A Montréal, le lundi 5 juillet, le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) rencontrera le ministre responsable de l'habitation, Monsieur Jean-Marc Fournier, à ses bureaux montréalais pour discuter de la révision des critères de fixations des loyers.

Pour l'occasion, le ministre sera normalement accompagné par la présidente de la Régie du logement, Madame France Desjardins. Après la rencontre, vers 14h45, le RCLALQ tiendra un point de presse à la sortie de son cabinet (800,rue du Square-Victoria, suite 3.16, 3e étage)

Déjà troublé par la remise en cause de l'insaisissabilité des prestations de l'aide sociale, le RCLALQ craint que le gouvernement cède aux pressions du lobby des propriétaires et des investisseurs immobiliers. Pourtant, les règles en vigueur à la Régie du logement n'empêchent pas les hausses de loyers. Si des améliorations y sont nécessaires, elles le sont pour aider les locataires à faire face aux augmentations abusives de loyer. Sur les quelques 1,3 millions de logements de la province, peu de loyers sont fixés par la Régie du logement (3379 en 1999-2000, 6377 en 2000-2001, 11 060 en 2001-2002, 13 982 en 2002-2003 et 16 138 en 2003-2004).

Selon une étude récente de l'Institut de recherche et d'informations socio-économiques (IRIS), l'actuelle méthode de fixation des loyers les avantage déjà à plusieurs égards. Cette étude et ses faits saillants sont téléchargeables à www.rclalq.qc.ca . Une autre étude, publiée en 2002 par l'INRS, montrait que nos loyers généraient en 2001 des revenus bruts totaux de plus de 6 milliards de dollars annuellement (cette étude est disponible à http://www.shq.gouv.qc.ca/publications/fiches_fr/M0647006.html).

En mars 2004, le RCLALQ faisait parvenir par écrit à M. Fournier ses commentaires (disponibles sur demande). Le RCLALQ propose, à partir de la méthode actuelle, des solutions concrètes pour freiner les hausses de loyers tant lors du renouvellement des baux que lors des déménagements. Il donne aussi des moyens pour instaurer un vrai contrôle des loyers.