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Les Naz(is) d'Europe

Anonyme, Jueves, Agosto 12, 2004 - 03:16

ortographiste degeneré

 
Les crânes chauves se prennent pour des hommes (?!) ils n'en sont pas moins des lâches ..

 
Pendant que certains laissent croire un peu vite que les profanations Islamophobes ou judéophobes de cimetières juifs ou musulmans seraient dues aux communautarisme, les porcs s'en donnent à coeur joie. Bien sur qu'il y a des problèmes entre communautés, mais ces images (voir les photos) de destructions de tombes musulmanes ou juives sont les mêmes d'un coté comme de l'autre et devraient nous rappeler à tous que l'ennemi commun c'est bien l'extrême droite européenne.

Stop la fausse guerre (médiatique) des communautés et en route pour une « guerre » qu'il faudra toujours mener ensemble, peuple de toutes les origines, contre les buveurs de sang SS. Pendant que les communautés se regardent en chien de fusil ... ceux qui attisent la haine en profitent pour continuer à nous faire croire que ce sont des jeunes d'origine Maghrébine qui attaquent les cimetières juifs et que se sont de jeunes juifs qui attaquent les cimetières musulmans ! Sortons de cette logique du mensonge qui ne profite qu'aux extrémistes du communautarisme sous les applaudissements des nazis d'Europe. Leur but à tous ... la destruction de la liberté des peuples.

NO PASARAN

Des sépultures de toutes confessions profanées ces derniers mois (sources : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3226,36-375044,0.html)

30 avril.
127 tombes juives sont saccagées dans le cimetière de Herrlisheim (Bas-Rhin), près de Colmar.

2 mai.
22 tombes sont couvertes de croix gammées à l'envers dans le cimetière chrétien de Niederhaslach (Bas-Rhin).

7 mai.
Le mémorial juif de Verdun, à Fleury-Devant-Douaumont (Meuse), est couvert de slogans néonazis. Arrêtés le 28 juillet, deux jeunes hommes de 17 et 22 ans ont été mis en examen et écroués pour "profanation d'un monument aux morts à raison de l'origine religieuse des personnes décédées".

19 mai.
Deux cimetières catholiques sont profanés à Allauch (Bouches-du-Rhône), près de Marseille.

2 juin.
14 tombes sont taguées de croix gammées inversées dans le cimetière de Niederhaslach (Bas-Rhin).

9 juin.
Trois tombes musulmanes sont vandalisées dans le cimetière du Canet, à Marseille. Des croix gammées ont été dessinées à proximité.

4 juin.
Une cinquantaine de tombes musulmanes sont recouvertes d'inscriptions néonazies dans un cimetière de Strasbourg.

23 juin.
56 tombes de soldats musulmans sont renversées ou souillées de peinture rouge dans le cimetière militaire de Haguenau (Bas-Rhin). Les tombes chrétiennes de ces soldats morts pour la libération de l'Alsace entre en 1944 et 1945 ont été épargnées.

28 juillet.
Une trentaine de tombes sont souillées dans le cimetière juif de Saverne (Bas-Rhin).

6 août.
15 tombes musulmanes sont profanées au cimetière militaire de Cronenbourg (Bas-Rhin). Des croix gammées et des signes SS ont été tracés à la peinture sur les tombes de soldats musulmans morts pendant la seconde guerre mondiale. Le conseil régional d'Alsace offre 15 000 euros pour dénoncer les auteurs.

Extrait du libé du jour (respect du copy right par le nombre de mots cité) :

"(...)Le rassemblement d'Hipsheim n'est pas le premier de ce type dans la région. Quatre autres ont été enregistrés dans le Bas-Rhin et le sud de la Moselle ces deux dernières années, réunissant parfois près de 1 000 skinheads. Le scénario est toujours le même. Un Français ou un Allemand réservent une ou plusieurs salles, qui servent à la fois de leurres et de solutions de repli en cas de difficultés. Un prétexte anodin est avancé (des « fiançailles », un « anniversaire » ou un « concours de fléchettes »). Au final, les maires « plumés », selon le mot d'un d'entre eux, se retrouvent démunis face à un concert attirant des centaines de néonazis venus de France, d'Allemagne, de Suisse et de Belgique et encadrés par un service d'ordre qui évite tout débordement. Aucune interpellation n'a eu lieu au cours de ces rassemblements.

« À partir du moment où ils sont là, vous ne pouvez plus rien faire », déplore Edmond Mahler, maire de Ringendorf, où huit cents skinheads se sont réunis en avril 2003 pour fêter l'anniversaire de la naissance d'Hitler. Comme ses collègues, il relève qu'à l'intérieur de la salle, les skinheads peuvent se livrer en toute impunité à l'apologie du nazisme et dénonce un « vide juridique ».(...)"

Source : http://liberation.fr/page.php?Article=229406

l'ortographiste degeneré

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Asunto: 
Seul ce qui est sale doit être caché !
Autor: 
Jean Voyne
Fecha: 
Lun, 2004-08-16 21:41

Anonyme,

Je crois que tu parles à travers ton chapeau. Bon, alors je vais mettre cartes sur table. Je ne suis pas de ces carpettes qui s'étendent parterre quand le mythe "du juif martyre". Ok, je sais que 60 ans de manipulations médiatiques et de campagnes de peur anti-bosch peuvent avoir eu leurs effets, et ce, à toutes les strates de l'idéologie mise en place. Ce n'est certes pas une raison de continuer à agir en collabo du système !!!

Bref retour en arrière. Tant la gauche, le socialisme et le communisme ont été, jusqu'à tout récemment, de vraies carpettes face à un puissant lobby sioniste internationale. Inutile de rappeller la même attitude, voir meme pire, des capitalistes en veston cravatte, qui plus est, y ont toujours trouvé leurs compte$. De plus en plus, ce richissime lobby juif contrôle ces faux-protestants, ces marionnettes néo-cons aux USA, que sont les Rumsfeld, Bush et Cheney. En vérité, nous sommes tous manipulés, de meme qu la plupart des médias le sont aussi. C'est donc pour ça qu'il existe des médias alternatifs.

En Septembre 2003, j'ai rendu visite à un ami français de Lyon. Il m'a fait visité cette ville riche en histoire, ces traboules sombres et mystérieuses. Il m'expliquait que l'an dernier, une synagogue avait explosée dans la ville. Étant quelqu'un assez au fait des événements dans la ville, il m'informait que le coup avait été fait par des jeunes maghrébins. Ils avaient foncés avec une voiture dans l'entrée d'une petite synagogue non loin du centre-ville pour enfin la faire brûler. Résultat tout a flambé.

Depuis, la plus grosse synagogue de la ville est surveillé 24/24 par des bétaristes, groupuscules sionistes, très présents en France. UEJF - Union des Étudiants Juifs de France - en fait parti. Leur position vis-à-vis du leader palestinien Yasser Arafat est assez claire et ne ment donc pas sur leurs propres intentions.

Aux quatres coins du quadrilatère où se trouve la synagogue de Lyon, des bétaristes veillent, pas contre des skinheads français, mais contre les arabes musulmans. Cellulaire dans la main, et habillé de manière anodine, ils peuvent en un instant avisé les forces de sécurité présentes à l'entrée. Ils se relayent ainsi de jour comme de nuit. Mon ami m'a expliqué, étant lui même un ancien de la rue, que c'est une guerre ouverte à présent. Comme on est habitué, les médias officiels tentent par tous les moyens de noyer le poisson en faisant passer ça sur le dos des néonazis. Mais peine perdue, la pagaille est commencée, ce sont des maghrébins.

Désolé, mon cher anonyme, mais ton antifascisme teinté de nazillophobie ne tient pas la route. Les juifs ont mis le feu aux poudres au Proche-Orient et les arabes en France (presque 6 millions) n'entendent pas leur donner la victoire aussi facilement.

Et comme dit si bien l'adage: "seul ce qui est sale doit être caché".

Jean

référence:

http://www.betarfrance.com

http://www.rkhfm.com/uejf_lettre.html

http://www.col.fr/judeotheque/archive.web/Une%20synagogue%20a%20%C3%A9t%...


[ ]

Asunto: 
hmmm..
Autor: 
simms
Fecha: 
Mar, 2004-08-17 05:50

l'existence d'un « richissime lobby juif » et du mouvement sioniste ne peut être utilisée comme justification pour des actes haineux, qu'ils soient commis par des néonazis ou non.


[ ]

Asunto: 
Hmmmmm... moi aussi.
Autor: 
Jean Voyne
Fecha: 
Mar, 2004-08-17 20:35

Est-ce une raison pour dire nimporte quoi et se mettre la tête dans le sable ensuite ? Ce n'était pas des néonazis mais des arabes qui ont décidé de s'en prendre aux Intouchables...

Actes haineux ? Est-ce haineux que de répondre avec les mêmes méthodes que ceux qui assoifent le proche-orient et font tout en leur pouvoir pour mettre au plancher les résistants nationaux [sic] les autochtones arabes en Palestine, en Irak et en Syrie ? Bah, il y a surement mieux pour vous : des fantomes néonazis.

Petit jeu de sens: NÉO-NAZi: 1) Néo = vient de nouveau, moderne, actuel. 2) NAZI, peut etre confondu aujourd'hui avec NAtional-ZIonist, c'est à dire les juifs sionistes d'Israel. 1+2 = les vrais NÉO-NAZIS aujourd'hui sont les JUIFS SIONISTES EN ISRAËL OU D'ICI QUI SUPPORTENT ISRAËL...

Pis laissez donc tranquille les allemands, sapristi !


[ ]

Asunto: 
Il ne faut pas se leurrer les
Autor: 
Fake
Fecha: 
Mié, 2004-08-18 14:05

Il ne faut pas se leurrer les Musulmans en France n’ont aucun allié. Les ultra-sionistes se sont depuis longtemps alliés à la mouvance d’extrême-droite classique (FN, MNR, Unité Radicale, Royalistes…). Ils étaient d’ailleurs à l’origine des sites racistes de la nébuleuse SOS Racaille.

Procès houleux autour d'un site extrémiste juif qui incitait à la violence
43 personnalités juives étaient désignées comme des "vermines" sur le site. Son ancien responsable assure qu'il s'agit d'un "accident informatique". ALEXANDRE ATTALI, jeune informaticien de 29 ans, réfute les accusations d'"incitation à la haine raciale"qui pèsent sur ses épaules. Mardi 30 septembre, devant la 17e chambre correctionnelle de Paris, l'ex-responsable du site Internet amisraelhai.org assure qu'il ne contrôlait pas l'ensemble des fichiers qu'il mettait à disposition des internautes et qu'en conséquence il n'avait pas vu cette liste, diffusée en juillet 2002, qualifiée par lui d'"accident informatique", et comportant notamment le nom de 43 personnalités signalées comme juives par une étoile de David. Des personnalités accusées par un texte introductif d'avoir signé un appel au boycottage des produits israéliens. Le texte incriminé appelait, en signe de représailles, à boycotter les "livres, films et travaux" de tous les signataires du prétendu appel, qualifiés de "vermines antijuives", et réservait un sort particulier à ceux d'entre eux identifiés comme juifs. "Nous vous encourageons, si jamais vous les croisez, à leur dire verbalement et même gestuellement, tout le bien que vous pensez d'eux : un crachat ou même un bon coup de batte de base-ball dans la mâchoire contribuera peut-être à remettre en place leur esprit tordu", indiquait le texte. Le site d'Alexandre Attali avait été fermé à la suite d'une plainte du MRAP et de la parution d'une enquête dans Le Monde du 23 août 2002. MENACES À L'EXTÉRIEUR Parmi les personnes citées figuraient notamment l'ancien responsable de Médecins sans frontières, Rony Brauman, le journaliste Jean Daniel, les acteurs Agnès Jaoui, Jean-Pierre Bacri et Mathieu Kassovitz, le producteur Marin Karmitz, ou l'avocate Gisèle Halimi. Egalement stigmatisée, Eva Tichauer, 85 ans, inspecteur en chef honoraire de la santé, est venue dire devant le tribunal quel mauvais souvenir cette liste évoquait pour elle."J'ai porté l'étoile jaune de juin 1942 à la rafle du Vel'd'Hiv'-en juillet 1942-. Nous étions le gibier du gouvernement de Vichy. On livrait les juifs à la vindicte populaire. Quand j'ai vu qu'on associait de nouveau mon nom à cette étoile, j'ai trouvé ça épouvantable, il s'agissait pour moi d'apologie de l'idéologie nazie." Le professeur Marcel-Francis Kahn dénoncera pour sa part la "lâcheté" de ceux qui se réfugient "derrière un anonymat ou des excuses qui ne trompent pas". Directement visé, Alexandre Attali ne réagit pas. Il est 18 h 15 quand Michel Warschavski, journaliste israélien cité par une partie civile, évoque à la barre les menaces dont il vient d'être l'objet de la part d'un groupe de jeunes gens. "Il y a un comité d'accueil à l'extérieur, explique-t-il au tribunal. On m'a traité de "kapo", de "sale juif". On m'a dit : "Auschwitz, c'est pas fini"." Le président Nicolas Bonnal suspend l'audience. A la reprise, d'autres témoins confirment les propos menaçants. Ainsi, Rony Brauman affirme qu'un groupe d'une quinzaine de personnes l'a encerclé alors qu'il donnait une interview à Canal . "Des nervis d'extrême droite de la Ligue de défense juive m'ont qualifié de "kapo" et m'ont dit : "Eichmann-Brauman, on aura ta peau"." Les propos sont actés et une copie est transmise au procureur de la République pour une enquête sur ces individus qui, entre-temps, se sont évaporés dans la nature. Pour la représentante du parquet, Béatrice Angelelli, qui réclame à l'issue de son réquisitoire, six mois de prison à l'encontre d'Alexandre Attali, ces incidents sont la preuve que "nous ne sommes pas dans le virtuel". Comme l'avait dit Michel Warschavski avant elle, "ce type de paroles, ce ne sont pas seulement des mots, ça se termine souvent par des actes".
http://www.actualite.org/article.php?sid=23

Au nom du combat contre l'antisémitisme
Peut-on critiquer la politique palestinienne du gouvernement israélien et lui opposer les principes du droit international sans passer pour antisémite ? C'est la question que pose la campagne de harcèlement des médias menée depuis des mois par les inconditionnels du général Ariel Sharon. Une étrange alliance d'intellectuels issus de l'extrême droite et de la gauche recourt à tous les moyens - y compris les procès - pour disqualifier, voire écarter, les journalistes qui s'efforcent de rendre compte honnêtement du conflit israélo-palestinien.

Ce devait être un colloque scientifique, au cours duquel des spécialistes israéliens, palestiniens et français débattraient des « Médias entre rationalité et émotion ». En fait, Nice fut, du 9 au 11 novembre 2001, le théâtre d'un procès en sorcellerie. Accusés, deux journalistes de l'Agence France Presse (AFP), un ex-correspondant de Libération à Jérusalem ainsi qu'un journaliste du Monde diplomatique, plus - par contumace - un couple de chercheurs, presque tous d'origine juive. Procureurs, Alexandre Del Valle, les universitaires Frédéric Encel et Jacques Tarnero, et le journaliste Maurice Szafran (Marianne). Les organisations juives assuraient la claque, plus inspirée par le général Ariel Sharon que par feu Itzhak Rabin...

Avec le recul, cet épisode fait figure de banc d'essai de la contre-Intifada que les inconditionnels d'Israël ont développée depuis à grande échelle. Ceci explique sans doute cela : L'Express (1) venait alors de publier un impressionnant sondage de la Sofres. Si les Français y expriment plus de sympathie pour Israël (44 %) que pour la Palestine (32 %), ils ne croient plus que les Palestiniens portent la responsabilité exclusive de l'échec du sommet de Camp David, préférant renvoyer les deux parties dos à dos (75 %). Sur Jérusalem, ils se sentent plus proches des positions israéliennes que des Palestiniens (25 % contre 17 %), mais c'est l'inverse sur les colonies (15 % contre 36 %) et même sur le « retour en Israël des réfugiés » (18 % contre 27 %). Et 83 % se prononcent pour la coexistence de deux Etats. Enfin, 61 % jugent la politique française « équilibrée », 12 % trouvant qu'elle soutient trop les Israéliens et 6 % les Palestiniens. jamais les sharonistes n'ont été aussi isolés.

« Ce n'est pas Le Pen notre ennemi »

Président de France-Israël, l'amiral Michel Darmon l'affirme ingénument : « Depuis dix ans, la communauté juive s'est trompée de combat. Ce n'est pas Le Pen notre ennemi, mais la politique étrangère de la France (2). » Peser sur cette dernière implique toutefois de regagner du terrain perdu dans l'opinion. Ce qui suppose la reconquête des médias, car - assure la journaliste Elisabeth Schemla - « en deux ans, Sharon a perdu une bataille quasi-planétaire : celle de la communication (3) ». Mais comment enrégimenter dans cette bataille le maximum de juifs de France ?

« Ces gens misent sur l'idée de la menace existentielle, qui fait directement référence à la Shoah, répond Sylvain Cypel, journaliste au Monde (4). A l'époque, face à la barbarie nazie, les résistants juifs - sionistes de gauche ou de droite, communistes et bundistes(5) - ne pouvaient que s'unir. Actuellement, la conviction que l'existence même d'Israël est en danger doit amener à resserrer les rangs de la communauté et à délégitimer les voix discordantes. » Cette union sacrée s'enracine dans l'angoisse suscitée par les insupportables attentats-kamikazes en Israël et les non moins odieuses agressions antijuives en France - comme, en arrière-plan, par la crise d'identité du judaïsme (6). Ces périls, certains prétendent les combattre en forgeant une étrange alliance entre des intellectuels d'extrême droite et d'autres originaires de la gauche - un concubinage contre-nature fondé sur le ralliement des seconds aux premiers. Au nom de la lutte contre l'islamisme, assimilé à l'islam et au terrorisme, contre lequel le président George W. Bush a déclenché sa folle croisade.

L'exemple vient de haut. Président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), M. Roger Cukierman qualifia le score de l'extrême droite, lors de l'élection présidentielle, de « message aux musulmans leur indiquant de se tenir tranquilles (7) ». Comme en écho, M. Bruno Mégret déclara cet été : « Face à l'intégrisme islamique, nous partageons des inquiétudes communes avec les organisations représentatives des juifs de France (8). »

Commentaire d'une revue néofasciste : « Ce repli communautaire [des juifs] s'accompagne inévitablement d'un discours raciste, souvent primaire, à l'encontre des Arabes. Ainsi, de plus en plus de passerelles sont tendues en direction de certains intellectuels proches de la droite radicale, réputés pour leur anti-islamisme, comme Alexandre Del Valle. Ceux-ci, contre un strict alignement sur les positions sionistes, se voient alors conviés à toutes sortes de colloques regroupant les institutions juives (...) et invités à de nombreuses émissions de radio et de télévision. On a même vu apparaître un site web ultraraciste s'intitulant "SOS-racaille" (...) piloté par des organisations sionistes comme le Betar. Après avoir lutté violemment contre tous les mouvements d'extrême droite depuis trente ans, voilà que ces milices sionistes leur font désormais les yeux doux. On croit rêver(9) ! »

Alexandre Del Valle est en effet devenu la coqueluche de certaines organisations juives. Et pourtant, Marc d'Anna - - son vrai nom, sous lequel il a signé de nombreux articles - a longtemps écrit et parlé pour les groupes d'extrême droite et catholiques intégristes (10). Devenu chevènementiste le temps d'une campagne, avant de se porter candidat à la vice-présidence de l'Union pour la majorité présidentielle (UMP), a-t-il vraiment renié les délires de ses mouvances d'origine lorsqu'il écrit : « Nous avons affaire au troisième grand totalitarisme, et à un mouvement de fond mondial et durable, dont l'ambition est de soumettre la planète à l'islamisme, après avoir instauré une guerre des civilisations et des religions (11) » ?

Dans la même veine, M. Jacques Kupfer, président du Likoud-France (sic) et, depuis juin, du Likoud mondial, qualifie les Palestiniens de « horde de barbares » et de « squatters arabes en Eretz Israël ». « On ne peut plus vivre avec eux si tant est qu'ils aient le droit de vivre », ose-t-il affirmer, avant de prôner leur « transfert ». « Encore faut-il, conclut-il, ne pas rater les occasions comme nous l'avons malheureusement fait en 1948 ou en 1967 (12). »

L'ennemi de mon ennemi est mon ami, dit l'adage. Voilà que Pierre-André Taguieff accuse pêle-mêle de « judéophobie » islamistes, antisionistes, gauchistes, altermondialistes et - air connu - juifs en proie à la haine d'eux-mêmes. Ex-chargé de mission auprès de M. Laurent Fabius à Matignon, Jacques Tarnero brode sur « l'habillage neuf, relooké des mots du progressisme, qui donne à la vieille passion antijuive une saveur acceptable, presque vertueuse (13) ». Et, Alain Finkielkraut lâche : « Autrefois, Sartre disait : "Tout anticommuniste est un chien." Aujourd'hui, de Télérama au Monde diplomatique, on dirait : "Tout juif sioniste est un chien", "Tout juif non antisioniste est un chien", ce qui revient à dire : "Tout juif est un chien, sauf Rony Brauman" (14). »

Pour Staline, la fin justifiait les moyens. Apparemment, il ne manque pas d'émules parmi les fanatiques de M. Sharon, qui ont créé des dizaines de sites Internet, souvent scandaleux. L'un d'eux « rectifie » des dépêches de l'AFP, remplaçant - entre autres - l'expression « territoires occupés » par « Eretz Israël occidentale », qualifiant les Palestiniens de « nuisances » et leur assassinat de « neutralisation »...

Le site la Mena excelle dans la dénonciation de journalistes. A l'extrême droite, outre SOS-racaille, Amisraelhai.org appelait à « boycotter toutes les vermines antijuives », y compris des juifs « renégats » marqués d'une étoile de David et promis à « un bon coup de batte de base-ball sur la mâchoire (15) ». Un conseil que le Betar et la Ligue de défense juive, liée au parti Kach, interdit en Israël, n'avaient pas attendu : la longue liste des agressions qu'on leur impute s'est enrichie lors de la manifestation du CRIF, le 7 avril 2002, quand 400 à 500 personnes - selon le préfet de police - attaquèrent le cortège de La Paix maintenant, poignardèrent un commissaire et ratonnèrent allégrement...

D'autres militants manifestent devant des médias « ennemis », comme l'AFP, Libération ou France 2. Rue Claude-Bernard, ils ont badigeonné « Le Monde = antisémite » et « Plantu = nazi ». Certains se spécialisent dans le harcèlement par lettres ou mels : « Après certains articles, j'en reçois de dix à cinquante par jour, dont les deux tiers d'insultes et de menaces, souvent en des termes identiques, donc orchestrés », témoigne Sylvain Cypel. Qui raconte aussi comment, interviewé par la Télévision juive française (TFJ) sur ses révélations concernant un réseau d'espionnage aux Etats-Unis, confirmées depuis par le quotidien Yediot Aharonot, il eut la surprise de voir sa « performance » commentée ensuite, à l'antenne, hors de sa présence, par un psychologue chargé de révéler son « profil » de juif haineux de soi !

Six procès en six mois... tous perdus Mais le dernier chic, c'est le procès. Champion toute catégorie, Gilles-William Goldnadel, président d'Avocats sans frontière (qui, contrairement à l'association éponyme, ne s'intéresse guère au tiers-monde), ne craint pas le grand écart : auteur du Nouveau bréviaire de la haine (16) (antijuive), il n'a pas hésité à défendre le bréviaire de la haine (antimusulmane) d'Oriana Fallaci. Au total, le tableau de chasse des avocats ultrasionistes compte six procès en six mois, tous perdus...

Pourquoi transformer les médias en boucs émissaires, responsables des violences antisémites ? Pour contraindre les journalistes à l'autocensure, et leurs patrons à la censure ? Une étude minutieuse montrerait qu'ici ou là, la prudence tempère désormais la quête de vérité. Ainsi Libération a publié plusieurs enquêtes sur l'antisémitisme des jeunes Beurs, mais aucune sur le racisme anti-arabe parmi certains jeunes juifs français. Cependant, les manipulateurs espèrent plus, cette fois : la tête de certains professionnels, jugés particulièrement dangereux.

« Certains veulent me faire virer, et ils ne s'en cachent pas », confie Charles Enderlin. En Israël, menacés durant la première année de l'Intifada, le correspondant de France 2 et les siens durent déménager. Et voilà qu'à Paris des centaines de manifestants se sont rassemblés devant le siège de France Télévision pour lui remettre le « prix Goebbels ». Son crime ? Avoir témoigné de la mort du petit Mohamed Al-Doura dans les bras de son père. Depuis que le général Giora Eiland a reconnu l'origine israélienne du tir (17), la Mena ne savait qu'inventer : faute d'avoir pu prouver que le feu provenait des positions palestiniennes, elle assure que l'enfant serait... vivant ! « Cette affaire n'est qu'un prétexte, conclut Enderlin. Ces gens ne supportent pas qu'un journaliste franco-israélien fasse son travail honnêtement. D'ailleurs, jamais personne n'a porté plainte contre moi. »

Producteur et animateur de l'émission « Là-bas si j'y suis », sur France Inter, Daniel Mermet sort blanchi de deux procès intentés par l'association de Me Goldnadel, la Ligue internationale contre la racisme et l'antisémitisme (Licra) et l'Union des étudiants juifs de France (UEJF). D'abord accusé d'antisémitisme pour des messages d'auditeurs critiquant fortement la politique du gouvernement israélien, Mermet a fait reconnaître par le tribunal que les émissions incriminées exprimaient « certaines préférences », mais « indépendamment de toute considération raciale ». La seconde affaire relevait du grotesque : les plaignants poursuivaient pour « provocation à la haine raciale » la rediffusion d'une série d'émissions de 1998... grâce auxquelles, pourtant, l'ancien médecin nazi d'Auschwitz Hans Münch, acquitté après la guerre, avait été enfin condamné !

Victorieux, Mermet s'avoue pourtant blessé - au point d'écrire un livre intitulé Salir un homme. Car il a vécu cette double épreuve comme « une tentative d'assassinat moral. Et professionnel : la première démarche de ces gens auprès de la direction de Radio France atteste qu'ils entendaient me faire virer ». Pourquoi ? « Dans un univers médiatique dépourvu d'esprit critique, mon émission offre un point de repère. Il fallait donc nous tailler un costard "antisémite de gauche". » Mais la justice a tranché. « Même battus, mes persécuteurs intimident les journalistes. A preuve, la toute petite couverture de ces procès. Une attaque aussi carabinée contre la liberté d'expression exigeait une formidable levée de boucliers. » Reste que le site labassijysuis.org a recueilli 22 000 signatures - plus 5 000 par lettres - au bas de la pétition en faveur de Mermet...

Autre cible privilégiée : Pascal Boniface, le directeur de l'Institut de recherches internationales et stratégiques (IRIS). Dans une note adressée à la direction du Parti socialiste, puis dans une tribune du Monde (18), il met en garde la « communauté juive » contre le risque de voir se créer une « communauté d'origine arabe et/ou musulmane » organisée, sachant que la seconde représenterait dix fois plus de mandants potentiels... « Il serait donc préférable pour chacun de faire respecter des principes universels et non le poids de sa communauté. »

Maladroitement formulée, mais de bon sens, cette réflexion lui vaut une véritable persécution. L'ambassadeur d'Israël en personne le cloue au pilori (19). Me Goldnadel - toujours lui - et Clément Weill-Raynal, président de l'Association des journalistes juifs de la presse française (sic), appellent les membres du conseil d'administration de l'IRIS à démissionner, sans guère de succès. Début novembre, certains exigeront même - vainement - sa démission. Jean-François Strouf, du Consistoire de Paris, s'en mêle, attribuant à Boniface la défaite du candidat Jospin ! Dans le droit-fil de sa récente radicalisation, L'Arche consacre trois pages à « Docteur Pascal et Mister Boniface ». Valeurs actuelles voit dans sa démarche la « clé des agressions(20) ». Pour ne rien dire de la tentative de cabale montée contre lui au sein du Parti socialiste, où sa note avait été bien accueillie au plus haut niveau... « Me traiter d'antisémite est ignoble. Et dangereux, ajoute Boniface - allusion aux menaces de mort reçues. Ce qui est incroyable, c'est le décalage entre mes écrits et ces attaques. J'ai l'impression d'être victime d'une fatwa. »

Alexandra Schwartzbrod a pris ses fonctions de correspondante de Libération à Jérusalem juste avant la seconde Intifada. Elle a dû apprendre vite - « et bien », précise Enderlin. Pourtant, elle va regagner Paris ce mois-ci. Gênés, ses collègues font état de « problèmes politiques et professionnels ». Coïncidence ? La Mena l'accusait systématiquement depuis janvier 2002 d'« incitation à la haine ethnique » et de « propagande anti-israélienne », jusqu'à ce que, le 14 juillet, une dépêche claironne : « Alexandra Schwartzbrod s'en va ! Ce sont nos amis à Libération qui nous ont confirmé la rumeur avec une satisfaction certaine. » Et de raconter par le menu les discussions internes qui aboutirent au rappel de la correspondante et à son remplacement...

Diffamez, diffamez, il en restera toujours quelque chose. Conformément au vieil adage, le cocktail de calomnies et de propagande dont les organisateurs de cette campagne ont régalé maints journalistes a bien sûr laissé des traces. Sans pourtant tromper l'opinion, au contraire : selon un sondage inédit, d'octobre 2000 à avril 2002, la « sympathie » est passée pour les « positions israéliennes » de 14 % à 16 %, et pour les « positions palestiniennes » de 18 % à 30 % (21). En cas de conflit militaire, 31 % des sondés en attribueraient la responsabilité aux autorités israéliennes (contre 20 % en octobre 2000), et 12 % aux autorités palestiniennes (contre 14 %). Enfin, 47 % jugent l'attitude des médias « objective » (56 % en octobre 2000), 16 % « trop favorable aux positions israéliennes » (contre 9 %) et 14 % « aux positions palestiniennes » (contre 9 %).

Cinglant, cet échec provoque d'ailleurs de premières hésitations. Lors de la provocation contre Charles Enderlin, le CRIF s'est démarqué de ses ultras. Dans le nouveau procès, intenté cette fois à Edgar Morin, Danielle Sallenave et Sami Naïr, Me Goldnadel doit se passer de la Licra et de l'UEJF. Un temps en pointe dans la dénonciation des intellectuels juifs critiques (22), Marianne est revenue à plus de raison. Les démocrates, les hommes de gauche juifs auraient-ils enfin compris qu'ils ne peuvent plus, au nom de la lutte contre l'antisémitisme, cautionner l'idéologie et les agitateurs de l'extrême droite ? Il est temps en tout cas d'en finir avec cette situation où - pour citer la Lettre ouverte aux juifs de France(23) de M. Elie Barnavi - « les extrémistes clament leur extrémisme, sans doute parce qu'ils en sont inconscients. Les autres, c'est-à-dire l'immense majorité, chuchotent ».

Notes

(1) 8 novembre 2001.

(2) Témoignage chrétien, Paris, 6 juin 2002.

(3) Le Figaro, Paris, 23 septembre 2002.

(4) Les citations non référencées sont extraites d'entretiens réalisés au cours de cette enquête.

(5) Le Bund, né en Russie, dans la clandestinité, en 1897, est une formation juive socialiste non sioniste.

(6) Lire « Juifs de France en quête d'identité », Le Monde diplomatique, août 2002.

(7) Haaretz, Tel-Aviv, 22 avril 2002. Dans le même numéro, Pierre-André Taguieff dit de Jean-Marie Le Pen : « Personne n'a jamais été capable de l'identifier sans équivoque comme un antisémite. »

(8) Le Parisien, Paris, 28 août 2002.

(9) Jeune Résistance, Paris, n° 25, hiver 2001.

(10) Lire René Monzat, « L'étonnant parcours d'Alexandre Del Valle », Ras l'Front, Paris, avril 2002.

(11) Le Figaro, 16 octobre 2002. Voir Le Totalitarisme islamiste à l'assaut des démocraties, Editions des Syrtes, Paris, 2002.

(12) Editorial de la radio Arouts 7, 11 août 2002. Consulter le site www.a7fr.com

(13) Le Figaro, 16 janvier 2002.

(14) Intervention à la journée « Le sionisme face à ses détracteurs », Paris, 13 octobre 2002. Alain Finkielkraut a par ailleurs, comme Alexandre Adler, témoigné à charge contre Daniel Mermet.

(15) Cf. Le Monde, 23 août 2002.

(16) Ramsay, Paris, 2001.

(17) Haaretz, 25 janvier 2002.

(18) Le 4 août 2001.

(19) Le Monde, 8 août 2001.

(20) 7 décembre 2001.

(21) Enquête BVA pour la Revue d'études palestiniennes.

(22) Voir notamment les numéros du 5 novembre 2001 et du 28 janvier 2002.

(23) Stock-Bayard, Paris, 2002.

Sainte alliance fasciste sur le Net
Après deux ans d'enquête, le MRAP révèle l'alliance sur le Web de l'extrême droite classique et des extrémistes sionistes. Décryptage.
Au début de l'année, une dizaine de mosquées avaient été barbouillées en bleu, blanc, rouge. Derrière cette " action ", les Comités-Canal-Résistance, du nom d'une radio en ligne où, après l'interview du webmestre du site violemment raciste SOS-Racailles devait venir s'épancher l'extrémiste Alexandre Del Valle. Il n'aura pu le faire, puisque ce site, comme une trentaine d'autres, pâtira de la fermeture en mars dernier de leur hébergeur, Liberty-web.net, proposant aux fachos de tout horizon le gîte et l'anonymat.
Après deux ans d'enquête et une quinzaine de plaintes, le MRAP a décidé de mettre en lumière cette galaxie de sites infamants, de forums où l'appel au meurtre le dispute à la diffamation. " Mais où, plus étonnant, on assiste à une alliance objective entre une extrême droite classique - néonazis, catholiques intégristes... - et des extrémistes sionistes face à un ennemi commun : l'Arabe, le musulman ", dénonce Gérard Kerforn, membre du bureau national du MRAP.
Ainsi, aux côtés de sites nationalistes ou néonazis comme radikalweb (anciennement hébergés par Front 14), on trouve des sites d'extrémistes sionistes comme aipj.net ou amisraelhai.org (qui avait fait parler de lui en accolant des étoiles de David à côté des noms à consonance juive dans une pétition appelant au boycott des produits israéliens), ou encore des sites violemment racistes s'attaquant à des organisations comme SOS-Racailles...
C'est face à l'inertie " de la police, de la justice, mais aussi de personnalités que l'on retrouvait jusqu'ici à nos côtés - alors qu'en deux ans on a vu plusieurs centaines de milliers de messages racistes sur ces sites ! - que l'on a décidé d'alerter l'opinion publique ", explique Mouloud Aounit.
Tout est parti, en 1999, de la rencontre entre un pirate informatique surnommé " caméléon " et une poignée de racistes sur un forum Internet. Caméléon avait en commun avec ces nazillons d'en avoir été chassé, le premier pour avoir tenté d'y vendre faux papiers et logiciels piratés, les autres pour leurs propos. En essayant de pourrir ces forums au nom de la lutte contre la " cenSSure ", ils ont très vite découvert les joies de l'anonymat grâce à des logiciels. Que Caméléon s'est fait un plaisir de diffuser en créant " cameleon.org ".
Très rapidement, le pirate a vu que les fachos en ligne étaient un marché juteux, proposant un hébergement anonyme pour leur site. Et il transmettra le flambeau en juillet 2001 à un autre administrateur - vraisemblablement réfugié en Russie - qui montera Liberty-web.net. Rencontres incongrues entre nazillons, sionards et autres extrémistes... Mais, après quelques vains appels aux meurtres et à la guerre civile, " l'alliance contre nature " - comme la qualifie Mouloud Aounit - s'effondrera avec la fermeture du site. Ce qui ne veut pas dire que ces basses ouvres n'ont pas trouvé de repreneurs, un obscur membre du MNR proposant même la reformation des anciens de SOS-Racailles au sein d'une vitrine " légale " !
Au MRAP, on assure que " l'on ne vise pas l'outil Internet ". Pas sûr que le CRIF qui demande le renforcement de la législation pour lutter contre les sites racistes l'entende de la même manière : on se rappelle qu'elle avait été la stratégie liberticide et somptuaire de la LICRA et de l'UEJF contre Yahoo. " On ne veut qu'une seule chose, martèle Gérard Karforn. C'est que l'équation " Arabe = musulman = intégriste " et celle selon laquelle " juif = sioniste = extrémiste " n'aient plus droit de citer. "
Sébastien Homer

Radio Méditerranée victime de l’extrémisme juif
Dans la nuit de jeudi à vendredi, les locaux de Radio Méditerranée ont été saccagés. Les vitres brisées à coup de battes de base ball, des slogans « Vive Israël » accompagnés de l’étoile de David sont peints de part et d’autre de l’entrée de la radio. Un acte de vandalisme suscitant l’émotion et la révolte chez les auditeurs et auditrices de Radio Méditerranée qui se sont rassemblés samedi 7 décembre devant les locaux.

De nombreuses personnes ont exprimé leur soutien devant les locaux saccagés. Parmi eux Mr Larbi Kechat, recteur de la mosquée adda’wa dans le 19ème arrondissement de paris, est venu spécialement apporté son appui à Mr Mathlouti, directeur de la radio. Un geste qui fait « chaud au cœur »…

« Halte aux actes terroristes »
L’appel est lancé. Un communiqué par les auditeurs, diffusé sur Islamya.net, interpelle « les autorités françaises et le CSA pour qu’ils condamnent vivement les agissements de ces groupes (…) Nous lançons un appel pour exiger la protection de Radio Méditerranée et appelons tous les défenseurs de la liberté d’expression à se joindre à nous pour sauvegarder cet espace d’expression multiple ». Radio Méditerranée est une radio connue pour ses positions en faveur du peuple palestinien, qui dénonce les actes militaires de l’armée d’Israël menés dans les territoires occupés ainsi que la politique du gouvernement Bush dans la région du Moyen Orient. Des positions qui sont loin de plaire à certains groupes…
Ces groupes qui sont « à bout d’arguments » et qui s’expriment « par la violence », une violence « lâche et abjecte » et qui n’empêchera pas « le triomphe de la vérité », a répliqué Tawfik Mathlouti sur les ondes de Radio Méditerranée. Et d’ajouter « ces actes terroristes, ne nous fait qu’aiguiser notre courage notre détermination, notre volonté à continuer, ceux-ci ne peut que nous conforter nous donnant le sentiment que nous sommes sur la bonne voie. »

Un acte qui n’est pas isolé.
Ce genre de vandalisme, s’adressant directement aux défenseurs d’une justice au Proche-Orient, n’est malheureusement pas un cas isolé. Le dimanche 7 avril 2002, lors d’une manifestation juive pour soutenir l’état d’Israël, un commissaire de la préfecture de police avait été poignardé par un groupe d’extrémistes juifs. Reporter Sans Frontière avait même déposé plainte contre les nombreuses agressions envers les journalistes qui couvraient cette manifestation. La librairie Envie de lire à Ivry, abritant la section parisienne de l'Association des Palestiniens de France, a été dévasté. Le CBSP (Comité de Bienfaisance et de Solidarité pour la Palestine) a lui aussi vu ses locaux saccagés et son site Internet www.cbsp-france.org a été 2 fois piraté. Des inscriptions : « La terre d'Israël au peuple d'Israël !» signé « Betar » ont été à plusieurs reprises taguées sur les vitrines des commerçants musulmans…
Saphirnet.info - Nicolas Mom - 9 Décembre 2002 - http://www.saphirnet.info/article.php?id=388

Graffitis à caractère haineux à l'Université Ryerson

Des graffitis antimusulmans ont été découverts à l'Université Ryerson en juin dernier, sur les murs de la salle multiconfessionnelle de l'établissement.

La Fédération arabe du Canada a précisé que les slogans haineux étaient accompagnés d'étoiles de David et qu'ils indiquaient que les musulmans devaient mourir.

L'université est sortie de son mutisme et a confirmé ces actes de vandalisme, après qu'un groupe d'étudiants musulmans l'ait accusée d'étouffer l'affaire. La Fédération arabe du Canada appelle l'établissement à dénoncer les crimes haineux.

Les policiers torontois et les membres de la sécurité du campus de l'Université Ryerson poursuivent leur enquête dans ce dossier.

Radio-Canada - 25 juillet 2004 - http://radio-canada.ca/regions/Onta...s-ryerson.shtml

Sans compter que la communauté juive accuse souvent les Musulmans alors qu'il s'agit de FAUSSES AFFAIRES :
- l'incendie du lycée de Gagny qui était une arnaque à l'assurance (L'Express), la communauté juive avait accusé les Maghrébins
- Le rabbin Fahri qui s'est auto-mutilé et a accusé un Maghrébin
- Alex Moïse qui a été condamné par le Tribunal pour s'être auto-envoyé des lettres de menaces antisémites et avait accusé des Maghrébins
- l'agression d'Epinay où la victime (parmi 8 autres non-juives) avait menti en disant que l'agresseur avait crié "Allah Ouakbar"
- l'affaire du RER D où le Crif avait accusé les "Nazis des banlieues" et appelé les Imams (!) à intervenir alors que l'agression était totalement bidon...

Je vous mets la liste des actes ANTI-MUSULMANS :

- La mosquée de Rillieux Lapape (Lyon) a été victime d'un incendie criminel (31 décembre 2002)
- La mosquée de Dunkerque a été incendiée (26 novembre 2003)
- Une boucherie hallal en Corse-du-Sud a été victime d'un attentat à la bombe (1er décembre 2003)
- Des cocktails Molotov ont été lancés sur la mosquée d'Avignon (13 décembre 2003)
- La mosquée de Châlons-en-Champagne a été victime de dégradations à caractère raciste (croix gammées, injures) (26 décembre 2003)
- Deux mosquées en Haute-Savoie ont été incendiées (6 mars 2004)
- Un objet incendiaire a été lancé sur un lieu de culte musulman à Vecqueville en Haute-Marne (29 mars 2004)
- Des cocktails Molotov ont été lancés contre la grande mosquée de Creil dans l'Oise (31 mars 2004)
- Des pierres tombales musulmanes ont été profanées par l'inscription de croix gammées à Cronenbourg (5 avril 2004)
- Deux salles de prières ont été vandalisées (incendie, croix gammées, lettre de menaces) à Hagueneau dans le Bas-Rhin (16 avril 2004)
- A Oberhausbergen, une entreprise de pompes funèbres musulmane a fait l'objet d'une tentatived'incendie et d'inscription de croix gammées (15 avril 2004)
- Des croix gammées et l'inscription « mort aux Arabes » ont été tracées sur la mosquée den Strasbourg, victime également d'un incendie (20 avril 2004)
- A Avignon, trois lieux de culte musulman, dont la mosquée située au quartier Saint-Léonard
(mais aussi les locaux rue Jean-Mantelet et rue Michelet à Perseigne) ont fait l'objet dedégradations diverses : vitres brisées, portes détériorées, injures racistes, menaces de mort, etc.
(27 avril 2004)
- Des croix gammées et des injures racistes ont été inscrites sur la mosquée de Saint-Just-Saint-Rambert (Loire) (3 mai 2004)
- Le drapeau du consulat du Maroc à Biguglia, une commune au sud de Bastia (Corse), a été enlevé et brûlé (23 mai 2005)
- Des inscriptions racistes ont été retrouvées sur les murs d'un collège du Haut-Rhin : "Hitler on t'aime", "Hitler nous t'attendons", à mort les Arabes", "vive la France" (4 juin 2004)
- Trois tombes musulmanes détériorées dans un cimetière marseillais (9 juin 2004)
- Plusieurs dizaines de tombes musulmanes profanées à Strasbourg (14 juin 2004)
- Croix gammées et inscriptions xénophobes ("la France aux Français", symbole nazi, etc.) dans un village alsacien (14 juin 2004)
- Une croix gammée et des inscriptions racistes faisant référence à Hitler ont été taguées le week-end dernier sur la mosquée de Lens (Pas-de-Calais) (17 juin 2004)
- Impacts de balles et des injures à caractère raciste peintes sur un mur la mosquée d'Escaudain (18 juin 2004)
- Environ 50 tombes musulmanes profanées au cimetière militaire de Haguenau (24 juin 2004)
- La mosquée de Nanterre recouverte d'inscriptions xénophobes (27 juin 2004)
- Attaque de la mosquée de Vigneux (29 juin 2004)
- Tentative d'attentat raciste en Haute-Corse (19 juillet 2004)
- Une voiture appartenant à un français d'origine marocaine incendiée en Corse (19 juillet 2004)
- Inscriptions nazies près d'un lieu de culte musulman en Alsace (20 juillet 2004)
- Des slogans nazis découverts sur une mosquée dans la Somme (30 juillet 2004)
- Quinze tombes militaires musulmanes profanées à Strasbourg (6 août 2004)
- Trois tombes musulmanes taguées dans un cimetière de l'Yonne (10 août 2004)
- Nouvel attentat raciste en Corse (12 août 2004)
- Attentat contre la voiture d'une famille originaire du Maroc à Bastia (14 août 2004)


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Asunto: 
Pas tout à fait vrai !
Autor: 
Jean Voyne
Fecha: 
Mié, 2004-08-18 21:38

Fake:"Il ne faut pas se leurrer les Musulmans en France n’ont aucun allié. Les ultra-sionistes se sont depuis longtemps alliés à la mouvance d’extrême-droite classique (FN, MNR, Unité Radicale, Royalistes…). Ils étaient d’ailleurs à l’origine des sites racistes de la nébuleuse SOS Racaille.".

Ici trois phrases, deux vérités et un mensonge (pas nécessairement volontaire de ta part). Je m'explique.

C'est vrai que les Musulmans en France sont relativement isolés. Je dis relativement car encore certains juifs essayent de tirer profits d'eux, en les montant contre les nationaux. Vice et versa. Les sionistes ne sont pas fous. Si une alliance venait à se faire entre les nationalistes français (que tu qualifies gratuitement et sans connaissance de cause d'extrême-droite) et les pro-palestiniens musulmans ou non, ils savent qu'ils en mangeraient toute une. Et avec raison, ils tentent par tous les moyens de tirer des alliances stratégiques. Plusieurs fois, SOS-Racaille a essayé de séduire les identitaires d'U-R, sans succès.

Certains plus exités que d'autres sont tombés dans le piège, c'est malheureux. Je suis natio et je le déplore, vous pouvez me croire. Toutefois, ils sont tellement enragés qu'ils sont au bord de se démasquer, de montrer leur vrai visage.

D'autre part, tu dis que Unité-Radicale ést pro-sioniste d'extreme-droite. C'est une faute grave. En effet, aux présidentielles de 2002, juste avant l'attentat maqué contre Chirac, leur slogan était: "A Paris comme à Gaza intifada !"... À l'époque je fréquentais leur site www.unite-radicale.com et les discussions et articles étaient TOUS farouchement pro-palestiniens. U-R a même consacré à sa revue militante "jeune résistance" un dossier complet intitulé "contre le sionisme". Ton histoire de collusion Unité-Radicale versus SOS-Racaille est donc fausse.

Pour preuve. À l'époque, j'ai écrit à ce pauvre pleutre d'Alexandre Attali pour savoir pourquoi il critiquait tant la cause palestinienne et identitaire en France. Il m'a répondu à peu près comme ça, que Unité-Radicale est un groupe de collabos et qu'ils méritaient d'avoir été fermés ! Je lui ai répondu qu'il perdait son temps à essayer de faire dérouter la mouvance identitaire dans le giron sioniste... Que dieu ait son âme, il déambule maintenant en tôle. Bien fait pour lui !

Pour vous convaincre, c'est bien l'UEJF - union des étudiants juifs de France - mouvement étudiant ultra-sioniste et pro-israel - qui a demandé la dissolution d'Unité-Radicale après des autorités françaises, et ce après le faux coup d'état manqué contre Chirac. Rien qu'à lire la lettre ouverte à Yasser Arafat suffit pour comprendre qui ils sont et quoi ils veulent...

http://www.rkhfm.com/uejf_lettre.html ---- Une bande de faussaires malhonnêtes et hypocrites.

Pour avoir déjà rencontré des gens au sein de l'organisation d'ex-UR, aujourd'hui Bloc Identitaire, je peux te confirmer hors de tout doute que Maxime a été manipulé par des forces extérieures au mouvement. Certains proches de Brunerie disent que c'était des flics ou peut-être meme des gens de la milice juive en France. Dans les derniers jours avant le coup d'état, des amis proches de Maxime ont témoigné que ce dernier avait eu des fréquentations très bizarres avec des gens inconnus du milieu et qu'il aurait avouer se préparer pour un grand coup, sans étaler exactement ses intentions... On est pas loin du Big Brother, mes amis. Ça pue la manipulation sioniste ou de la police.

On peut s'entendre sur une chose: Brunerie était un type faible, voir meme extrêment manipulable pour avoir ainsi tombé dans le panneau tendu. Tuer le président à 500 pieds avec une 22 avec deux flics derrière toi... hummmmm !

Enfin, ça a permis de fermer en toute légalité unité-radicale antisioniste et de faire passer, encore une fois, les natios pour des sales fachos. Alors que ces fachos-là étaient identitaires et pro-palestiniens !!!

salutations identitaires européennes et pro-palestiniennes.


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