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L’anarchie de A à Z: A comme Anarchie

Nicolas, Domingo, Mayo 9, 2004 - 11:40

Cause Commune

Le moins qu’on puisse dire, c’est que l’anarchie a mauvaise presse. Le mot anarchie vient du grec « anarkhia » qui signifie tout simplement « sans gouvernement ». Pourtant, dans son sens le plus commun, ce terme est devenu synonyme de chaos, de désordre, de désorganisation... Les anarchistes seraient-ils/elles partisans d’une société éclatée, où règne la violence et la haine? Rien n’est plus faux. Comme le souligne l’anarchiste italien Errico Malatesta (1853-1932), les préjugés tenaces contre l’anarchie (et l’anarchisme) s’expliquent par une normalisation progressive des rapports autoritaires au sein de notre société. En fait, si l’anarchie nous semble dangereuse, c’est que nous avons renoncé à exercer un véritable pouvoir sur nos vies, pouvoir que nous avons abdiqué au profit de l’état et du patronat. Or, vivre sans « gouvernement », libéré des supposées « lois du marché », c’est non seulement possible, mais également souhaitable. C’est du moins ce que pensent celles et ceux qui se réclament de l’anarchisme. Voici pourquoi

L’anarchisme comme critique radicale

L’anarchisme est l‘enfant turbulent de la grande famille socialiste. Développé au sein du mouvement ouvrier voilà près de 200 ans, l’anarchisme s’est peu à peu formulé comme une critique radicale du monde que la bourgeoisie a façonné à son image. Alors que ses cousins sociaux-démocrates s’accommodent du capitalisme et que ses frangins marxistes s’entendent bien avec le pouvoir d’État, l’anarchiste rejette tout cela en bloc au nom d’une plus grande liberté individuelle et collective, indissociable de l’égalité économique et sociale, et d’une véritable solidarité entre les membres de la collectivité. L’anarchiste ne se satisfait pas des soi-disantes « avancées démocratiques » de l’état bourgeois, ni des supposées « libertés de choix » de l’économie de marché. Au delà des apparences, l’état et le marché masquent tout deux la domination d’une minorité de privilégié-es sur une masse d’exploité-es. Cette domination engendre son lot d’injustices et d’inégalités partout où elle est présente. Économiquement, nous sommes soumis à l’esclavage salarial, y compris pour satisfaire nos besoins les plus fondamentaux. Politiquement, notre seule liberté consiste trop souvent à élire ceux qui seront nos maîtres « légitimes » pour les quatre années à venir (avant d’être remplacés par d’autres maîtres tout aussi « bienveillants » à notre égard). Socialement, on nous présente le cadre actuel comme le seul horizon pour l’humanité, même si nous savons fort bien que son développement nous mène tout droit vers un précipice écologique. Évidemment, ce système ne fonctionne pas tout seul, comme par enchantement. Une classe sociale, la bourgeoisie, concentre le pouvoir politique et économique et règne sans partage sur notre monde. Nous devrons nous en débarrasser pour vivre autrement, à la mesure de nos besoins et de nos désirs. Mais encore faut-il être en mesure de proposer autre chose à celles et ceux qui triment chaque jour à nos côtés...

Changer la société pour changer notre vie

Au delà des critiques, l’anarchisme est également un projet social et politique à contre-courrant de celui imposé par la bourgeoisie. À l’opposé d’une démocratie « représentative » fortement hiérarchisée, nous souhaitons que toutes les personnes touchées par un problème puissent être en mesure de participer à la réflexion et à la prise de décision pour le régler. Fini le temps où d’autres parlent à notre place sans qu’on puisse avoir notre mot à dire. Face à l’appropriation des richesses par une minorité de privilégiés, nous revendiquons la redistribution des richesses selon les besoins de chacun/chacune. Pour y parvenir, nous devons socialiser toute l’infrastructure économique pour que celles et ceux qui travaillent soit en mesure de déterminer le pourquoi et le comment de la production. Les moyens de production et d’échange doivent appartenir à la classe ouvrière, pas aux patrons et aux banquiers. En leur retirant ce pouvoir, nous pourrons faire entrer la démocratie dans nos lieux de travail où elle fait pour l’instant cruellement défaut. En cessant de produire uniquement pour le profit, nous pourrons éviter le gaspillage des ressources et rendre le développement compatible avec l’équilibre des écosystèmes. Cet équilibre est d’autant plus nécessaire que nous ne pouvons être autosuffisantEs. Comme nous avons besoin les uns des autres pour pouvoir avancer, nous croyons qu’il est nécessaire de se fédérer, de se réunir autour d’objectifs communs pour s’aider mutuellement. Ainsi seulement serons-nous en mesure de passer d’une société inégalitaire où règne la loi du plus fort vers une société débarrassée de l’autorité et de la domination, où il y a de la place pour tout le monde, où chacun peut espérer vivre pleinement ses désirs et satisfaire ses besoins. Cet idéal pour lequel nous luttons, c’est l’anarchie.

Une très riche bibliothèque libertaire virtuelle.
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Asunto: 
Je ne peux rien contre ta mauvaise foi et ta déformation
Autor: 
calvaire01
Fecha: 
Mar, 2004-05-18 15:10

Je ne me réclame pas de Stirner comme un de ses partisans pour la raison principale qui est que je ne suis pas anarcho-individualiste, mais je reconnais comme un héritage l'anarcho-individualisme sur les plan du respect des singularités et des individualités, de la libération sexuelle, culturelle et artistique, de la critique des institutions carcérales, médicales et psychiatriques et sur la critique de la tyrannie de certaines organisations. Ce qui va au-delà de Stirner pour l'anarcho-individualisme (j'aime aussi beaucoup dans ce sens des gens comme Émile Armand, Michel Onfray et Phillipe Coutant et l'En-dehors). Que Stirner est traduit Smith, cela ne change rien. Même Marx, même critique, reconnaissait l'importance de la science économique anglaise dont Smith et Ricardo.

Ce que je contruis et veux construire en désertant le marché du travail (et surtout pas pour devenir une pourriture bourgeoise comme gestionnaire ou propriétaire) c'est justement les conditions de l'autonomie vécue et de la solidarité dans le sens des milieux autonomes européens (squats, récups, autoréductions...), et de la contre-culture nord-américaine qui dans beaucoup de courants refusaient le travail comme esclavage salarié. Je ne méprise pas les individus appartenant au prolétariat. J'en faisait partie et le suis encore quelque peu. Ce que je méprise c'est la condition prolétarienne qui logiquement, dans une pensée révolutionnaire, doit être abolie. Mais bon peut-être que vous ne comprenez plus cela ?

Et, dans une logique marxisante ou marxiste, un organisateur communautaire comme tout gestionnaire social est un petit bourgeois (voir la théorie des classes sociales de Poulantzas entre autres), alors accuse plutôt ton ami de la NEFAC, si tu tiens à accuser quelqu'un de petit bourgeois. Moi, je suis pauvre comme job et de plus en plus sans travail, c'est tout (et je fais plus de choses constructives que jamais). J'ai refusé d'être prof parce que cela me conduisait dans une logique d'administration du savoir, d'élitisme et de hiérarchisation, c'est pas pour devenir bourgeois, tabarnak ! Interroge plutôt tous les intellectuels payés comme tels et organisateurs communautaires du milieu anar dont beaucoup de la NEFAC et chez tes camarades autres, si tu veux voir de la petite bourgeoisie et fais-moi pas chier avec ta bourgeoisie ou petite-bourgeoisie ! J'encule les bourgeois de toutes les sortes. À la guillotine, disaients certainEs. Mais bon essayons de faire exceptions pour les écartéEs de ces milieux pourris qui peuvent être très critiques vis-à-vis du communautaire comme logique de gestion paraétatique et de défenseurs de droits-miettes concédés par la bourgeoisie.


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Asunto: 
Toujours pas de réponse
Autor: 
franky
Fecha: 
Mié, 2004-05-12 12:05

Me référer ainsi à des émissions de radio que tu as faites, alors que je ne te connais pas, c'est vraiment n'importe quoi. Essais-tu d'éviter le débat, ou de nous prouver ta valeur par les sommes incroyables de connaissances que tu possèdes? Franchement, j'aurais au moins espéré que tu nous en parles plus en détails.

Quand tu parles de vision "univoque" et "dogmatique" de l'anarchisme, je dois t'arrêter. Bien que je sois en faveur d'une société anarco-communiste, je ne prétend pas que ce soit la seule forme de l'anarchisme. Il existe plusieurs tendances qui sont anarchistes sans être spécifiquement communiste (marxistes libertaires, syndicalistes, anarco-individualistes, collectivistes, etc...). Ce que je dis, c'est que l'anarchisme a une histoire, qu'elle est définie dans le temps et dans la pratique. Et cette pratique n'inclut pas, sauf depuis un peu plus de 15 ans, les thèses comme le primitivisme, ou l'anticivilisationnel, pas plus que le lifestyle.

Mais le simple fait que ces idées soient apparus récemment ne suffit certes pas à les discréditer. Ce qui les discrédite, c'est leur contenu, qui va majoritairement à l'encontre des valeurs libertaires. Ces valeurs sont celles définies par la pratique, le temps, la tradition et la raison. Le fait que ces pratiques soi-disant libertaires s'auto-qualifient d'anarchiste ne veut pas dire qu'elles adhèrent à ces valeurs. Si on accepte que ces tendances se réclamment de l'anarchisme, alors on vide de sens le terme, et tout ce qui est en opposition à la société actuelle devient automatiquement anarchiste selon cette vision des choses.

Je ne vois pas le problème à définir ce que nous considérons comme anarchiste ou non. Je ne vois pas non plus pourquoi les tendances comme le primitivisme tiennent absolument à se définir comme anarchistes, puisque que, justement, elles rejettent toutes les valeurs et les pratiques issues de l'anarchisme depuis ses débuts.

Alors, reprenant ta définition de dogmatisme, nous pouvons assurément dire que tous ceux qui, au nom du pluralisme ne veulent pas analyser et débattre politiquement le contenu de leur positions politiques sont dogmatiques. Le dogmatisme, c'est aussi et surtout d'éviter le débat au profit d'une vision commune non discutée et non débattue. Que ce soit en science ou en philosophie, seule la remise en question éloigne le dogmatisme et empêche la schlérose des idées. Et c'est exactement ce que je fais ici: je questionne la validité des idées issues d'un certain courant politique; et c'est la seule réaction saine.


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Asunto: 
Autoritarisme
Autor: 
Nicolas
Fecha: 
Mié, 2004-05-12 08:08

Il s'agit d'un court texte, dans un journal d'agitation, pas d'une thèse de doctorat. En plus, c'est clairement identifié comme le journal de la NEFAC, il est donc normal que ça présente la position de la NEFAC, non? Est-ce qu'on demande aux autres de présenter notre point de vue? Non, évidemment.

De plus, tu semble ne pas avoir compris que le texte parle de deux choses: l'anarchie et l'anarchisme.

L'anarchie est défini de manière ouverte. Je vois mal comment tu peux être en désaccord avec cette définition ("Le mot anarchie vient du grec « anarkhia » qui signifie tout simplement « sans gouvernement ». [...] vivre sans « gouvernement », libéré des supposées « lois du marché », c’est non seulement possible, mais également souhaitable."). C'est la définition la plus simple et la plus consensuelle que je connaisse.

Il y a ensuite une (très) brève description de l'anarchisme. Encore une fois, il s'agit d'une définition on ne peut plus classique. Ne t'en déplaise, les idées de fédéralisme et de luttes de classes sont présentes dans l'immense majorité des courants anarchistes depuis Proudhon (pis en plus on parle pas juste de ça, on ouvre aussi sur l'écologie et les autres dominations). Si cette définition classique est dogmatique, alors l'immense majorité des synthèses anarchistes et des textes d'introductions sont dogmatiques puisqu'ils disent essentiellement la même chose.

Il faut vraiment vouloir chercher des poux à la NEFAC pour capoter sur un texte de trois paragraphes. Nous ne tentons pas d'imposer notre vision de l'anarchie et de l'anarchisme, nous ne faisons que les présenter à nos lecteurs. C'est toi qui est profondément autoritaire et dogmatique en nous refusant le droit de définir notre vision de l'anarchisme et en voulant nous forcer à tenir compte de ta bouillie pour les chats. Surtout que toi quand tu fait des textes aussi court, tu ne tiens absolument pas compte de la vision de l'anarchisme social...


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Asunto: 
Définissez l'anarchisme mais laissez la porte ouverte
Autor: 
calvaire01
Fecha: 
Mié, 2004-05-12 19:14

Je demande en tant que libertaire que vous ayez l'honnêteté de définir l'anarchisme en disant que l'anarchisme est pluriel, diversifié et nourrit de l'évolution des idées et des pratiques et n'est pas resté à l'époque de la révolution industrielle du 19e siècle que reflète votre vielle conception ouvriériste souvent très teintée de marxisme. DÉfinissez votre conception mais ayez l'honnêteté de dire qu'il en existe d'autres.


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Asunto: 
Et j'ajouterais aujourd'hui
Autor: 
calvaire01
Fecha: 
Mié, 2004-05-12 20:36

C'est pas parce que la définition de l'anarchisme était souvent lutte-de-classiste et fédéraliste autrefois, même s'il y avait toujours de fréquents débats entre anarchistes et des différences dans leurs visions respectives, que c'est le cas aujourd'hui. Et je vis aujourd'hui et non hier. L'histoire est intéressante mais nos pratiques, luttes, idées... c'est maintenant que nous les vivons. Et les révolutions ne se font pas à coup de débats sur le passé mais à partir de l'agir et du penser du maintenant. Et aujourd'hui, il existe de fait plusieurs visions de l'anarchisme. Et la réalité sociale est de moins en moins composée d'ouvriers type 19e avec une culture relativement homogène qui prolongeait leurs solidarités que plusieurs jugeaient à potentiel révolutionnaire dans laquelle s'enracinait l'ouvriérisme. La diversité anarchiste aujourd'hui est riche de son histoire ainsi que des différentes forces venues des luttes plus spécifiquement antipatriarcales, féministes, antiracistes, autonomes, écologistes, contre-culturelles... Et beaucoup de tendances anarchistes s'affirment au-delà de l'ouvriérisme.


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Asunto: 
Cause Commune n'est pas un journal synthésiste
Autor: 
Nicolas
Fecha: 
Jue, 2004-05-13 10:39

Cause Commune n'est ni un journal synthésiste ni un journal anarchiste généraliste, nous n'avons pas la prétention de parler au nom de tout le mouvement anarchiste. Cause Commune est un organe communiste libertaire rattaché à une organisation. Rentre toi ça dans la tête.

Par ailleurs, slaquez un peu avec l'ouvriérisme. Les mots "classe ouvrière" n'apparaissent qu'une seule fois dans le texte et c'est pour dire que l'appareil de production et de distribution doit appartenir à ceux et celles qui le font fonctionner (t'es pas d'accord avec ça toi?).

En plus, il y a plusieurs ouvertures sur d'autres questions que les strictes questions de classe.

Voici des extraits du texte sur des questions qui touchent tout le monde et pas seulement "la classe ouvrière sur son lieu de travail" [ce sont d'ailleurs des questions partagées par l'immense majorité du mvt anarchiste, peu importe la tendance]:

"Les préjugés tenaces contre l’anarchie (et l’anarchisme) s’expliquent par une normalisation progressive des rapports autoritaires au sein de notre société."

"Politiquement, notre seule liberté consiste trop souvent à élire ceux qui seront nos maîtres « légitimes » pour les quatre années à venir (avant d’être remplacés par d’autres maîtres tout aussi « bienveillants » à notre égard)."

"Socialement, on nous présente le cadre actuel comme le seul horizon pour l’humanité, même si nous savons fort bien que son développement nous mène tout droit vers un précipice écologique."

"Nous devrons nous en débarrasser pour vivre autrement, à la mesure de nos besoins et de nos désirs."

"Nous souhaitons que toutes les personnes touchées par un problème puissent être en mesure de participer à la réflexion et à la prise de décision pour le régler."

"Face à l’appropriation des richesses par une minorité de privilégiés, nous revendiquons la redistribution des richesses selon les besoins de chacun/chacune."

"En cessant de produire uniquement pour le profit, nous pourrons éviter le gaspillage des ressources et rendre le développement compatible avec l’équilibre des écosystèmes."

"Ainsi seulement serons-nous en mesure de passer d’une société inégalitaire où règne la loi du plus fort vers une société débarrassée de l’autorité et de la domination, où il y a de la place pour tout le monde, où chacun peut espérer vivre pleinement ses désirs et satisfaire ses besoins."


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Asunto: 
Peut-être
Autor: 
franky
Fecha: 
Vie, 2004-05-14 11:44

Justement, parlons de cette réalité sociale... Entre le 19e et le 21e siècle, personne ne va contredire qu'il y a eu des changements. Pourtant, les changements ne vont pas toujours dans le sens que l'on croit. Si il y a moins, en proportion, d'emploi dans les usines et les manufactures (du moins dans les pays occidentaux), cela ne veut pas dire que le prolétariat n'existe plus. On ne parle pas seulement d'ouvrier, justement, parce que la réalité du prolétariat dépasse celle du seul ouvrier. Ainsi, il y a probablement plus de prolétaires en proportion aujourd'hui qu'il n'y en a jamais eu dans l'histoire de l'humanité. Oui, la réalité sociale a changé, mais en direction d'une prolétarisation, et non ven faveur une migration du prolétariat vers une autre classe sociale.

La question n'est donc pas de savoir si il faut aller au-delà de l'ouvriérisme (un terme qui n'a jamais désigné l'anarchisme avant que quelques illuminés proches des post-gauchistes en fasse un hochet idéologique sans contenu), mais plutôt si il est possible de ne plus considérer la réalité du prolétariat dans notre conception de l'anarchisme; il est bien évident que non.

Finalement, j'aimerais te rappeller que les luttes antipatriarcales, féministes, autonome et écologistes ont été, encore jusqu'à tout récemment, des luttes portées presque uniquement par le mouvement ouvrier. IL n'y a pas de contradiction entre le fait de vouloir que le prolétariat fasse la révolution, et les thèses écologistes ou féministes. Ainsi, mise à part les suffragettes, le mouvement féministe est totalement issu des luttes des femmes au travail et à la maison, luttes menées par les associations syndicales ou ouvrières.

Donc, en terminant, pour remprendre ta conclusion qui veut que "beaucoup de tendances anarchistes s'affirment au-delà de l'ouvriérisme", j'aimerais plutôt dire que beaucoup de tendances anarchistes s'affirment au-delà du concept même de l'ouvriérisme, concept qui ne rend pas compte du débat actuel et qui dénature les tendances de l'anarchisme qu'il désigne.

Il faut concevoir notre anarchisme au-delà du post-gauchisme et des ses illusions certes séduisantes, mais par trop empoisonnées.


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Asunto: 
C'est exactement ce qu'on fait
Autor: 
Nicolas
Fecha: 
Jue, 2004-05-13 10:26

Mais c'est exactement ce qu'on fait calvaire! De un c'est le journal de la NEFAC et on passe notre temps à dire nous, nous, nous dans le texte. De deux, dans tous nos documents on reconnaît qu'il existe plusieurs tendances de l'anarchisme et que nous ne nous identifions qu'à l'une d'elle. Le nom même de l'organisation (Fédération des communistes libertaires du Nord-Est) est en soit une reconnaissance de plusieurs tendances existantes!

"La Fédération des Communistes Libertaires du Nord-Est est une organisation de révolutionnaires venant de différents mouvements de résistances et s'identifiant à la tradition communiste dans l'anarchisme." -Première phrase des Buts et principes de la NEFAC

"Plusieurs tendances politiques sont présentes dans l'anarchisme et c'est en partie ce qui fait sa richesse. [...] Tout en ne rejetant pas les apports positifs, tant à la lutte de classe qu'à l'anarchisme, qu'ont pu faire d'autres courants, la Fédération s'identifie au communisme libertaire [...]." -Extrait de la constitution de la NEFAC


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