2004, veille de l'examen par le parlement du projet de loi controverse sur les hydrocarbures.

Du Chiapare et des Yungas aussi bien que d'Oruro et de Potosi, de nombreuses délégations venues également de Sucre, Santa Cruz, Cochabamba se sont données rendez-vous sur la place San-Fransisco, afin d'entamer une vigilance populaire sur le vote de la loi.
Semblable à l'action menée une semaine auparavant lors des discussions au congrès sur l'éventuel proces des responsables du massacre d'octobre 2003, à l'occasion de la sauvage répression d'une révolte populaire.

De cette veille, il en resulta l'approbation du jugement de responsabilités de Sánchez de Lozada ainsi que de son cabinet ministériel, par 126 voix sur les 140 congressistes présents (13 contre, 1 blanc).

Les membres du parti de l'ancien president, le MNR, n'appréciant que peu l'inculpation unique des ministres de leur parti (Défense et Gouvernement) on fait échouer la premiere proposition, et en ont presenté une nouvelle, qui sera acceptée après des heures de débats.
Seront juges, si la Cour Suprême arrive a jongler entre la nouvelle et l'ancienne procedure pénale (du aux vides juridiques existants), Carlos Saavedra Bruno, Carlos Sánchez Berzaín, Yerko Kukoc, Javier Torres Goitia, Hugo Carvajal, Guido Añez, Adalberto Cuajara, Dante
Pino, Erick Reyes Villa, Mirtha Quevedo, Javier Comboni, Carlos Morales, Jorge Berindoague, Guillermo Justiniano, Jorge Torres Obleas et Gonzalo Sanchez de Lozada, pour "violation des droits et garanties constitutionels des citoyens".

Pour le moment, hormis Berzain qui renvoit la balle aux autres ministres d'alors pour éviter d'être juge, nul cas n'est fait des millions de dollars disparus de la banque nationale à ce moment-là.

Lundi 18, parmi les détonations de dynamite posées par les mineurs dans les rues de la Paz, les revendications étaient :

  • nationalisation des hydrocarbures et des ressources minières,
  • envoi immédiat de Goni à Chonchocoro, prison de haute securité ou végete déjà Banzer, dictateur dans les années 70,
  • respect des droits des peuples indigènes,

scandées par les mineurs et paysans.

Allant plus loin que les slogans des partisans du MAS, en majeure partie des cocaleros, favorables à un projet de loi sur les hydrocarbures, alternatif à celui pro-multinationales du president Mesa, mais qui n'inclut pas la nationalisation effective des puits. Les producteurs de coca réclamaient également la dépenalisation de la feuille de coca.

Depuis 7h ce 20 octobre, des mineurs ont pris place sur les sorties principales de la capitale bolivienne, bloquant toute circulation entre l'intérieur et l'extérieur de la ville. Appuyés par les cocaleros et les paysans, ils paralysent aussi les grands axes du centre-ville et les alentours des palais du président et du congres, ralentissant considérablement les transports en commun.

Pacifistes, ils entendent démontrer de leurs presence et détermination, faisant exploser des bâtons de dynamite afin d'avertir la cité de leur mobilisation. Les mineurs préviennent qu'ils ne bougeront pas avant que soient nationalisés le gaz et les mines, et que les mobilisations et actions pourraient augmenter fortement en cas de décision contraire.

Jusqu'à present, les relations avec la police sont détendues, celle-ci tenant à distance les grevistes de certains bâtiments et du coeur politique de la ville.

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Autor: 
simms
Fecha: 
Jue, 2004-10-21 06:08

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