Multimedia
Audio
Video
Photo

36 syndicats CSN de l’Outaouais votent très majoritairement la grève sociale de 24 heures

Anonyme, Miércoles, Junio 2, 2004 - 11:27

CSN

 
C’est dans une proportion de 77,2 pour cent que les syndicats CSN de l’Outaouais ont voté en faveur du déclenchement d’une grève sociale de 24 heures à être exercée en inter-syndicale afin de dénoncer les mesures anti-syndicales et anti-sociales mises de l’avant par le gouvernement libéral de Jean Charest.

Selon la présidente de la CSN, Claudette Carbonneau, et le président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Outaouais (CSN), Michel Quijada, ces résultats démontrent clairement que les syndiqué-es de la région, comme celles et ceux de tout le Québec, s’opposent majoritairement aux mesures préconisées par un gouvernement qui n’a pas été élu pour démanteler les structures de l’État et s’engager dans un exercice de privatisation qui sera préjudiciable à toute la société.

Déséquilibre fiscal

Par ailleurs, profitant de la campagne électorale fédérale, la présidente de la CSN a souligné que le refus de Paul Martin de reconnaître le déséquilibre fiscal entre Ottawa et les provinces le disqualifie aux yeux d’une majorité de Québécois.

Assurance-emploi

Pour ce qui concerne la caisse de l’assurance-emploi, Claudette Carbonneau dénonce « la tentative du Parti libéral du Canada d’acheter l’électorat québécois avec des miettes de 250 millions $, par rapport à des surplus de 44 milliards $, qu’il veut rendre aux travailleuses et travailleurs québécois par des mesures ponctuelles qui ne règlent en rien le problème de fond, le trou noir pour les salarié-es saisonniers ». Pour le président du Conseil central de l’Outaouais, Michel Quijada, « les quelque 8 pour cent de chômeuses et chômeurs de la région sont privés de revenus qui les aideraient à s’intégrer dans une région dite prospère ».

Logement

En outre, la situation demeure précaire au chapitre du logement, selon le Conseil central de la CSN de l’Outaouais, alors que trop de familles n’arrivent toujours pas à se loger convenablement, malgré une légère amélioration. Michel Quijada rappelle que 8,1 pour cent des ménages locataires doivent débourser 80 pour cent de leurs revenus pour se loger et 16 pour cent doivent débourser 50 pour cent et plus de leurs revenus. « En l’an 2000, selon Michel Quijada, un logement de deux chambres à coucher coûtait en moyenne 544 $ par mois dans la région, tandis qu’en 2003, il en coûtait 639 $ mensuellement, une augmentation moyenne de près de 20 pour cent. Le taux d’inoccupation pour ces logements de deux chambres à coucher, en 2003, était de 0,9 pour cent, ce qui est nettement insuffisant pour contrôler les hausses de loyer. »

« Les partis politiques fédéraux, qui aspirent au pouvoir, poursuit le président du Conseil central de la CSN de l’Outaouais, doivent affirmer leur intention de réinvestir massivement dans le logement social pour inverser la tendance amorcée à l’époque du gouvernement conservateur, poursuivie par les politiques de Paul Martin, alors qu’il était ministre des Finances, de réduire sensiblement toute forme de subvention au logement social. »

Tournée régionale

La présidente de la CSN, en compagnie des élu-es du Conseil central de l’Outaouais, effectue une tournée de deux jours, les 1er et 2 juin, de tous les syndicats CSN de la région sous le thème « La CSN unit ses forces », afin de définir les meilleurs moyens à utiliser pour contrer la charge anti-syndicale du gouvernement Charest. Cette tournée a débuté par l’inauguration des nouveaux locaux du Conseil central de l’Outaouais, rue Main à Gatineau, et la tenue de l’assemblée générale de l’organisme, le lundi 31 mai.

Le Conseil central de l’Outaouais de la CSN compte 8 500 membres dans 80 syndicats qui sont affiliés à la Confédération des syndicats nationaux qui regroupe 2 800 syndicats représentant 280 000 membres œuvrant dans la plupart des secteurs d’activité.

www.csn.qc.ca


CMAQ: Vie associative


Collectif à Québec: n'existe plus.

Impliquez-vous !

 

Ceci est un média alternatif de publication ouverte. Le collectif CMAQ, qui gère la validation des contributions sur le Indymedia-Québec, n'endosse aucunement les propos et ne juge pas de la véracité des informations. Ce sont les commentaires des Internautes, comme vous, qui servent à évaluer la qualité de l'information. Nous avons néanmoins une Politique éditoriale , qui essentiellement demande que les contributions portent sur une question d'émancipation et ne proviennent pas de médias commerciaux.

This is an alternative media using open publishing. The CMAQ collective, who validates the posts submitted on the Indymedia-Quebec, does not endorse in any way the opinions and statements and does not judge if the information is correct or true. The quality of the information is evaluated by the comments from Internet surfers, like yourself. We nonetheless have an Editorial Policy , which essentially requires that posts be related to questions of emancipation and does not come from a commercial media.