En ce début du mois de mai, Le secrétaire américain, Colin Powell, remettait au président Georges W Bush, un rapport commandé par ce dernier à l’automne passé. Celui-ci devant contenir plusieurs propositions pour « provoquer la fin rapide de la dictature à Cuba » et délimiter un plan pour une assistance rapide, efficace et décisive à un Cuba post dictature ».

Opinions

Journal LE SOLEIL

Boischatel, le 9 mai 2004

En ce début du mois de mai, Le secrétaire américain, Colin Powell, remettait au président Georges W Bush, un rapport commandé par ce dernier à l’automne passé. Celui-ci devant contenir plusieurs propositions pour « provoquer la fin rapide de la dictature à Cuba » et délimiter un plan pour une assistance rapide, efficace et décisive à un Cuba post dictature ».

Les propositions tenues dans ce document viennent s’ajouter à toutes les mesures déjà existantes et effectives qui n’ont pas encore réussi à ce jour à mettre fin au gouvernement révolutionnaire de Fidel Castro. Ni l’embargo économique, vieux de 45 ans, ni les lois Torricelli et Helms-Burton venus, au cours des ans, rendre encore plus cruelles les privations et les souffrances de tout un peuple, n’auront su faire plier ce petit pays au prise avec la plus grande puissance mondiale, à 150 kilomètres de ses côtes.

Mais qu’a donc la dizaine d’administrations américaines qui se sont succédées pendant ce temps, à reprocher tant à Cuba, pays pacifique et généreux, qui est un modèle de fierté pour tout le Tiers Monde?

Depuis 1959, année de la Révolution, aucun cas de disparitions, d’exécutions sommaires ou de tortures n’ont été rapportés par les organismes internationaux, sauf, à Guantanamo, territoire occupé illégalement par les É-U où les quelques 600 détenus de la lutte anti-terroriste, croupissent dans des prisons, soustraits à toutes les lois internationales.

Quelle démocratie veut-on rétablir à Cuba? Celle que l’on est entrain de « construire » en Irak?

Attention, Fidel Castro n’est pas Sadam Hussen ; ne pas confondre……Les CubainEs d’après la Révolution ne connaissent même pas ce que c’est de se faire « gazer » par des bombes……lacrymogènes. On ne peut même pas en dire autant de beaucoup de manifestants pacifiques aux É-U. Les CubainEs sont sortis dans les rues par millions le 1er mai pour appuyer leur gouvernement socialiste alors que dans plusieurs pays « civilisés », des manifestants se faisaient matraquer en cette même journée de la fête des travailleurs.

Qu’est-ce qui enragent tant G.W. Bush et ses amis anti-castristes de Floride pour vouloir en finir au plutôt et précipiter un changement rapide après la mort de Castro?

Est-ce parce que Cuba offre un système universelle et gratuit dans la santé et l’éducation à ses 11 millions d’habitants?

Ou est-ce parce que le pays envoie 17000 médecins et techniciens de la santé , œuvrer gratuitement dans les 4 coins de la planète pour soulager les plus démuniEs?

Peut-être est-ce le fait que la faculté de médecine latino-américaine de La Havane accueille gratuitement 10000 étudiantEs de tout le continent (soixantaine d’américainEs de familles pauvres, y compris) ?

Cuba n’est pas parfaite, mais c’est sans doute le pays le plus libre de l’hémisphère et ce n’est certainement pas l’opposition « virtuelle » interne, fabriqué de toute pièce par l’Oncle Sam, ni les mafieux et descendants de Batista de Miami qui pourraient faire mieux. On dit que la Révolution cubaine génère plus d’idées nouvelles à la minute que ces groupes et individus là en ont sorties en 45 ans.

Michael Walsh

Association Québécoise des AmiEs de Cuba

5655, Ave Royale

Boischatel, Qué

G0A1H0

Tel : 418-822-1885