Multimedia
Audio
Video
Photo

Rectification concernant les propos diffamatoires d’animateurs de CHOI aux dépends du groupe GFK et de Quebecpunkscene.net.

Dany, Lunes, Agosto 9, 2004 - 14:40

Quebecpunkscene.net et GFK

Rectification concernant les propos diffamatoires d’animateurs de CHOI aux dépends du groupe GFK et de Quebecpunkscene.net.

Communiqué de presse – Pour diffusion immédiate

Québec, 9 août 2004 - Le groupe GFK et Quebecpunkscene.net ont décidé de dénoncer conjointement les propos diffamatoires et la désinformation faite, sur les ondes publiques, par certains animateurs de CHOI 98,1 depuis un peu plus d’une semaine.

Premièrement, lors de l’émission matinale du lundi 2 août, des propos ont été tenus par les animateurs à l’effet que le groupe GFK aurait volontairement déchiré des pétitions de CHOI sur scène lors du spectacle du samedi 31 juillet passé, à l’occasion du festival Envol et
Macadam. Nous désirons rectifier la situation car en aucun cas, ceux que l’animateur-vedette Jean-François
Fillion nomme « imposteurs » et « anti-démocrates » n’ont agit de la sorte. Nous trouvons déplorable que de tels mensonges soient avancés sur les ondes. Nous avons
l’intégralité des vidéos du spectacle et il nous fera un grand plaisir de vous les fournir sur demande.

Deuxièmement, selon leurs dires, le chanteur de GFK, Jessy Baron, aurait proféré des insultes lors de la manifestation organisée par Genex communications. En aucun temps monsieur Baron n’était présent à ladite manifestation. Une fois de plus, les animateurs de la station font acte de désinformation. Toutefois, il est vrai que, depuis le début, le groupe GFK et Quebecpunkscene.net supportent l’initiative de pétition appuyant la décision du CRTC.

Troisièmement, Denis Gravel, lecteur de nouvelle de l’émission de J.-F. Fillion, a affirmé enonde le fait que plusieurs groupes auraient décidé de se retirer du site Quebecpunkscene.net afin de protester contre la position prise par les opérateurs de ce site. Or, ceci est plutôt loin de la vérité alors que deux seuls groupes ont demandé d’être retiré et ce, sur un total de 706. Nous avons, au contraire, reçu des appuis de taille, notamment de l’organisation Fierté Québec et la Coalition des organismes communautaires québécois de lutte contre le Sida.

Quatrièmement, lors de l’émission Le Retour Gilles Parent du mercredi 4 août 2004, l’animateur Gilles Parent a fait allusion au fait que des membres de Quebecpunkscene.net
auraient exercé de l’intimidation à l’endroit de supporteurs de la station. Selon Martin Coutu de Quebecpunkscene.net : « Nous avons été très surpris d’apprendre sur leurs ondes que Quebecpunkscence.net aurait eu recours à la violence contre des sympathisants de la
station. En aucun temps, le site Québecpunkscene.net ou le groupe GFK n’a utilisé ou fait appel à la violence contre le personnel de CHOI ou les sympathisants de cette station. » À la lumière des rectifications présentées dans ce communiqué, Quebecpunkscene.net, le
groupe GFK et son chanteur Jessy Baron estiment que la station CHOI et ses animateurs, dont Jean-François Fillion et Gilles Parent ont une obligation morale de rectifier les faussetés répandues sur les ondes et de faire des excuses aux personnes et aux groupes salis par ces affirmations. Selon Jessy Baron, de GFK : « ce serait là un geste de savoir-vivre et de professionnalisme élémentaire de la part de ceux qui prétendent porter présentement le
drapeau de la liberté et de l’authenticité! […] des rétractations de la part des fautifs viendraient atténuer l’opinion de certains d’entre nous à l’effet que la liberté défendue par CHOI ces jours-ci n’est pas que la liberté de pouvoir diffamer… ».

Pour renseignements :
comm...@quebecpunkscene.net

www.quebecpunkscene.net


Asunto: 
La liberté... de cracher dessus!
Autor: 
martin dufresne
Fecha: 
Vie, 2004-08-13 22:05

Dur dur pour un-e militant-e progressiste de voir cinquante mille personnes défiler contre l’État, au nom de la Liberté... et de devoir s'en démarquer. Parce que la "liberté" réclamée est en fait celle de cracher sur les libertés fondamentales des autres, et notamment, dans le cas de CHOI, celles des femmes, des handicapés, de tous ceux que la nouvelle droite qualifie de « losers ».

La liberté sans l'égalité, cela s'appelle le privilège.

Que les politiciens-nes de tous partis tentent de récupérer le mouvement d'appui à CHOI-FM, ça se comprend -- après Dumont, Frulla et Charest, on a pu voir il y a quelques jours Bernard Landry quêtant des votes anti-fédéraux en parlant d’une « décision dure » pour des « dizaines de milliers de personnes amèrement déçues ». Sordide quand on sait à quel point Arthur, Fillion et Genex écoeurent de gens à Québec, ravis de les voir enfin contrés.

Mais ce qui est le plus lourd c'est que même entre nous, certains demeurent séduits par l’idée d’une liberté illimitée, enviant une telle mobilisation populaire. Pourtant ce genre de foules ne date pas d'hier; la défense des privilèges, accommodée à la sauce populiste, n'a jamais eu de difficulté à remplir les stades et les rues.

Et ça empire. Le projet de pouvoir agresser impunément revient dans l’air du temps, justifié par le sentiment qu'on s'est trop longtemps retenu du côté des dominants. «Je m’en fiche!» chantaient des fascistes italiens avant de poignarder des gens au hasard dans une rue de Milan la semaine dernière. (http://www.cmaq.net/fr/node/17806) L'indifférence a bien meilleur goût...

À Québec, une entreprise multimillionnaire, Genex, a choisi de se foutre plus ouvertement que d’autres des droits de ceux et celles que l'on gagne du fric à mépriser. J'espère énormément que ces ploutocrates de la propagande-haineuse-for-profit vont se planter dans leur recours contre la Loi canadienne des droits et libertés et son application par le Conseil de la radio-télévision canadienne; j'ai espoir qu'ils vont perdre au nom même des libertés qu’ils invoquent.

Il reste que leur arrogance et sa popularité savamment attisée auprès de la classe populaire témoignent d’un glissement de terrain social, la montée d’un nouveau droit du seigneur pour les vedettes les plus médiatisées, d'un assez terrifiant recul dans la lutte pour la justice sociale. Surtout quand on hésite à le critiquer.

CHOI avait pourtant été un des seuls médias à épingler les abus des nouveaux barons de la pègre du spectacle, les Gillet, Rozon, Cloutier et autres petits tyrans du poulailler québécois, d'autant plus oppresseurs que leur succès et la société du spectacle leur donne apparemment tous les droits.

C'est un des seuls médias à ne pas s'embarasser d'une langue de bois, comme Radio-Canada, notre "voix de la CIA", dans sa propagande haineuse quotidienne contre l'Islam, contre laquelle le CRTC ne lèvera sûrement pas le petit doigt...

Mais populisme n'égale pas solidarité populaire et CHOI se sert de son arrogance pour diffamer plutôt que critiquer et s'en tenir aux cibles les plus faciles pour mettre les rieurs de son côté.

Ce qui est en cause, donc, ce n'est pas une "liberté" qu'il faudrait défendre de l'État, comme le suggère le lourd silence d'une ex-gauche frileuse et elle aussi opportuniste, mais bien la liberté de Genex de cracher sur les nôtres.

On peut y reconnaître un "trip de gars" bien traditionnel, comme celui de hurler en sortant en gang d’un bar, de dévaler une rue résidentielle à grande vitesse en véhicule utilitaire sport bien polluant, et de « péter sa coche » quand ça leur tente.

On n'a pas suffisamment souligné la misogynie extrême qui constitue une des marques de commerce de Genex, avec son « dream team » pornographique affiché dans tous les milieux de Québec et ses insultes quotidiennes aux femmes en ondes.

Comme tant de conjoints agresseurs, les animateurs de cette politique autojustifiée tentent aujourd'hui de protéger leur prétendu "droit" à l’irresponsabilité de leur actes. Au nom du néo-libéralisme et sous prétexte que ce serait juste un show.

Ce n'en est pas un, justement; le char de leurs "droits" passe sur le corps de vrai monde.

À leur tour d’être perdants.

Martin Dufresne


[ ]

CMAQ: Vie associative


Collectif à Québec: n'existe plus.

Impliquez-vous !

 

Ceci est un média alternatif de publication ouverte. Le collectif CMAQ, qui gère la validation des contributions sur le Indymedia-Québec, n'endosse aucunement les propos et ne juge pas de la véracité des informations. Ce sont les commentaires des Internautes, comme vous, qui servent à évaluer la qualité de l'information. Nous avons néanmoins une Politique éditoriale , qui essentiellement demande que les contributions portent sur une question d'émancipation et ne proviennent pas de médias commerciaux.

This is an alternative media using open publishing. The CMAQ collective, who validates the posts submitted on the Indymedia-Quebec, does not endorse in any way the opinions and statements and does not judge if the information is correct or true. The quality of the information is evaluated by the comments from Internet surfers, like yourself. We nonetheless have an Editorial Policy , which essentially requires that posts be related to questions of emancipation and does not come from a commercial media.