Depuis quelques années, l’emprisonnement politique est en hausse élevé. Que cela soit de simples militants sociaux et militantes sociales, des militantEs anti-mondialisation, des membres des communautés arabo-musulmanes, des combattantEs autochtones, des militantEs révolutionnaires, la répression s’abat contre elles et eux.

La nécessité d’un Secours Rouge

Depuis quelques années, l’emprisonnement politique est en hausse élevé. Que cela soit de simples militants sociaux et militantes sociales, des militantEs anti-mondialisation, des membres des communautés arabo-musulmanes, des combattantEs autochtones, des militantEs révolutionnaires, la répression s’abat contre elles et eux. Pourquoi? Le capitalisme impérialiste est un gros parasite qui ne peut vivre que de l’exploitation et de l’oppression des gens. Il est normal que, lorsqu’il y a oppression, il y a révolte. Ces dernières ne se font pas seules et des gens concourrent à ce qu’elles aient lieu. Le pouvoir ne peut tolérer cette révolte réelle ou appréhendée.

Si le gouvernement utilise l’emprisonnement politique et la répression judiciaire contre ces militantEs, c’est certainement pour affaiblir leur mouvement et perpétuer la reproduction du capitalisme impérialiste. L’État bourgeois utilise la justice pour faire peur. Les militantEs peuvent toujours continuer la lutte en se disant que dans un combat, il y aura toujours des pertes. En même temps, nous le savons, des mouvements de lutte très fort ont subi des contre-coups importants de l’emprisonnement de leurs militantEs les plus influentEs de même que de la répression et le harcèlement judiciaire des gens du peuple qui les supportaient. Il en va donc du droit du peuple à se révolter.

Le comité pour un secours rouge canadien vise à créer un organisme qui sera en mesure d’intervenir rapidement pour défendre les droits des militantEs révolutionnaires et du peuple à se révolter. L’État bourgeois fait semblant de reconnaître la dissidence mais lorsqu’elle s’exprime, il fait tout pour faire apparaître les militantEs comme étant de dangereux voyous tumultueux. Nous devons faire tomber l’hypocrisie de cet État bourgeois qui, en fait, protège des bandits et met des pauvres et les militantEs qui les défendent en prison pour des motifs qui n’ont rien à voir avec la réalité.

Dans les périodes d’intensification de la lutte des classes, nous avons toujours vu apparaître des Secours rouge. Cela a été vrai un peu après la première guerre mondiale. Cela a été vrai à la fin des années 60 en France après mai 68. C’est maintenant vrai alors que la lutte de classe et les luttes anti-impérialistes s’intensifient de plus en plus.

Le Secours rouge n’a jamais eu le monopole de la défense des droits des militantEs politiques et des gens du peuple réprimés judiciairement pour des raisons politique. Il désire seulement intensifier le soutien pour ces militantEs et gens du peuple. Participer au Secours Rouge est une manière différente de mener la lutte des classes mais sur les terrains du judiciaire et de la solidarité.

Nous disons

Solidarité avec les prisonniers politiques révolutionnaires
Solidarité avec les gens du peuple victimes de la répression politique
En avant vers la construction d’un Secours rouge canadien

Comité pour un Secours rouge canadien

P.S.

Vous êtes invités à un Panel/soirée de discussion sur notre droit à l’expression de notre dissidence politique.. Le thème « A-t-on le droit de s’organiser et manifester au Québec? Défions la répression ! »

Cette soirée aura lieu le jeudi 4 novembre à 19:00
au café l’Utopik
552 Ste-Catherine E. Montréal