C’est dans une proportion de 94 % que l’assemblée générale du Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (SCCCUQAT) a entériné l’entente de principe survenue plus tôt avec l’employeur.

Pour la présidente du syndicat, Nicole Goulet, « les gains sont impressionnants tant au chapitre du normatif que sur le plan salarial ». À titre d’exemple, au terme de cette convention collective de cinq ans, tous les chargé-es de cours toucheront 7 044,00 $ par charge de cours. Ce montant sera bonifié par les paramètres qu’obtiendront les salariés du secteur public et parapublic au cours des prochaines années.

Cette victoire syndicale s’inscrit dans un cycle de négociation où plusieurs syndicats de chargé-es de cours ont enregistré des gains spectaculaires dans les universités québécoises. Pour François Cyr, vice-président de la FNEEQ–CSN, « l’entente survenue en Abitibi fera en sorte que les chargé-es de cours de cette région seront parmi les mieux rémunérés en Amérique du Nord ». Monsieur Cyr note une même satisfaction des membres lors des règlements intervenus à Chicoutimi, en Outaouais et à l’Université Laval. « Les votes de ratification sont massifs et enthousiastes, cela ne trompe pas », a indiqué François Cyr. « Maintenant, tous nos regards se tournent vers Rimouski où le syndicat revendique des conditions similaires à ce qui a été obtenu ailleurs », a-t-il ajouté.

Grève sociale

Par ailleurs, les membres du SCCCUQAT ont emboîté le pas à leurs collègues syndiqués de la CSN en approuvant dans une proportion de 92 % le projet de grève sociale de 24 heures « contre l’ensemble de l’œuvre de démolition du gouvernement et en guise d’avertissement pour la suite des choses », a conclu le vice-président de la FNEEQ.