Table de concertation de Laval en condition féminine
Saviez-vous que les femmes, qui représentent plus de la moitié de la population, n'accèdent toujours pas à la moitié du pouvoir décisionnel et que ce n’est pas par manque d’intérêt?
Saviez-vous qu’en 2004, malgré les avancées importantes en matière de condition féminine, il n’en demeure pas moins que l'égalité de fait entre les femmes et les hommes n'est toujours pas atteinte? Qui plus est, la discrimination systémique persiste toujours et ce, même si les femmes ont un droit égal à des conditions de vie décentes, notamment au plan économique, social et politique.
Saviez-vous que l'amélioration de la qualité et des conditions de vie des femmes nécessite autant au plan local que régional des actions précises tenant compte des besoins spécifiques des femmes tant en matière de formation, d'emploi, d'habitation que de services publics en général?
Saviez-vous que certaines instances locales et régionales (conseil municipal, conseil d’administration d’un CLSC, conseil des commissaires d’une commission scolaire…) ont hérité de plusieurs responsabilités en matière de politiques sociales et économiques et que, par conséquent, elles jouent un rôle d’une importance cruciale dans le cadre du développement des communautés?
Saviez-vous que tout développement au sein d’une ville et d’une région touche directement toutes les femmes? Elles sont touchées d’une part, en tant qu’utilisatrices de services, que ce soit de santé, de transport, d’éducation, de services de garde ou de vente de biens de consommation. D’autre part, elles participent à l’enrichissement de la société par leur apport financier mais aussi par leurs contributions non rémunérées toutes aussi importantes au développement d’une communauté telle que l’éducation d’un enfant, les soins à un proche parent, l’implication bénévole.
Saviez-vous que les femmes, qui représentent plus de la moitié de la population, n'accèdent toujours pas à la moitié du pouvoir décisionnel et que ce n’est pas par manque d’intérêt? Elles sont confrontées à différents obstacles économiques, culturels, sociaux et même institutionnels.
Saviez-vous que s'investir dans une instance décisionnelle requiert principalement la capacité de promouvoir une justice sociale, plaçant le mieux-être des citoyennes et des citoyens au coeur du développement local et régional et ce, dans l'intérêt des femmes comme de l’ensemble de la population?
Travailler à l'tteinte de l'galité entre les femmes et les hommes se fait par l'ntremise de mesures et de politiques nationales, régionales, locales. Combler le déficit démocratique dans les instances décisionnelles se fait par une représentation égalitaire de femmes en respectant la diversité ethnoculturelle, de classe, d'âge et d'orientation sexuelle et en tenant compte des besoins et des intérêts des femmes lors des prises de décisions.
Née du désir de concertation qui se dessinait, dès 1988 lors des événements entourant le 50e anniversaire du droit de vote des femmes, la Table de concertation de Laval en condition féminine (TCLCF) demeure toujours un lieu privilégié de rassemblement, de réflexion, d’échange et d’action.
Ce regroupement régional travaille avec ses membres pour l’amélioration de la qualité et des conditions de vie des femmes, particulièrement des Lavalloises, aux plans social, économique et politique.
La TCLCF est un réseau féministe qui intervient pour que les droits et les intérêts des femmes soient respectés. Espace de solidarité et de militance animé par des valeurs féministes, la TCLCF agit pour que la réalité des femmes soit connue, reconnue et prise en compte en plus d’initier des actions collectives qui mèneront à une véritable égalité et équité entre les femmes et les hommes.
NOS PRINCIPAUX BUTS
- Promouvoir et défendre collectivement les droits des femmes
- Maintenir et développer une solidarité entre les membres
- Favoriser la concertation, le partage d’expériences et la mise en commun d’informations en vue d’actions collectives
- Promouvoir l’accès des femmes aux instances décisionnelles
- Représenter et défendre les intérêts des femmes et de ses membres auprès des différentes instances locales, régionales et nationales
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J'ai retiré le commentaire d'un utilisateur qui tenait un discours haineux contre le mouvement féministe et s'en prenait personnellement à la personne qui a soumis le texte au cmaq.
5 mai 22h - je le retire une seconde fois.
6 mai 13h23 Je le retire une troisièeme fois. J'avise l'auteur de la procédure de résiliation de son compte.
9 mai - Le même utilisateur sous un autre pseudonyme, continue de publier des commentaires. Ils sont retirés.
Je rappelle que les utilisateurs qui contreviennent de manière systématique, volontaire et répétée à la politique éditoriale du CMAQ, verront leur compte fermé.
Vous parlez de la société (du monde?) comme s'il n'y avait que des femmes. Avec quels hommes voulons-nous être égales? Avec les milliers d'hommes mise à pied après 30-40-50 ans de travail pour une compagnie, les sans-abris,les pauvres, ceux qui n'ont pas accès aux services normaux de santé, d'éducation etc. Les suicidaires? A partir de quel salaire allons-nous nous considérer égales aux hommes? 40,50,100 mille dollars ou plus?
Vous dénoncez les hommes au pouvoir, mais vous voulez ce même pouvoir. Les femmes sont-elles des anges? Quand les femmes ont-elles démontré plus de vertu que les hommes une fois au pouvoir? De quelle politicienne pouvons-nous être fières? Elles se sont toutes fait avalées par le système. Souvent elles ont été plus cruelles que les hommes. Dois-je les nommer en commençant par Golda Meir, Indira Gandhi, Margaret Tatcher, Elvira Marcos, et les femmes au pouvoir au Québec et au Canada, qu'ont-elles réalisé pour les femmes? Ça fait déjà quelques années que des femmes sont au pouvoir au Québec et au Canada, pourquoi la situation des femmes ne change-t-elle pas?
Y'en a marre, dans ces temps de chaos néolibéral, de mondialisation, d'appauvrissement de pays entiers sur la planète,dont notre rachitique province, il serait plus que temps de faire alliance avec les hommes et de combattre ces pouvoirs qui s'acharnent à nous détruire. Croyez-moi, nous sommes égaux.
L'égalité ne fait pas partie de mes croyances. Ce sont les faits concrets qui m'intéressent. Il n'y a PAS UN SEUL pays au monde dans lequel les femmes sont égales aux hommes au point de vue du pouvoir politique à tous les paliers, du salaire, du travail invisible et non rémunéré, du partage des tâches dans le couple, de la liberté individuelle, etc. Ce qu'on remarque cependant, c'est que les rares pays où elles sont presque égales sont parmi les sociétés les plus évoluées au monde socialement. Par ailleurs, je ne vois pas en quoi trouver légitime et souhaitable que les femmes occupent la moitié des postes de pouvoir puisse être perçu comme si on refusait de s'allier aux hommes alors que c'est exactement le contraire qui se passe. Je comprendrais ce genre de réaction si les femmes exigeaient de prendre tout le pouvoir en en laissant autant et aussi longtemps aux hommes que ce qu'ils ont laissé aux femmes pendant des siècles. Les femmes veulent plutôt être de véritables partenaires des hommes à tous les niveaux. Ça ne veut pas dire non plus qu'on trouve que les femmes sont nécessairement plus ci et moins ça que les hommes - la bêtise humaine me semble également répartie tant entre les sexes que les pays du monde, il n'y a sûrement pas pénurie à ce niveau. C'est pas parce qu'une femme est au pouvoir que sa critique du néolibéralisme est plus avancée que celle d'un autre élu non plus. L'égalité n'exclut pas que nous devrons encore nous impliquer comme citoyen-nes pour arriver un jour à ce que la prise de décisions collectives se fasse de plus en plus intelligemment.
Au Québec, la situation des femmes a pas mal évolué depuis les années 1970. Beaucoup d'hommes et de femmes se sont aussi enrichis en tant que personnes en se permettant d'exercer des rôles qui auraient été mal perçus il n'y a pas si longtemps. Ce n'est pas à mettre entièrement sur le compte du féminisme - nous sommes plus ouverts sur le monde qu'avant, avons accès à plus d'informations, de moyens de communication, aux études, à la culture, etc. On peut continuer d'avancer aussi au niveau politique plutôt que de reculer comme nous le faisons actuellement entre autres au niveau municipal où, avec la création des CRÉ, le pouvoir est désormais totalement entre les mains des élus qui sont encore majoritairement des hommes. Je crois qu'on a assez largement démontré comme ça que le pouvoir exercé dans un contexte d'inégalités hommes-femmes produit forcément un monde injuste en renforçant ces inégalités. Il est temps d'essayer qqchose de différent. Un coup qu'on sera de véritables partenaires, il restera encore à continuer de développer une démocratie participative afin que les décisions soient prises en tenant de plus en plus compte des différentes réalités. Ce sera plus complexe, mais je ne crois pas que la complexité soit une mauvaise chose en soi. Par contre, le cynisme, si.
De plus les femmes sont moins interessé à la politique que les hommes et ne sont pas pretes a donner 70 heures de travail par semaine, elles ne veulent pas de la pression qui vient avec le pouvoir.
C'est quoi voir tout les problèmes sociaux d'un point de vue féminin? Les hommes aussi sont victimes des coupes.
Pourquoi empecher des hommes de se présenter dans un compté pour FORCER l'élection d'une femme. C'est ça l'égalité? Forcer les choses au nom d'une idéologie fausse?
Je veux des explications. Ce genre de manifeste qui m'exclut me donne la gout de militer contre et non d'être solidaire avec vous.
Je vais tenter de répondre à tes questions et affirmations.
Question: Pourquoi plus de femmes au pouvoir?
Réponse: Parce que la démocratie telle qu'elle est conçue en nos contrées, se doit d'être représentative. Les femmes formant un peu plus de 50% de la société, il est normal qu'elles est une représentation à peu près équivalente au sein des instances décisionnelles. Serais-tu contre le principe de la représentation égale? Je ne sais pas si les femmes font des meilleurs élues que les hommes, mais il serait normal qu'à peu près la moitié des élus soient des femmes.
Question: regardez jerome forget en ce moment?
Réponse: Jérôme-Forget est une femme en politique. Or, Jérôme-Forget pose de mauvais gestes pour le Québec. Donc, toutes les femmes en politiques posent de mauvais gestes. Le raisonnement que je viens de faire est un sophisme. C'est une généralisation fausse. Que Hitler ait été une femme ne changerait rien au fait qu'il est souhaitable que les femmes soient représentées également en politique.
Affirmation: De plus les femmes sont moins interessé à la politique que les hommes et ne sont pas pretes a donner 70 heures de travail par semaine, elles ne veulent pas de la pression qui vient avec le pouvoir.
Réponse: Les femmes sont prêtes aussi à donner 70 heures de travail pour une cause. Dans le Québec patriarcal et catholique du "bon vieux temps" une mère de famille avec une dizaines d'enfant ça donnait encore plus que 70 heures par semaine pour la cause de la famille et de la patrie. Et, contrairement à un ministre, elle ne peut démissionner. Ça aussi c'est de la pression! Les femmes qui progressivement ont réussies à investir les lieux uniquement masculins (science, université, affaires, droit, médecine, politique, etc.) ont travaillé au moins autant et ont fait face à plus d'obtacles que la majorité de leurs collègues masculins. Les femmes sont assez forte également pour supporter la pression académique si on en croit leurs résultats. Même la passé catholique nous offre des exemples de femmes de pouvoir chez les religieuses qui menaient de congrégation importantes. La capacité à assumer la pression me semble plutôt bien partagée entre les hommes et les femmes.
Question: C'est quoi voir tout les problèmes sociaux d'un point de vue féminin? Les hommes aussi sont victimes des coupes.
Ce n'est pas exactement comme tu le dis. C'est voir des problèmes sociaux en s'intéressant à ce qui arrive aux femmes en tant que groupe. C'est le droit de l'auteure de choisir sa perspective, son angle d'analyse. Les hommes aussi sont victimes des coupes. Oui, c'est une évidence.
Question: Pourquoi empecher des hommes de se présenter dans un compté pour FORCER l'élection d'une femme. C'est ça l'égalité? Forcer les choses au nom d'une idéologie fausse?
Réponse: Oui ce genre de règles c'est forcer les choses (mais il faut peut-être les forcer des fois). Ça devient horrible quand ça sert des intérêts de basse politique comme dans le cas de l'ami de Chrétien exclu par Paul Martin au nom du principe d'égalité. Mais des règles qui favorisent la pleine représentation des femmes au parlement, ça il en faut. Il faut seulement trouver les bonnes. Quant à moi, le féminisme est loin d'être une idéologie fausse. Plein de féministes ont écrit et disent plein de choses vraies. Certaines féministes écrivent et disent des choses fausses. Tout le monde dit ou écrit des choses fausses en pensant qu'elle sont vraies. Est-ce que ça fait de nous des menteurs et des menteuses?
Demande: Je veux des explications. Ce genre de manifeste qui m'exclut me donne la gout de militer contre et non d'être solidaire avec vous.
Réponse: Il me semble exagéré de vouloir militer contre ses auteures parce qu'elle parlent d'une situation spécifique aux femmes, la sous-représentation en politique. Elles n'ont pas écrit que les hommes ne vivaient pas de problèmes. Elles ont préférée insister sur la situation des femmes. Je ne me sens pas exlu par un texte qui traite de la situation des pauvres du point de vue des pauvres. Pourquoi je me sentirais exlu par ce texte de la Tables de concertation des femmes de Laval? Quand un ami me parle de son point de vue, je ne me sens pas exlu et il compte beaucoup plus pour moi qu'une table de concertation à Laval.
Un sentiment d'exlusion à la lecture d'un texte féministe ça m'est déjà arrivé. Mais il me semble qu'on peut passer par dessus ça et accepter des discours qui ne ne incluent pas totalement sans s'en sentir mal.
Votre réponse à pourquoi est intéressant mais je ne suis pas d'accord avec certaines de vos affirmations.
"Parce que la démocratie telle qu'elle est conçue en nos contrées, se doit d'être représentative. Les femmes formant un peu plus de 50% de la société, il est normal qu'elles est une représentation à peu près équivalente au sein des instances décisionnelles. Serais-tu contre le principe de la représentation égale? Je ne sais pas si les femmes font des meilleurs élues que les hommes, mais il serait normal qu'à peu près la moitié des élus soient des femmes."
Je n'ai rien contre une représentation égale des femme en politique si elles sont en politique à cause de leur compétence et dévouement. Par contre, je suis contre une représentation égale forcé par des quotas sexistes ou discrimination envers les hommes comme on le voit si souvent en politique. La charte des droits et liberté Canadienne est claire à ce sujet. On ne peut discriminer un individu en fonction de son sexe. En plus, avantager les femmes revient à dire qu'elles sont plus faible et moins capable que les hommes de se démarquer. Les femmes n'ont pas plus d'obstacle pour venir en politique que les hommes, affirmer le contraire est un mensonge que certaines féministes ont essayé de nous faire croire.
"Les femmes qui progressivement ont réussies à investir les lieux uniquement masculins (science, université, affaires, droit, médecine, politique, etc.) ont travaillé au moins autant et ont fait face à plus d'obtacles que la majorité de leurs collègues masculins. Les femmes sont assez forte également pour supporter la pression académique si on en croit leurs résultats."
Je dois vous informer que des récentes études publié dans les journaux ont affirmé que les femmes travaillent en moyenne 20% moins d'heures que les hommes. La conciliation travaille/famille est un facteur mais ca n'explique pas tout. Il faut suivre l'arène politique pour voir que la pression académique n'arrive pas à la cheville de la pression que subisse les politiciens.
"Oui ce genre de règles c'est forcer les choses (mais il faut peut-être les forcer des fois). Ça devient horrible quand ça sert des intérêts de basse politique comme dans le cas de l'ami de Chrétien exclu par Paul Martin au nom du principe d'égalité. Mais des règles qui favorisent la pleine représentation des femmes au parlement, ça il en faut. Il faut seulement trouver les bonnes. Quant à moi, le féminisme est loin d'être une idéologie fausse. Plein de féministes ont écrit et disent plein de choses vraies. Certaines féministes écrivent et disent des choses fausses. Tout le monde dit ou écrit des choses fausses en pensant qu'elle sont vraies. Est-ce que ça fait de nous des menteurs et des menteuses?"
Forcé les choses comme vous le dites n'est rien d'autres que de la discrimination sexiste envers les hommes qui est en aucun cas positive. Aucune forme de discrimination est positive. Les femmes ne veulent pas entrer en politique à cause de leur sexe mais à cause de leur compétence. Elles l'ont clamé haut et fort à un congrès du PQ ou des féministes ont proposé des quotas pour favoriser les femmes. La majorité des féministes sont correcte et disent des choses censées mais il y en a d'autres dont leur haine envers les hommes les aveugles complètement. Malheureusement, elles sont à la tête des institutions féministes comme la FFQ ou le CSF et c'est elles qu'on entend le plus dans les médias. Elle contribue à accentuer la marginalisation du féminisme chez les hommes et femmes du Québec.
Vous dites :"Les femmes n'ont pas plus d'obstacle pour venir en politique que les hommes, affirmer le contraire est un mensonge que certaines féministes ont essayé de nous faire croire."
C'est vrai que les femmes n'ont pas plus d'obstacle pour "venir" en politique que les hommes. Mais y entrer et y rester leur est plus difficile. Elles font face à de mentalités qui véhiculent l'idée qu'elle soit moins compétentes que les hommes pour assumer le pouvoir. Votre discours est un bon exemple de cette vision des femmes. Si la pression est grande pour les hommes en politique, imaginez pour une femme qui doit ramer contre ces mentalités en plus de réaliser tout ce que ses collègues masculins doivent réaliser. Je pense qu'encore aujourd'hui la pression est plus grande pour les femmes en politique.
Vous dite: "Je dois vous informer que des récentes études publié dans les journaux ont affirmé que les femmes travaillent en moyenne 20% moins d'heures que les hommes. La conciliation travaille/famille est un facteur mais ca n'explique pas tout. Il faut suivre l'arène politique pour voir que la pression académique n'arrive pas à la cheville de la pression que subisse les politiciens."
Si je ne m'abuse ces statistiques font référence au temps de travail salarié. Vous conviendrez avec moi que le travail ne se résume pas au travail pour lequel on est rémunéré. Les statistiques qui calculent le travail salarié et non salarié mettent les hommes et les femmes a peu près à égalité quant au nombre d'heures travaillées par semaine. Vous semblez argumenter que les femmes sont plus paresseuses que les hommes ce qui constitue un cocasse renversement misogyne du préjugé misandre voulant que les hommes soient paresseux, pas fiables, faibles...
C'est vrai que la pression est plus élevée en politique que dans le monde académique, mais ça ne démontre rien sur la capacité des femmes à assumer cette pression. (Voir le paragraphe précédent) Et le fait reste que les femmes s'en sortent majoritairement mieux que les hommes face à la pression académique en raison notamment, soulignent les spécialistes, de leur "dévouement" plus grand pour leurs études.
Capacité à supporter la pression et dévouement sont des qualités inégalement distribuées entre les individus. Mais rien n'indique que cette distribution ait quoi que ce soit à voir avec le sexe. Je connais autant d'hommes que de femmes qui démontrent peu ces qualités.
Vous écrivez: "La majorité des féministes sont correcte et disent des choses censées mais il y en a d'autres dont leur haine envers les hommes les aveugles complètement. Malheureusement, elles sont à la tête des institutions féministes comme la FFQ ou le CSF et c'est elles qu'on entend le plus dans les médias."
Vous accusez beaucoup les féminismes de mentir et carrément la FFQ et le CSF d'être anti-homme. Je suis plutôt bien branché sur les médias et les groupes sociaux et je n'ai pas souvenance de m'être senti haï par le discours des ces organisme ou de ses porte-parole. Faut-il se mettre à haïr toutes les personnes que nous soupçonnons de nous haïr?
Quant au débat sur la discrimination positive, j'y réfléchi encore. Une chose est certaine : il faut corriger les injustices. Le plus difficile est de poser des gestes qui ne crée pas d'autre injustices... Et je suis pas certain qu'une règle dans un parti imposant une parité hommes-femmes dans le processus électoral ne répond pas mieux à la justice que la situation de déséquilibre actuelle. Les règles électorale discriminent les riche en les empêchant de donner autant qu'ils veulent à un parti ou pour leur propre élection. S'en plaint-on?
Vous dites :""C'est vrai que les femmes n'ont pas plus d'obstacle pour "venir" en politique que les hommes. Mais y entrer et y rester leur est plus difficile. Elles font face à de mentalités qui véhiculent l'idée qu'elle soit moins compétentes que les hommes pour assumer le pouvoir"
Bleuler: Vous avez raison de faire cette distinction, mais vous n'avez pas raison de la localiser uniquement à l'extérieur. Les femmes qui rencontrent des obstacles culturels à leur implication en politique rencontrent d'abord ces obstacles dans leur propre tête.
Vous dites encore : ""Vous accusez beaucoup les féminismes de mentir et carrément la FFQ et le CSF d'être anti-homme. Je suis plutôt bien branché sur les médias et les groupes sociaux et je n'ai pas souvenance de m'être senti haï par le discours des ces organisme ou de ses porte-parole.""
Bleuler: La culture mysandrique au sein de certaines organisations est très explicite. Dans le réseau de centre d'hébergement il n'est pas rare d'entendre des porte-parole taxer "les hommes", sans distinction, d'être des violeurs et des pédophiles potentiels. Mes copines qui travaillent dans les centres d'hébergement me le confirment régulièrement. Dans le film "mourir à tue-tête" l'une comédienne faisait la même affirmation. Ce sont des cas extrêmes que nous ne devons pas généraliser à l'ensemble des fleurons du féminisme Québécois. Mais, il est inquiétant d'observer que ces cas "rares" n'aient jamais été dénoncés.
Finalement, pour ce qui est de la discrimination positive, j'ai lui un intéressant article paru dans la "gazette de femmes". C'était un article sur un militant féministe européen spécialiste de la question de la représentation des femmes en politique. Il paralit de "l'échec" des expériences européennes à ce chapitre. Il mettait les lecteurs en garde contre la tentation de la discrimination positive. Il estimait que cette forme de discrimination avait plus de désavantages que d'avantages. Il estimait qu'une représentativité "obtenue par la force" jetait dans l'imaginaire public un discrédit sur l'ensemble des femmes politiques. Si je me souviens bien, il proposait plutôt de travailler à l'implication politique des femmes à travers les réseaux naturels et de favoriser l'éclosion naturelle des leaders de sexe féminin.
Je me sens exclu car des revendications qui devraient m'inclure ne m'incluent pas. On ne parle que des femmes et ça me pue au nez royalement.
Il ni aura jamais 50% de femme au tribunal à moins qu'on discrimine systématiquement les hommes et qu'on accepte n'importe quelle femme pour faire la job. Ça risque de ne pas être bénéfique pour l'image des femmes en politique.
La plupart des femmes en politique ne sont pas mieux que les hommes, Jerome-Forget est un exemple parmi tant d'autre, madame copps, marois, thatcher, marcos.....
Les pseudo bonnes valeurs attribuées aux femmes sont perdues dans la course au pouvoir. Madame Courchesne nous le démontre très bien en disant qu'elle ne pleurera pas sur le sors des hommes malmenés par le système.
Pour moi un bon politicien n’a pas de sexe, alors je ne vois aucunement la nécessité d'avantager des femmes pour éliminer une discrimination idéologique
Les femmes en général sont moins intéressées par la politique que les hommes, tout le monde c'est ça, va à une conférence politique tu vas le remarquer tout de suite. De plus, plusieurs, ne sont pas intéressées à travailler 70 h par semaines car elles VEULENT faire aussi du travail non rémunéré à la maison. C'est dans la nature de la femme, c'était ça dans la préhistoire et c'est toujours ça aujourd'hui. Regarde la nature et tu va voir que chez presque toutes les espèces c'est la femelle qui s'occupe de leur progéniture. Sous de faux prétextes d'évolution et de liberté et d'indépendance on force la femme a travailler.
Va faire un vox populi chez les nouvelles mères tu vas remarquer que 80% des mères désirent rester à la maison avec leurs enfants.
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Asunto:
Rabaissant pour les femmes et pour l'espèce humaine en généra
Il y a une vie en dehors de la famille! Les femmes (et les hommes) qui ont passé une partie de leur vie à la maison devraient y rester après? C'est un rôle qui exclu tous les autres la parentalité? La majorité des politiciennes ont des familles. Et avoir une famille c'est être en fonction plus que 70 heures par semaines!
Le système actuel force à peu près tout le monde à travailler, à la maison, pour un salaire, dans la rue...
Pour moi la parité des femmes en politque n'a rien à voir avec une supposée supériorité morale des femmes. C'est simplement une question de juste représentation. De justice de base.
Et votre appel à la nature pour justifier une sous-représentation des femmes en politque est un faux raisonnement. Chez plusieurs animaux, le mâle qui prend une femelle à un autre mâle tue la progéniture du précédent lit. À ce compte on pourrait utiliser ce fait pour justifier toutes les violences d'enfant par des beau-père. La plupart des espèces du monde animal utilisent la violence contre d'autres membres de leur espèce. Est-ce que ça justifie des comportements violents dans la société humaine? La mante religieuse justifie-t-elle des meutres d'homme par des femmes?
La nature biologique des femmes fait qu'elle sont moins disponibles - par choix ou par obligation - pour la vie publique pendant une certaine période si elles font le choix d'avoir des enfants. La durée de cette indisponibilité va dépendre du niveau de support disponible autour d'elle, de la part du père notamment, et de ses choix personnels.
Et c'est la politique qui a un problème si elle faut qu'elle bouffe des gens qui se mettent à son service... Ça fait de politiciens et des politiciennes comme on les connais: trop souvent dans un autre monde, obsédés par leur vie politique, leur popularité, le pouvoir...
Sincèrement, votre vision "biologiste" me semble rabaissante pour les femmes et pour l'espèce humaine en général.
Je ne justifie pas le comportement des humains en parlant des animaux, je ne fait que faire un lien entre un comportement animal et un comportement humain. Je ne dis pas que les humains sont comme les animaux ni que les humains sont différents des animaux. Mais faut surtout pas oublié que l'être humain est un animal.
J'ai fait ce lien car j'ai remarqué que la majorité des mères veulent rester auprès de leurs enfants tout comme les animaux le font. Rien de plus.
Ce lien ne tentait pas d'expliquer pourquoi les femmes ne vont pas en politique mais plutot pourquoi plusieurs désire rester à la maison plutot que d'aller travailler à l'extérieur.
J'ai vu un reportage sur Louise Harel qui disait que une de ses amie achetait son linge et qu'un autre personne s'occupait de sa famille parce que les journées qui se terminent plus tard qu 8 heure sont légion. Que c'était un sacrifice mais qu'elle le faisait pour servir le peuple. Peu de femme sont prête à faire ce sacrifice et ça explique en parti leur sous-représentation en politique
Je ne peux que vous féliciter pour votre approche éducative simple, respectueuse et directe. Vous faites plus pour l'émancipation des femmes et l'atteinte de l'égalité que tous les extrémistes réunis.
On est pour le patriarcat et on exige de joindre ses rangs ou on est contre et on le combat. Je ne trouve pas qu'il y a quelque victoire que ce soit pour les femmes de joindre les rangs d'un monde patriarcal. Et je n'ai jamais compris cette revendication. Il encore plus complexe de changer le monde, mais je préfère travailler à le changer que d'exiger d'être intégrée dans un système patriarcal, d'obtenir un pouvoir patriarcal etc. Ma liberté et mon égalité je ne les demande pas, je les affirme et je les vis.
Ceci n'exclut pas qu'il y a des injustices à combattre.
Le manifeste est intéressant. Je regrette que les auteurs ne documentent pas leurs affirmations. Au Québec, les obstacles à l'égalité sont surtout de nature culturelle. Malheureusement, ceux qui le disent font rarement l'effort de le démontrer. J'ai essayé de le faire une fois sur les pages de CMAQ et je me suis paradoxalement fait dire que j'étais une "masculiniste". Si la démontration venait de madame Nepton, elle serait plus vraisemblable.
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