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LA SANTÉ DES LANAUDOIS(ES) EST UNE FOIS DE PLUS BAFFOUÉE, POUR NE PAS DIRE OUBLIÉE…

Mathieu Lessard, Martes, Julio 6, 2004 - 21:36

Mathieu Lessard

Joliette, le 7 juillet 2004 – Après que le Parti québécois aie saigné le système de santé au nom du déficit zéro, le Parti libéral ne donne aucun signe de compréhension et de souplesse. Au contraire, le PLQ qui disait, haut et fort, que l’iniquité dans le financement de la santé de la région de Lanaudière était de 87 millions en 2002, détruit maintenant les quelques miettes du gouvernement péquiste. « Le PQ a voulu mettre un baume sur la plaie, mais la plaie était trop importante pour que ce baume fasse effet. Pour sa part, le PLQ qui se lance dans des missions d’évaluation de la qualité des soins offerts aux personnes âgées n’osent même pas observer la source du problème, soit le sous-financement. », de dire Mathieu Lessard de l’UFP-Lanaudière.

Le dossier du sous-financement n’est guère réglé et on coupe des lits pour arriver dans les budgets

Joliette, le 7 juillet 2004 – Après que le Parti québécois aie saigné le système de santé au nom du déficit zéro, le Parti libéral ne donne aucun signe de compréhension et de souplesse. Au contraire, le PLQ qui disait, haut et fort, que l’iniquité dans le financement de la santé de la région de Lanaudière était de 87 millions en 2002, détruit maintenant les quelques miettes du gouvernement péquiste. « Le PQ a voulu mettre un baume sur la plaie, mais la plaie était trop importante pour que ce baume fasse effet. Pour sa part, le PLQ qui se lance dans des missions d’évaluation de la qualité des soins offerts aux personnes âgées n’osent même pas observer la source du problème, soit le sous-financement. », de dire Mathieu Lessard de l’UFP-Lanaudière.

En 1998, on parlait de près de 80 millions le retard de la région et en 2001, les chiffres indiquaient 87 millions. Si on applique la même progression des chiffres, le montant effleure les 95 millions. « La situation ne s’améliorera certainement pas avec le vieillissement de la population. En plus, le gouvernement, avec ses cadres budgétaires rigides, demande, indirectement, des coupures de lits pour arriver dans le budget. Encore cette semaine, des lits ont été coupés à Ste-Élisabeth pour des questions de cash! Là, ça va faire! C’est la qualité de vie des gens qu’on brise. Après St-Thomas, le PLQ n’aurait-il pas d’autres plans secrets? », s’interroge M. Lessard qui appuie sans relâche le travail effectué par la Coalition des tannés d’attendre. De plus, entre 1995 et 1999, le nombre de places dans les centres de longue durée a passé de 46 225 à 42 336, malgré le vieillissement de la population. Le député de Joliette, Jonathan Valois, ne semble guère s’inquiéter de la situation. Ces sorties sont très peu nombreuse. Après tout, le PQ n’est certes pas dans une position adéquate pour critiquer le PLQ. Il est le responsable du problème qui afflige la population lanaudoise depuis plusieurs années.

De plus, la privatisation – expression que ne veut pas utiliser le PLQ, mais qui est remplacé par le PPP (partenariat public/privé) – a démontré que les coûts relatifs au système de santé ne sont pas moindres. En Alberta, depuis que le gouvernement Klein mise sur des partenariats publics/privés, le coût du système de santé a augmenté de 20%. De plus, le PLQ veut amener les PPP pour la gestion des hôpitaux, toujours dans l’optique de réduire les dépenses, alors que les établissements privés dépensent 34% de leur budget en administration tandis que le pourcentage est de 22,9% dans le réseau public. Dans le même ordre d’idée, les dépenses dites privées, dans le système de santé, soit celles qui ne sont pas couvertes par la carte d’assurance-maladie représentait 17% en 1977, 25% en 1992 et près de 33% en 2003. « Ensuite on nous affirme qu’il n’y a aucune privatisation, mais le sous-financement de la santé au Québec n’a que pour seul effet d’augmenter la part du privé dans la santé. Ceci est une d’une logique incroyable. Le Québec dépense près de 32,2% du budget en santé tandis que l’Ontario en dépense 43% et la Colombie-Britannique 41%. », de conclure Mathieu Lessard, en s'appuyant sur les chiffres de la Coalition Solidarité Santé.

L’UFP se veut porteuse de la revalorisation du système de santé québécois. Oui par le financement adéquat de ce dernier, mais aussi en faisant le promotion de tout ce qui englobe la santé, soit l’ensemble des conditions de vie en société incluant (sans prétention d’exhaustivité) l’éradication de la pauvreté, un système de soins de santé public, universel et gratuit, la sécurité en tout temps de tous les citoyens et citoyennes, le contrôle de la pollution et la promotion de l’activité physique, d’une saine alimentation et de la prévention et que l’ensemble du processus soit l’objet d’une prise en charge citoyenne.

www.ufp.qc.ca


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