Après le grand roman de l'été, la saga de la rentrée

PRÉAMBULE ET MISE EN BOUCHE

Pourquoi publier sur le réseau indymedia ?

L’avantage de l’internet libre, c’est que si son nom n’est pas usurpé, on peut y participer sans se soucier des conventions et codes professionnels propres aux médias marchands. Quel est l’intérêt de contribuer à un projet d’avant-garde où tout est à inventer, si c’est pour servir la sempiternelle soupe des autres, ces braves toutous qui louent leur cerveau à un pouvoir à l’agonie, sans même se rendre compte que du même coup, ils en ont perdu tout talent et toute morale…

C’est pourquoi, j’ai une fois encore décidé de sortir des sentiers battus et d’expliquer ce qu’est l’autogestion par le biais d’une fiction en plusieurs temps. Le fait de progresser épisode par épisode permettra de faire avancer le débat. Inutile de préciser qu’il s’agit quelque part d’une œuvre collective, car je m’appuie sur les réactions des lecteurs pour faire avancer la suite.

Mon travail n’est pas de faire un énième exposé sur une des bases même de l’ÅñÄR©HY, qui pourrait, si j’y mettais toute la puissance de mon art, me valoir de belles séances d’autocongratulation de la part de ceux qui partagent les mêmes idées. Non, en réalité, mon objectif est de faire bouger le réactionnaire, d’initier le profane, de remotiver le militant, d’ébranler le capitaliste dans ces dogmes débiles et de le placer face à sa bêtise.

Petit apéritif

Les fictions c’est comme le sexe, pour mieux en jouir il faut de bons préliminaires qui mettent en appétit. C’est pourquoi je ne dérogerai pas à la règle, juste histoire de sortir du politiquement correct fomenté par l’édition institutionnelle qui force l’auteur à rentrer dans le vif du sujet [si je puis dire] au détriment de toutes ces lourdeurs d’usage, que certains poètes nomment : préparation du palimpseste - élément indispensable pour assimiler la valeur intrinsèque du propos. Ou, plus explicitement, pour y aller d’une bonne métaphore : c’est comme la différence entre un film porno et un livre érotique… Mais bon, là n’est pas le sujet, je ne suis pas obligé de faire toute une tartine pour expliquer la différence entre un livre de chez hachette (du même verbe) et une saga anarchique informative.

Comme son titre l’indique, cette fiction va traiter d’autogestion et de révolution, mais ne comptez pas sur moi pour vous révéler quoi que ce soit à ce stade. Je pratique l’écriture automatique, donc je n’en connais pas plus que ça sur la suite des évènements. Tout ce que je peux dire, c’est que si j’ai choisi la fiction à un essai, ou à un traité, ou à une thèse ou à un article… c’est que je n’ai aucune envie d’apporter du prêt à penser. La fiction laisse un grand champ d’action au lecteur en faisant travailler son imaginaire. Par le fait, elle lui permet de développer sa propre critique, tout en apportant de l’information dans ce cas précis.

Aux vues de ces paramètres, pas la peine de préciser que je ne compte absolument pas traiter ce sujet complexe et méconnu du plus grand nombre de façon académique et/ou élitiste, mais de façon didactique et ludique, afin de convaincre les plus réticents du bien fondé de la philosophie altermondialiste qui consiste à croire en l’utopie réalisable d’un autre monde possible. Ce combat sans violence se gagnera par des idées, en voici donc une grande qui se profile, elle se nomme « autogestion » et ses adeptes les électrons libres – ceux-la même qui vont couper le courant du capitalisme.

A noter aussi qu’à la fin de son élaboration, cet objet libertaire non identifié sera revu, corrigé, illustré, agrémenté d’une vidéo et distribué compilé au format PDF à lire en ligne ou à imprimer soi-même. Vous pourrez diffuser les textes à venir comme bon vous semble, ce n’est pas mon problème. Je suis le producteur et vous le lecteur diffuseur. C’est une sorte de mode d’édition en autogestion dans la plus pure tradition anarchique. C’est là le seul moyen d’avoir un tremplin efficace pour des idées dont nos dirigeants tous corrompus et creux comme des barriques se passeraient bien, car ils savent qu’elles sonnent le glas de leur espèce, celle des dinosaures du capitalisme qui n’ont que trop provoqué de dégâts sur notre planète, bien plus petite et fragile qu’il n’y parait.

Pour de multiples raisons pratiques, je ferai avancer cette analyse sur indymedia Paris exclusivement et posterai le PDF complet sur le reste du réseau ensuite. Donc, pour pouvoir participer c’est du coté d’IMP qu’il faut se tourner. Le prologue est d’ores et déjà en ligne.

Pour patienter

Pour ceux qui ne l’ont pas lu, ou bien partiellement, sachez que « Évolution en 3 actes pour moutons mineurs » ainsi que ses additifs philanthropiques, sont disponibles au format PDF remixés et corrigés par l’auteur et agrémentés d’illustrations avec plein de « A » entourés de ronds. La vidéo associée « capitalistiquement vôtre » est disponible à la fin en téléchargement.

Lien pour lire le PDF en ligne

Lien pour télécharger le fichier zippé (800 ko)

Vivement la suite… Si vous aimez le ZEN, vous allez être servi !