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37ième anniversaire de la mort du CHE

Michael Patrick..., Sábado, Octubre 9, 2004 - 22:31

Radio Havane

Dès qu'on a appris à Washington que le Ché avait été fait prisonnier, blessé et sans munitions, lors d'un combat en un endroit de Bolivie, des hommes qui n'ont pas de notion de l'histoire, se sont empressés d'ordonner sa mort, prétendant ainsi assener un coup mortel au mouvement révolutionnaire dans le monde et effacer toute trace de l'homme dont le seul nom évoquait la légende et la passion

Ché : les hommes ne meurent pas

(8 Octobre)

Dès qu'on a appris à Washington que le Ché avait été fait prisonnier, blessé et sans munitions, lors d'un combat en un endroit de Bolivie, des hommes qui n'ont pas de notion de l'histoire, se sont empressés d'ordonner sa mort, prétendant ainsi assener un coup mortel au mouvement révolutionnaire dans le monde et effacer toute trace de l'homme dont le seul nom évoquait la légende et la passion.

Si ces hommes de Washington avaient lu les oeuvres de notre Héros National José Marti, qui a dirigé notre dernière guerre d'indépendance du 19e siècle contre le joug colonial espagnol, ils auraient appris que la mort n'est pas vraie quand on a bien rempli l'oeuvre de la vie ; qu'elle ne marque pas un point final mais le passage à une nouvelle étape où les balles ne peuvent plus atteindre l'homme et où la défaite n'existe pas.

En voulant faire disparaître le Ché dans la petite école de La Higuera, un hameau bolivien pauvre comme tant d'autres où vivent justement ceux pour lesquels le Ché a vécu et lutté tout au long de sa vie, ses assassins ont libéré à jamais ses idées qui, depuis lors, grandissent et se répandent dans le monde.

Ils avaient peur d'avoir entre les mains un prisonnier beaucoup plus grand que tous ses gardiens. Ils avaient terriblement peur de créer pour lui une tribune à partir de laquelle ses idées pourraient se répandre de par le Monde et c'est pourquoi ils ont donné l'ordre de le tuer, sans se rendre compte du fait qu'ils le faisaient passer ainsi dans l'histoire, avec toute la valeur de son exemple, avec toute la dignité de celui qui a toujours vécu en accord avec ses idées ; de celui qui a lutté jusqu'à la dernière balle ; de celui qui a toujours rêvé de l'avenir même là où d'autres ne voyaient que des difficultés.

Le Ché était déjà un géant, mais le 8 octobre 1967 il a pris une dimension universelle qu'ils n'ont jamais pu ternir, ni avec la mort ni en mutilant son corps, ni avec le silence qu'ils ont voulu imposer en vain à sa mémoire en faussant ou en essayant de cacher son journal de combat qui est finalement arrivé là où il devait être, entre les mains et dans le coeur des peuples.

Tout ce qu'ils ont tenté a échoué, même les tentatives de faire disparaître à jamais son corps. Ils n'ont pas pu empêcher que ses restes reposent aujourd'hui au sein du peuple qu'il a choisi librement d'aimer comme le sien, aux côtés de plusieurs de ses compagnons de la guérilla bolivienne.

Sa fille Aleida a signalé lors de l'arrivée des restes du Ché à Cuba : " Ses restes arrivent à nous aujourd'hui, mais lui et ses compagnons n'arrivent pas vaincus, ils viennent transformés en héros éternellement jeunes, courageux, forts, audacieux. Personne ne peut nous priver de cela ; ils seront toujours vivants aux côtés de leurs enfants, du peuple. Ils savaient que quand ils le voudraient, ils pourraient rentrer dans leur patrie et que notre peuple les accueillerait avec amour et qu'il soignerait leurs blessures ".

On se souvient toujours de ses voyages dans les Andes où il a connu de près la misère des peuples, de son bref séjour au Guatemala où il a appris l'amère leçon selon laquelle " on ne peut pas faire la moindre concession à l'ennemi ", de son amitié avec Fidel au Mexique, de sa participation à l'épopée du yacht Granma et à la lutte dans la Sierra Maestra jusqu'à la victoire du peuple cubain qu'il a essayé de multiplier dans tous les continents .

On se souvient encore de son discours aux Nations Unies où il s'est déclaré citoyen du monde ; de son adieu à Fidel quand il a assumé à lui seul toute la responsabilité pour ses décisions futures ; de son sac à dos de médecin et de guerrier ; guérisseur d'hommes et de peuples. On se souviendra toujours de lui, des hommes qui ne meurent jamais , de ceux qui marchent à l'avant-garde, toujours à l'avant-garde, jusqu'à la victoire toujours !

site de la station de radio à ondes courtes cubaine
www.radiohc.cu


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