|
Mesures d'urgence 2004: un bilan critiqueAnonyme, Miércoles, Septiembre 1, 2004 - 09:50
Coalition pour le droit au logement
La Coalition pour le droit au logement tire un bilan très critique des mesures d'urgence 2004, tout particulièrement du travail de la Croix-Rouge et de l'Office municipal d'habitation de Québec. Mesures d’urgence 2004 : Québec, le 1er septembre 2004 Alors que prend fin aujourd’hui le programme de mesures d’urgence pour aider les ménages sans-logis, la Coalition pour le droit au logement tire un bilan très critique du travail de l’Office municipal d’habitation et de la Croix-Rouge, mandataire de la Ville dans la gestion de la crise du logement. Les groupes membres de la Coalition ont identifié d’importantes lacunes qui ont restreint considérablement l’accessibilité au programme d’aide pour de nombreux sans-logis. Selon Marie-Hélène Drapeau, du Comité des citoyens et citoyennes du quartier Saint-Sauveur, « le travail de la Croix-Rouge et de l’OMH dans ce dossier s’est caractérisé par une attitude méprisante et hautement bureaucratique qui a nuit au bon fonctionnement du programme de mesures d’urgence ». Comme le souligne Mathieu Houle-Courcelles, du Bureau d’animation et information logement , « plusieurs locataires nous ont rapporté des situations inacceptables où leurs droits ont été brimés, au point où certains locataires n’ont tout simplement pas eu accès l’aide dont ils avaient besoin ». Les groupes membres de la Coalition ont pu informer de nombreux locataires sur leurs droits et obtenir certains assouplissements du programme, notamment dans l’attribution de suppléments au loyer. « Mais combien de locataires ont tout simplement abandonné la partie, après avoir été confronté à l’arbitraire de certains préposés? » s’interroge Mathieu Houle-Courcelles. Les groupes membres de la Coalition s’inquiètent de voir l’impact de l’arrêt des mesures d’urgence sur les locataires aux prises avec les conséquences de la crise du logement. « Malgré le fait que le gouvernement met de l’argent sur la table, la Ville a choisi de ne pas s’en prévaloir », précise Marie-Hélène Drapeau. « Au lieu d’appuyer concrètement les locataires dans le besoin, la Ville a décidé de laisser les choses aller, sous prétexte que la crise est sous contrôle. Résultat, ce sont les groupes communautaires et le réseau d’aide aux itinérants et itinérantes qui devront pallier à l’inaction de la Ville dans ce dossier », conclu Mathieu Houle-Courcelles. Rappelons que l’an dernier, plus de 200 personnes ont contacté la Ville de Québec entre le mois de septembre et le mois juin parce qu’elles n’arrivaient pas à se retrouver de logement. Une version complète du bilan, avec en annexe les témoignages de locataires sans-logis, est disponible sur le site web du Regroupement des comités logement et association de locataires du Québec (www.rclalq.qc.ca) et du Front d’action populaire en réaménagement urbain (www.frapru.qc.ca) à partir de 10h ce matin. - 30 - Source : Coalition pour le droit au logement Pour information :
Le site du Regroupement des comités logement et assocation de locataires du Québec où vous trouverez le bilan complet.
|
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Ceci est un média alternatif de publication ouverte. Le collectif CMAQ, qui gère la validation des contributions sur le Indymedia-Québec, n'endosse aucunement les propos et ne juge pas de la véracité des informations. Ce sont les commentaires des Internautes, comme vous, qui servent à évaluer la qualité de l'information. Nous avons néanmoins une
Politique éditoriale
, qui essentiellement demande que les contributions portent sur une question d'émancipation et ne proviennent pas de médias commerciaux.
|