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Répression en ArgentineAnonyme, Jueves, Septiembre 9, 2004 - 14:03
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Compilation des différents articles traduits et écrits sur la répression actuelle en Argentine. Argentine : une centaine d'arrestation Une manifestation a dégénérée en affrontements qui ont fait 8 blessés et une centaine d'arrestations. Mardi 31 août 2004, une manifestation était convoquée pour la libération des 22 prisonniers politiques et la fin des poursuites judiciaires pour 4000 militants à niveau national. Au même moment se trouvait dans le pays De Rato, le directeur général du FMI qui devait se réunir avec le président Kirchner. Les manifestants se sont retrouvés Place de Mai (siège du palais présidentiel) et ont renversé les barrières de sécurité qui séparent la place en deux, se retrouvant du même coup pratiquement à la porte de la Casa Rosada. Peu de temps après, quelques organisations, Quebracho à leur tête, décidèrent de brûler des pneus à la porte du ministère de l'Economie (sur un côté de la place de mai), endroit où se trouvait réunit l'espagnol de Rato et le ministre de l'économie Lavagna. Ce qui a donné lieu à quelques échauffourés avec les forces de l'ordre. Ensuite, l'intervention des pompiers à donné lieu à des affrontements. Les policiers ont utilisé des gaz lacrymogène et des balles de caoutchouc. 38 personnes ont été prises au piège dans le métro dans lequel la police a tiré des gaz, les trains ont été arrêtés et les manifestants ont été arrêtés sur les voies du métro. Le bilan de la jounée est lourd : plus d'une centaine d'arrestations et huit blessés. A priori, les charges ne permettent pas une libération immédiate et les arrêtés risquent jusqu'à trois ans de prison. Le paradoxe du jour est qu'alors que le mot d'ordre principal était libération des détenus politiques, il y en a 100 de plus ! ! ! Une manifestation est prévue vendredi. Argentine : répression Fotos : Cent détenus place de Mai Au cinquième étage du ministère de l'Economie, avec fenêtres donnant sur la rue, Rodrigo Rato, le directeur du FMI, parlait avec Roberto Lavagna, le ministre de l'Economie lorsque les troubles ont commencé. Il se dit qu'il n'aurait pas fait de commentaires tandis que la protestation piquetera contre sa présence derivait en incidents qui au fil des minutes s'agravaient. Des manifestants de Quebracho, de la CTD Aníbal Verón, de la Coordination d'Unité des Quartiers (CUBa), du Mouvement Teresa Rodríguez et d'autres agroupations de gauche brûlèrent des pneus à la porte du ministère et firent exploser des coktails molotov. Une fois initiée la répression policière, ils s'affrontèrent avec la police fédérale qui, à l'aide d'énormément d'agents en civil, a réalisé une centaine d'arrestations. 102 selon l'information officielle. La Justice les a imputé de blessures et lésions qualifées et intimidation publique, une figure dont la peine n'est pas excarcélable. Il y eu dans la journée plus d'une action contre le FMI. Le matin, d'autres secteurs ont exprimé leur refus dans l'Hotel Sheraton, où est logée la mission du Fond. Mais les troubles ont commencé à la mi-journée lorsqu'il y avait deux manifestations Place de Mai. Lors de la première, arrivée vers 11h30, les chômeurs qui exigent la libération de Raúl Castells (leader du MIJD, détenu depuis le 25 août) ont renversé les barrières de sécurité qui coupent la place en deux pour protéger le palais présidentiel et ont avancé sur les policiers, ce qui a généré des moments de tension. Cependant, ce ne furent que des bousculades. Face à la Casa Rosada, les manifestants s'installèrent sans que la police ne les réprime. Les gens se sont calmés et la femme de Castells, Nina Peloso (du MIJD), et Néstor Pitrola (du Polo Obrero) demandèrenmt à être reçus par le gouvernement. Quand ils attendaient la réponse, est arrivé le deuxième groupe face au ministère de l'Economie, pour protester contre Rato. Visages couverts, ils incendièrent des pneus contre la porte d'entrée et tagèrent les murs. “La patrie pas les yankee" et "Non au paiement de la dette externe". Ensuite, ils lancèrent des coktails molotov au feu. Les bouteilles explosèrent à grand bruit et quelques secondes après a commencé la répression. Alors qu'en principe la protestation a été attribuée exclusivement à Quebracho, un ensemble d'organisations a revendiqué l'action. “Ceci ne fut pas une folie de Quebracho |
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