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Le Capitalisme Mondial Intégré et la révolution moléculairecalvaire01, Martes, Mayo 18, 2004 - 19:14
Félix Guattari
(Un texte certes difficile mais tellement intéressant) Ce double mouvement d’extension géographique qui se clôture sur elle-même et d’expansion moléculaire proliférante est corrélatif d’un processus général de déterritorialisation. Le CMI (capitalisme mondial intégré) ne respecte ni les territorialités existantes, ni les modes de vie traditionnels, ni les modes d’organisation sociale des ensembles nationaux, qui paraissent aujourd’hui les mieux établis. Il recompose les systèmes de production et les systèmes sociaux sur ses propres bases, sur ce que j’appellerai sa propre axiomatique (axiomatique étant ici opposé à programmatique). En d’autres termes, il n’y a pas un programme défini une fois pour toutes : il est toujours susceptible, à propos d’une crise, ou d’une difficulté imprévue, d’ajouter des axiomes fonctionnels supplémentaires ou d’en retrancher. Certaines formes capitalistes paraissent s’effondrer à l’occasion d’une guerre mondiale ou d’une crise comme celle de 1929, puis renaissent sous d’autres formes, retrouvent d’autres fondements. Cette déterritorialisation et cette recomposition permanentes concernent aussi bien les formations de pouvoir (1) que les modes de production (je préfère parler de formations de pouvoir plutôt que de rapports de production, car cette notion est trop restrictive par rapport au sujet considéré ici). "Nouveau millénaire, Défis libertaires" Copyleft Le CMI (capitalisme mondial intégré) ne respecte ni les territorialités existantes, ni les modes de vie traditionnels, ni les modes d’organisation sociale des ensembles nationaux, qui paraissent aujourd’hui les mieux établis. Ce double mouvement d’extension géographique qui se clôture sur elle-même et d’expansion moléculaire proliférante est corrélatif d’un processus général de déterritorialisation. Le CMI (capitalisme mondial intégré) ne respecte ni les territorialités existantes, ni les modes de vie traditionnels, ni les modes d’organisation sociale des ensembles nationaux, qui paraissent aujourd’hui les mieux établis. Il recompose les systèmes de production et les systèmes sociaux sur ses propres bases, sur ce que j’appellerai sa propre axiomatique (axiomatique étant ici opposé à programmatique). En d’autres termes, il n’y a pas un programme défini une fois pour toutes : il est toujours susceptible, à propos d’une crise, ou d’une difficulté imprévue, d’ajouter des axiomes fonctionnels supplémentaires ou d’en retrancher. Certaines formes capitalistes paraissent s’effondrer à l’occasion d’une guerre mondiale ou d’une crise comme celle de 1929, puis renaissent sous d’autres formes, retrouvent d’autres fondements. Cette déterritorialisation et cette recomposition permanentes concernent aussi bien les formations de pouvoir (1) que les modes de production (je préfère parler de formations de pouvoir plutôt que de rapports de production, car cette notion est trop restrictive par rapport au sujet considéré ici). J’aborderai la question du capitalisme mondial intégré sous trois angles : – celui de ses systèmes de production, d’expression économique et d’axiomatisation du socius (2). – celui des nouvelles segmentarités qu’il développe au niveau transnational ou dans le cadre européen ou encore au niveau moléculaire ; – enfin, sous l’angle de ce que j’appelle les machines de guerre révolutionnaires (3), les agencements de désir (4) et les luttes de classes. Le CMI et ses systèmes de production Le CMI intègre donc l’ensemble de ces systèmes machiniques (5) au travail humain et à tous les autres types d’espaces sociaux et institutionnels, comme les agencements technico-scientifiques, les équipements collectifs ou les médias. La révolution informatique accélère considérablement ce processus d’intégration, qui contamine également la subjectivité inconsciente, tant individuelle que sociale. Cette intégration machinique-sémiotique(6) du travail humain implique donc que soit pris en compte, au sein du processus productif, la modélisation de chaque travailleur, non seulement son savoir — ce que certains économistes appellent le « capital de savoir » — mais aussi l’ensemble de ses systèmes d’interaction avec la société et avec l’environnement machinique. L’expression économique du CMI C’est une catégorie sémiotique qui concerne l’ensemble des niveaux de la production et l’ensemble des niveaux de stratification des pouvoirs. Le CMI s’inscrit non seulement dans le cadre de sociétés divisées en classes sociales, raciales, bureaucratiques, sexuelles et en classes d’âge, mais aussi au sein d’un tissu machinique proliférant. Son ambiguïté à l’égard des mutations machiniques matérielles et sémiotiques, caractéristiques de la situation actuelle, est telle qu’il utilise toute la puissance machinique, la prolifération sémiotique des sociétés industrielles développées, dans le même temps qu’il la neutralise par ses moyens d’expression économique spécifiques. Il ne favorise les innovations et l’expansion machinique qu’autant qu’il peut les récupérer, et consolider les axiomes sociaux fondamentaux sur lesquels il ne peut pas transiger : un certain type de conception du socius, du désir, du travail, des loisirs, de la culture. L’axiomisation du socius Sa mondialisation, loin d’être un facteur de croissance, correspond donc, en fait, à une remise en question radicale de ses bases antérieures. Elle peut aboutir soit à une involution complète du système, soit à un changement de registre. Le CMI devra trouver son expansion, ses moyens de croissance, en travaillant les mêmes formations de pouvoir, retransformant les rapports sociaux, et en développant des marchés toujours plus artificiels, non seulement dans le domaine des biens mais aussi dans celui des affects. J’émets l’hypothèse que la crise actuelle — qui, au fond, n’en est pas une, c’est plutôt une gigantesque reconversion — est précisément cette oscillation entre l’involution d’un certain type de capitalisme, qui se heurte à sa propre clôture, et une tentative de restructuration sur des bases différentes. La déterritorialisation du capitalisme sur lui-même, c’est ce que déjà Marx avait appelé « l’expropriation de la bourgeoisie par la bourgeoisie » mais cette fois-ci, à une tout autre échelle. Le CMI n’est pas universaliste. Aujourd’hui, le CMI n’a pas un centre unique de pouvoir. Même sa branche nord-américaine est polycentrée. Les centres réels de décision sont répartis sur toute la planète. Il ne s’agit pas seulement d’états-majors économiques au sommet, mais aussi de rouages du pouvoir s’étageant à tous les niveaux de la pyramide sociale, du manager au père de famille. D’une certaine façon, le CMI instaure sa propre démocratie interne. Il n’impose pas nécessairement une décision allant dans le sens de ses intérêts immédiats. Par des mécanismes complexes, il « consulte » les autres centres d’intérêt, les autres segments avec lesquels il doit composer. Cette - « négociation » n’est plus politique comme jadis. Elle met en jeu des systèmes d’information et de manipulations psychologiques à grande échelle, par le biais des mass-media. Le pouvoir du CMI est toujours ailleurs, au coeur de mécanismes déterritorialisés. Le système général de segmentarité Son problème sera de trouver de nouvelles méthodes de consolidation de ses systèmes de hiérarchie sociale. Il s’agit là d’un axiome fondamental : pour maintenir la consistance de la force collective de travail à l’échelle de la planète, le CMI est tenu de faire coexister des zones de superdéveloppement, de superenrichissement au profit des aristocraties capitalistes (pas uniquement localisées dans les bastions capitalistes traditionnels), et des zones de sous-développement relatif, et même des zones de paupérisation absolue. Là où, dans l’Est de la France, on vivait de père en fils de l’acier, le CMI décide de liquider le paysage industriel. Tel autre espace sera transformé en zone touristique ou en zone résidentielle pour les élites. Des niveaux de standing sont bouleversés à l’échelle de régions entières. De nouvelles interactions, de nouveaux antagonismes surgissent entre les segments du CMI et les agencements humains qui cherchent à résister à son axiomatisation et à se reconstituer sur d’autres bases. La segmentarité transnationale Le clivage tiers-monde en-voie-dedéveloppement (voire même hyperdéveloppé : les pays pétroliers) et Tiers-monde - en-voie-de-paupérisation absolue, en voie d’extermination, est devenu lui aussi une donnée permanente de la situation actuelle. Mais d’autres facteurs entrent également en ligne de compte. L’opposition entre le capitalisme transnational, multinational, lobbies internationaux, et le capitalisme national, tout en subsistant localement, n’est plus vraiment pertinente d’un point de vue global. En fait, toutes ces contradictions internationales s’organisent entre elles, se croisent, développent des combinaisons complexes qui ne se résument pas dans des systèmes d’axe Est-Ouest, Nord-Sud, national-multinational. Elles prolifèrent comme une sorte de rhizome (10) multidimensionnel, incluant d’innombrables singularités géopolitiques, historiques et religieuses. L’axiomatique du CMI n’est pas fondée sur des analyses idéologiques, elle fait partie de son procès de production. Ce qui nous paraissait être un antagonisme fondamental s’avérera peut-être de plus en plus « phagocytable », négociable à tous les niveaux. Donc, pas de modèle germanoaméricain, pas de retour au fascisme d’avant-guerre, mais plutôt évolution, par approximations successives, vers un système de démocratie autoritaire d’un nouveau type. La segmentarité moléculaire En cas d’épreuve de force majeure, le CMI est en mesure de déclencher une sorte de plan Orsec international et de plan Marshall permanent. Les pays européens, le Japon et les États-Unis peuvent subventionner à perte, et pendant une longue période, l’économie d’un bastion capitaliste en péril. Il y va de la survie du CMI qui fonctionne ici comme une sorte de compagnie d’assurances internationale capable, sur le plan économique comme sur le plan répressif, d’affronter les épreuves les plus difficiles. Mais si on aborde ce problème sous un autre angle, non plus seulement sous celui des luttes d’intérêt mais des luttes moléculaires, le panorama change. Ce qui apparaît dans ces mêmes espaces sociaux, apparemment quadrillés et aseptisés, c’est une sorte de guerre sociale bactériologique, quelque chose qui ne s’affirme plus selon des fronts nettement délimités (fronts de classe, luttes revendicatrices), mais sous forme de bouleversements moléculaires difficiles à appréhender. Agencements de désir et lutte des classes L’issue de ce type de transformations dépend essentiellement de la capacité des agencements explicitement révolutionnaires à les articuler avec les luttes d’intérêt, politiques et sociales. Telle est la question essentielle. Faute d’une telle articulation, toutes les mutations de désir, toutes les révolutions moléculaires, toutes les luttes pour des espaces de liberté ne parviendront jamais à embrayer sur des transformations sociales et économiques à grande échelle. Comment imaginer que des machines de guerre révolutionnaires de type nouveau parviennent à se greffer à la fois sur les contradictions sociales manifestes et sur cette révolution moléculaire ? La plupart des militants professionnels reconnaissent l’importance de ces nouveaux domaines de contestation, mais ajoutent aussitôt qu’il n’y a rien à en attendre de positif pour l’instant : « Il faut d’abord que nous ayons atteint nos objectifs sur le plan politique avant de pouvoir intervenir dans ces questions de vie quotidienne, d’école, de rapport entre groupes, de convivialité, d’écologie.» Presque tous les courants de gauche, d’extrême gauche, ou de l’autonomie, se retrouvent sur cette position. Chacun, à sa façon, est prêt à exploiter les « nouveaux mouvements sociaux » qui se sont développés depuis les années soixante, mais personne ne pose jamais la question de forger des instruments de lutte qui leur seraient réellement adaptés. Dès qu’il est question de cet univers flou des désirs, de la vie quotidienne, des libertés concrètes une étrange surdité et une myopie sélective apparaissent chez les porte-parole attitrés qui sont paniqués à l’idée qu’un désordre pernicieux puisse contaminer les rangs de leurs organisations. Les pédés, les fous, les radios libres, les féministes, les écolos, tout ça, au fond, c’est un peu louche ! En fait, ils se sentent menacés dans leur personnage de militant et dans leur fonctionnement personnel, c’est-à-dire non seulement dans leurs conceptions organisationnelles mais aussi dans leurs investissements affectifs sur un certain type d’organisation. Question lancinante : comment « inventer » de nouveaux types d’organisations oeuvrant dans le sens de cette jonction, de ce cumul d’effets des révolutions moléculaires, des luttes de classe en Europe et des luttes d’émancipation du Tiers-monde (capables de répondre, cas par cas, sinon au coup par coup, aux transformations segmentaires du CMI qui ont précisément pour conséquence, qu’on ne puisse plus parler de masses indifférenciées) ? Comment de tels agencements de lutte, à la différence des organisations traditionnelles, parviendront-ils à se doter de moyens d’analyse leur permettant de ne plus être pris de court ni par les innovations institutionnelles et technologiques du capitalisme, ni par les embryons de réponse révolutionnaire que les travailleurs et les populations assujetties au CMI expérimentent à chaque étape ? Personne ne peut définir aujourd’hui ce que seront les formes à venir de coordination et d’organisation de la révolution moléculaire, mais il est évident qu’elles impliqueront, à titre de prémisse absolue, le respect de l’autonomie et de la singularité de chacune de ses composantes. Pour des machines de guerre révolutionnaires et efficaces. Que dire de plus à propos de cette complémentarité (qui n’est pas simple coexistence pacifique) entre : – un travail analytico-politique relatif à l’inconscient social ; – de nouvelles formes de lutte pour les libertés (du type de celle d’une fédération des groupes « SOS libertés ») ; – les luttes des multiples catégories sociales « non garanties », marginalisées par les nouvelles segmentarités du CMI ; – les luttes sociales plus traditionnelles. Les quelques ébauches, apparues à partir des années soixante aux États-Unis, en Italie et en France, ne sauraient guère servir de modèle. C’est cependant à travers ce type d’approches partielles qu’on avancera dans la reconstruction d’un véritable mouvement révolutionnaire. À cet égard, on peut se préparer aux rendez-vous les plus imprévus, à l’entrée en scène de personnages tout à fait surprenants tels le juge Bidalou ou l’humoriste Coluche, au développement de techniques subversives encore inimaginables, en particulier dans le domaine des médias et de l’informatique. Les mouvements ouvriers et les mouvements révolutionnaires sont encore loin d’avoir compris l’importance du débat sur toutes ces questions d’organisation. Ils feraient bien de se recycler au plus vite en se mettant à l’école du CMI qui, lui, s’est donné les moyens de forger de nouvelles armes pour affronter les bouleversements que ses reconversions et sa nouvelle segmentarité engendrent. Le CMI ne recourt pas à des experts sur ces questions, il n’en a pas besoin, il lui suffit d’une pratique systématique. Tant que nous-mêmes demeurerons prisonniers d’une conception des antagonismes sociaux qui n’a plus grand chose à voir avec la situation présente, nous continuerons à tourner en rond dans nos ghettos, nous demeurerons indéfiniment sur la défensive, sans parvenir à apprécier la portée des nouvelles formes de résistance qui surgissent dans les domaines les plus divers. Avant tout, il s’agit de percevoir à quel point nous sommes contaminés par les leurres du CMI. Le premier de ces leurres c’est le sentiment d’impuissance, qui conduit à une sorte d’« abandonnisme » aux fatalités du CMI. D’un côté, le Goulag, de l’autre, les miettes de liberté du capitalisme, et hors de cela, des approximations fumeuses sur un vague socialisme dont on ne voit ni le début du commencement, ni les finalités véritables. Que l’on soit de gauche ou d’extrême gauche, que l’on soit politique ou apolitique, on a l’impression d’être enfermé au sein d’une forteresse, ou plutôt d’un réseau de barbelés, qui se déploie non seulement sur toute la surface de la planète, mais aussi dans tous les recoins de l’imaginaire. Et pourtant, le CMI est beaucoup plus fragile qu’il n’y paraît. Et par la nature même de son développement, il est appelé à se fragiliser de plus en plus. Sans doute parviendra-t-il encore, à l’avenir, à résoudre nombre de problèmes techniques, économiques et de contrôle social. Mais la révolution moléculaire lui échappera de plus en plus. Une autre société est d’ores et déjà en gestation dans les modes de sensibilité, les modes relationnels, les rapports au travail, à la ville, à l’environnement, à la culture, bref dans l’inconscient social. À mesure qu’il se sentira débordé par ces vagues de transformations moléculaires, dont la nature et le contour mêmes lui échappent, le CMI se durcira. On peut raisonnablement conjecturer que les épreuves de force révolutionnaires les plus diverses iront en se développant dans les décennies à Et il appartient à chacun d’entre nous d’apprécier dans quelle mesure, si petite soit elle, il peut travailler à la mise à jour des machines révolutionnaires politiques, théoriques, libidinales, esthétiques, qui pourront accélérer la cristallisation d’un mode d’organisation social moins absurde que celui que nous subissons aujourd’hui. 1./ Formation de pouvoir : ensemble de relations entre les hommes, les choses et les institutions produisant des effets de domination, de capture des flux de désir, de territorialisation des événements. 2./ Socius : La société inscrite dans son espace matériel est transformable le long de vecteurs sociaux par des actions microscopiques qui se propagent en son sein. 3./ Machines de guerre révolutionnaires : organisations temporaires d’une mise en mouvement social. 4./ Agencement de désir : nous vivons dans des flux de désir infiniment nombreux et différenciées qui s’articulent pour chaque être en une singularité perceptible. Tout être doté d’une consistance subjective, d’une capacité d’action est agencement de désir, les êtres individuels, y compris animaux et plantes, comme les êtres collectifs. 5./ Machinique : un dispositif sémiotique transforme l’agencement de désir en changeant l’orientation des flux, en les articulant autrement, en transmettant les variations de désir à une autre échelle. 6./ Sémiotique : un dispositif sémiotique opère à partir des représentations, mène son action d’innovation et de transformation au niveau des formes d’expression, création artistique, intellectuelle, technique. 7./ Un système d’asservissement machinique est un système de communication d’un tempo ou d’une autre dimension de l’action, d’un agencement de désir à un autre. C’est la reprise du modèle cybernétique. Le système d’asservissement machinique crée des automatismes de répétitions, tels ceux qu’inculque le système éducatif. 8./ Une concaténation est, d’habitude, un enchaînement de causes et d’effets, mais pour Félix, cet enchaînement se déroule dans un espace à dimensions multiples, ce qui lui donne la forme d’une prise des flux de désir. 9./ Un palimpseste est un parchemin partiellement effacé sur lequel on écrit de nouveau. Félix est sensible aux traces de l’écriture précédente qui interfèrent avec le nouveau message, y ajoutent du bruit ou du sens adventice, et rendent possible de tirer de nouvelles lignes de désir de cette accumulation de signes. 10./ Un rhizome est un mode de croissance végétal par tous les bouts grâce à l’indifférenciation de la tige et de la racine. Faire rhizome c’est pousser dans toutes les directions, passer d’un milieu à un autre et revenir, c’est refuser le sens unique des formations de pouvoir. Le capitalisme mondial intégré et la révolution moléculaire est un article paru dans Politis, le lien d’origine :
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