Une organisation qui se veut et se fait synthèse entre le mouvement révolutionnaire général, la mise en place dès aujourd'hui d'alternatives radicales ou contre-pouvoirs, des contre-cultures et des luttes radicales contre le capitalisme, le patriarcat, le fascisme, le racisme...
Une organisation dont je pense nous gagnerions à nous inspirer malgré ses limites potentielles
Cette publication est un collage de certains de leurs textes de présentation et le titre est de moi
"Contrairement à la position défensive qu'adoptent le plus souvent les mouvements et groupes contestataires, nous posons que la véritable résistance passe par la création, ici et maintenant, de liens et de formes alternatives par des collectifs, groupes et personnes, qui, au travers de pratiques concrètes et d'une militance pour la vie, dépassent le capitalisme et la réaction [...], dès lors, résister c'est créer." Manifeste de Buenos Aires
Présentation
du réseau No Pasaran
Le Réseau No Pasaran est issu du mouvement antifasciste radical. Son analyse de la montée de l'extrême droite et des idéologies xénophobes, sécuritaires et autoritaires, et son expérience de lutte antifasciste l'ont amené à élargir son champ d'intervention.
Le Réseau No Pasaran combat toutes les formes de domination : capitalisme, racisme, patriarcat, aliénation, apartheid social, répression… Il lie étroitement se réflexion - sur le système dominant et sur l'élaboration d'alternatives - et ses revendications aux pratiques militantes rupturistes qu'il développe. S'il agit ici et maintenant, de manière radicale et contribue à élaborer des espaces de contre-pouvoir, il se place aussi dans une perspective révolutionnaire.
Ni organisation partidaire, ni structure figée, le Réseau No Pasaran se compose de groupes et collectifs fédérés entre eux à travers l'hexagone. Il fonctionne sur un mode libertaire.
Partie prenante de la lutte internationale contre le capitalisme et toutes les formes d'autorités, il développe échanges et actions avec des groupes de nombreux pays. Il s'inscrit dans un large mouvement d'émancipation politique, économique, social et culturel pour lequel résister c'est créer.
Histoire du réseau No Pasaran
Quand l'antifascisme mène à l'anticapitalisme
Issu du regroupement de divers collectifs, le réseau No Pasaran se situe dans la continuité du mouvement antifasciste radical, né au milieu des années 80 pour lutter contre le développement des idéologies autoritaires et sécuritaires, dont le Front Natioanl est l'un des vecteurs politiques.
En 1986 est fondé par des militants libertaires le groupe Reflex, éditeur de la revue Reflexes. A la différence des autres organisation libertaires, Reflex affirme que le FN n'est pas un fait passager ;il va s'inscrire durablement dans le paysage politique et gangréner idéologiquement la société. Dans les 84-90, il y a une éclosion des Scalp (Section Carrément Anti-Le Pen) et d'autres groupes antifascistes qui se réunissent en 1988 pour constituer la Coordination Nationale Anti-Fasciste (CNAF). Mouvements de jeunesse très liés à la scène du rock alternatif, les Scalp auront du mal à se structurer durablement et la CNAF disparaît à la fin des années 80.
Après une crise identitaire et politique - l'antifascisme est nécessaire mais pas suffisant, la volonté de refonder un réseau parmi les groupes antifascistes et alternatifs se matérialise en 1992 par la création du réseau No Pasaran.
Notre anticapitalisme
pour un autre futur
Face aux inégalités Nord/Sud croissantes, à la marchandisation de nos vies, à l'hégémonie de l'économie et à la centralité aliénante de la valeur travail dans l'organisation sociale, le Réseau No Pasaran se donne pour objectif de porter la contestation de la société marchande à travers un anticapitalisme révolutionnaire.
Nous ne croyons pas à l'aménagement d'un capitalisme à visage humain géré par un collège de « citoyens » éclairés, mais nous visons à une émancipation totale.
Notre lutte passe donc par la dénonciation des mécanismes institutionnels opaques de la mondialisation marchande - lutte qui implique notre présence dans les contre-sommets internationaux (Cologne en mai 1999, Prague en septembre 2000, Nice en décembre 2000, Gênes en juillet 2001, Bruxelles en décembre 2001, Barcelone 2002...). Si ces mobilisations permettent de mettre en œuvre des revendications concrètes comme la mise en place de transports gratuits, et favorisent les relations internationales entre groupes militants, on ne saurait s'en contenter. Nous considérons l'anticapitalisme comme une lutte quotidienne pour la réappropriation de nos vies. Par notre action locale, nous visons au renforcement des dynamiques de résistances dans les différents espaces sociaux (quartiers, universités, usines...) et à l'élaboration de contre-pouvoirs (squats, centres sociaux, universités populaires...).
Nous nous retrouvons dans des pratiques de lutte coordonnées à la base avec des partenaires partageant nos valeurs, nos choix politiques et nos modes d'action directe, comme les différentes composantes du mouvement libertaire (CNT, Fédération anarchiste, Alternative libertaire, mouvement autonome). Nous luttons avec des associations telle AC ! au sein du mouvement des chômeurs et des précaires et de résistance à l'offensive patronalede « refondation sociale » (Pare, retraite, assurance maladie...) et mettons en avant des revendications concrètes comme un revenu garanti déconnecté de l'emploi et la gratuité des services collectifs sans condition d'âge ni de nationalité.
Combattre le capitalisme nécessite aussi de mettre en place des alternatives, de révolutionner les rapports sociaux, de détruire les valeurs dominantes (individualisme, consumérisme, productivisme...) pour construire une société fondée sur la liberté, la démocratie directe, la solidarité, l'autogestion, l'égalité…
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