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Cuba : le pouvoir au peupleMichael Patrick..., Jueves, Julio 15, 2004 - 19:42 (Analyses)
Radio Havane Cuba
Le Pouvoir Populaire, nom que nous avons donné à notre système de démocratie participative, vient d'avoir 30 ans et il est perfectionné en permanence. Cuba : le pouvoir au peuple 13 juillet) Le Pouvoir Populaire, nom que nous avons donné à notre système de démocratie participative, vient d'avoir 30 ans et il est perfectionné en permanence. Il y a 30 ans, l'application d'un système de gouvernement unique au monde en raison de son caractère éminemment populaire commençait à Cuba par la province de Matanzas, à quelque 100 km à l'Est de La Havane. Il s'agissait d'un exercice de démocratie à caractère vraiment participatif qui a ensuite été étendu à tout Cuba. C'est un système qui va au-delà des frontières étroites et limitées de la démocratie formelle occidentale. C'est un système du gouvernement du peuple qui, comme le signale Ricardo Alarcon, Président de l'Assemblée Nationale, dans son livre " Cuba et la lutte pour la démocratie " est basé sur des principes profondément démocratiques : proposition des candidats par la population, élection à bulletin secret, obligation pour les élus de rendre compte de leur action à leurs électeurs, liens étroits entre l'élu et la population et possibilité de révocation des élus. Tous les Cubains âgés de plus de 16 ans ont le droit de vote. Les listes électorales sont affichées dans des lieux publics et elles sont systématiquement mises à jour. L'inscription est automatique. Aucun électeur n'en est exclu mais le vote n'est pas obligatoire. Les candidats ne sont pas proposés par le Parti Communiste. Ils sont proposés au cours d'assemblées de quartier. Toute personne a le droit de proposer un ou plusieurs candidats et d'être proposé. Il n'y a pas comme dans d'autres pays de campagne électorale pleine de promesses qui ne sont pas tenues la plupart du temps. Les candidats sont proposés sur leur lieu de résidence uniquement en raison de leurs mérites personnels et de leur engagement à servir les électeurs devant lesquels ils sont tenus de rendre compte périodiquement de leur travail. Ils ne perçoivent aucune rémunération découlant de leur mandat. " Dans le monde il y a des tonnes et des tonnes de promesses que personne n'a eu l'intention de tenir même pas au moment de les faire " souligne Ricardo Alarcon dans son livre. " Dans notre cas, personne ne promet rien à personne et il serait incorrect de le faire en ce qui concerne des avantages matériels pour qui que ce soit. La solution de nos problèmes ne dépend pas de promesses démagogiques, mais des résultats des efforts, du sacrifice de tous ". Bilan donc de ces 30 ans de Pouvoir Populaire ? Participation de plus en plus massive de la population aux décisions politiques, économiques et sociales et, le plus important, des résultats concrets dans les domaines les plus divers de la vie des Cubains malgré l'hostilité renforcée du gouvernement étasunien. L'étau de Washington n'a réussi à écraser ni la Révolution des Cubains ni leur modèle de démocratie.
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