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Argentine : répression

Anonyme, Jueves, Septiembre 2, 2004 - 15:15

fab

Fotos : http://argentina.indymedia.org/news/2004/08/219940.php

Cent détenus place de Mai
Au cinquième étage du ministère de l'Economie, avec fenêtres donnant sur la rue, Rodrigo Rato, le directeur du FMI, parlait avec Roberto Lavagna, le ministre de l'Economie lorsque les troubles ont commencé. Il se dit qu'il n'aurait pas fait de commentaires tandis que la protestation piquetera contre sa présence derivait en incidents qui au fil des minutes s'agravaient. Des manifestants de Quebracho, de la CTD Aníbal Verón, de la Coordination d'Unité des Quartiers (CUBa), du Mouvement Teresa Rodríguez et d'autres agroupations de gauche brûlèrent des pneus à la porte du ministère et firent exploser des coktails molotov. Une fois initiée la répression policière, ils s'affrontèrent avec la police fédérale qui, à l'aide d'énormément d'agents en civil, a réalisé une centaine d'arrestations. 102 selon l'information officielle. La Justice les a imputé de blessures et lésions qualifées et intimidation publique, une figure dont la peine n'est pas excarcélable.
Il y eu dans la journée plus d'une action contre le FMI. Le matin, d'autres secteurs ont exprimé leur refus dans l'Hotel
Sheraton, où est logée la mission du Fond. Mais les troubles ont commencé à la mi-journée lorsqu'il y avait deux manifestations Place de Mai. Lors de la première, arrivée vers 11h30, les chômeurs qui exigent la libération de Raúl Castells (leader du MIJD, détenu depuis le 25 août) ont renversé les barrières de sécurité qui coupent la place en deux pour protéger le palais présidentiel et ont avancé sur les policiers, ce qui a généré des moments de tension. Cependant, ce ne furent que des bousculades. Face à la Casa Rosada, les manifestants s'installèrent sans que la police ne les réprime. Les gens se sont calmés et la femme de Castells, Nina Peloso (du MIJD), et Néstor Pitrola (du Polo Obrero) demandèrenmt à être reçus par le gouvernement.
Quand ils attendaient la réponse, est arrivé le deuxième groupe face au ministère de l'Economie, pour protester contre Rato. Visages couverts, ils incendièrent des pneus contre la porte d'entrée et tagèrent les murs. “La patrie pas les yankee" et "Non au paiement de la dette externe". Ensuite, ils lancèrent des coktails molotov au feu. Les bouteilles explosèrent à grand bruit et quelques secondes après a commencé la répression.
Alors qu'en principe la protestation a été attribuée exclusivement à Quebracho, un ensemble d'organisations a revendiqué l'action. “Ceci ne fut pas une folie de Quebracho



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