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Pour l’Afeas, un incontournable au 21e siècle : la reconnaissance économique des rôles parentaux et familiaux pour toutes eAnonyme, Martes, Agosto 24, 2004 - 08:23
Hélène Cornellier, Responsable des communications, (514) 251-1636, cornellier@afeas.qc.ca
Bilan du 38e congrès provincial de l'Afeas, qui s'est déroulé du 19 au 21 août 2004, sous le thème "Au coeur de l'action". La majorité des positions adoptées lors du congrès portent sur la reconnaissance économique du travail non rémunéré, dit « invisible », des femmes auprès des enfants et des proches en perte d’autonomie. Trois-Rivières, samedi le 21 août 2004 – La présidente provinciale de l’Afeas, madame Diane Brault, a tracé, cet après-midi, le bilan des délibérations des 400 congressistes et des faits marquants du 38e Congrès provincial Afeas–Lilly. Sous le thème Au cœur de l’action, ce congrès se tenait du 19 au 21 août à Trois-Rivières et a permis l’adoption de trente-quatre (34) nouvelles positions. La majorité d’entre elles portait sur la reconnaissance économique du travail non rémunéré, dit « invisible », des femmes auprès des enfants et des proches en perte d’autonomie. Les déléguées, de façon unanime, ont demandé des prestations tant pour les parents au moment de la naissance ou de l’adoption d’un enfant que pour les aidantes et aidants qui s’absentent du marché du travail pour aider leurs proches. Ces prestations seraient intégrées dans le cadre de la Loi sur l’assurance parentale. Tenant compte que ce programme vise prioritairement les personnes qui cotisent à partir de leur revenu d’emploi, les déléguées ont demandé, en outre, que soient aussi instaurées des prestations universelles parentale et d’aide aux proches. Ces prestations seraient versées sur une base hebdomadaire à tous les parents au moment de la naissance ou de l’adoption d’un enfant et à toutes les aidantes et aidants qui prennent soin d’un proche, si ceux-ci n’ont pas accès aux programmes existants. Pour l’Afeas, ces prestations, tout en reconnaissant le travail de toutes les personnes qui l’effectuent, assurent l’équité entre celles qui ont un revenu d’emploi et celles qui n’en avaient pas au moment de donner naissance ou d’aider un proche. Cette prestation serait équivalente à 70% du salaire minimum en vigueur pour une semaine de 40 heures de travail, soit 208,60$ ( 70% X 7,45$ X 40 hres au 1er mai 2004). De plus, une position présentée par l’Afeas régionale Mauricie a aussi fait l’unanimité des déléguées, soit que la Régie des rentes du Québec continue de verser à vie la rente à la conjointe ou au conjoint survivant. Elles refusent que les modifications apportées par la révision du régime en cours viennent pénaliser davantage les femmes. Le suivi des positions adoptées Pour les années 2003 à 2006, l’Afeas a choisi de faire avancer certaines de ses demandes pour faire reconnaître et supporter le travail des aidantes, assurer une meilleure conciliation famille et travail et des rentes décentes lors de la retraite pour les parents, comme pour les aidantes et aidants. C’est ainsi que, dès cet automne, les Afeas régionales rencontreront leurs députées et députés, ceux du Québec et ceux du Canada, afin de les sensibiliser à nos demandes. Elles solliciteront leur appui, ce qui permettra à l’Afeas de faire avancer ses demandes auprès des deux paliers de gouvernement. Tout un travail de concertation qui permettra, à l’Afeas mais aussi à l’ensemble du notre société, de passer du désir de changer une situation inacceptable à une situation souhaitée ! Tout en adoptant chaque année de nouvelles positions sur des sujets d’actualité, l’Afeas pose, depuis un an, les jalons de son troisième congrès d’orientation. Les membres désirent s’assurer que l’Afeas, dans les années à venir, sera toujours à la fine pointe des préoccupations des femmes et des familles et pourra se donner les moyens de poursuivre sa mission d’éducation et d’action sociale. Un processus de consultation se poursuivra durant les deux prochaines années et culminera lors du congrès d’orientation en août 2006. Une rencontre des congressistes avec la ministre Courchesne Il s’agit de permettre aux femmes d’acquérir leur autonomie, tout en respectant les responsabilités et les liens familiaux si fondamentaux pour notre société. Dans un ordre d’idée, elle a souligné que les femmes en politique ne sont toujours pas assez nombreuses. Pourtant, déjà avec celles qui sont là, on note une grande différence dans les discussion au sein des diverses instances par le choix des enjeux mis sur la table. Des points marquants du 38e congrès Le congrès 2004 fut l’occasion de lancer le programme de Formation à distance à l’intention des groupes de femmes, communément appelé FADAFEM. L’Afeas un des partenaires du projet dévoilait son programme de formation Participer efficacement à la prise de décision. Ce projet a été possible grâce au partenaire de l’UQAM, Relais-Femmes de Montréal, le ministère de l’Education du Québec et 5 groupes de femmes. Son objectif vise à faire bénéficier le plus grand nombre de femmes de formations leur permettant de s’impliquer plus adéquatement dans la vie démocratique de leur milieu. Finalement la présidente provinciale, madame Diane Brault, a tenu à remercier la région hôtesse et son comité organisateur d’une cinquantaine de bénévoles qui n’ont négligé aucun effort pour assurer la réussite du 38e congrès provincial Afeas–Lilly. -30-
Site Internet de l'Afeas
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