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Secteur public fédéral : les membres de l'AFPC disent OUI à la grève

Anonyme, Jueves, Abril 29, 2004 - 07:35

AFPC

OTTAWA, le 28 avril - Près de 100 000 membres de l'Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC), employé-e-s du gouvernement fédéral, ont franchi une autre étape qui les rapproche encore davantage de mesures pouvant aller jusqu'à la grève pour conclure de nouvelles conventions collectives.

La présidente nationale de l'AFPC, Nycole Turmel, annonçait aujourd'hui que les travailleuses et travailleurs du secteur public fédéral se sont prononcés en faveur de la grève. Ils et elles ont dit oui à la grève à raison de 72 % à la Table 1 (Services des programmes et de l'administration), 83 % à la Table 2 (Services de l'exploitation) et 72 % à la Table 3 (Services techniques).

"Nos membres ont été clairs. Ils signifient au Conseil du Trésor qu'ils jugent inacceptable son attitude face aux négociations et qu'ils rejettent sa seule offre salariale assortie d'avantages réduits."

"Nous négocions depuis septembre avec un employeur qui se présente à la table sans mandat, a expliqué la présidente Turmel. Il a enfin daigné nous proposer, en février dernier, une augmentation salariale de 1,75 %, 1,25 % et 1,25 % sur trois ans. Il en a profité pour ajouter que toute autre revendication du syndicat serait déduite de l'enveloppe salariale."

Les séances de négociation ont eu lieu en février et au début de mars en présence de conciliateurs. Le syndicat passe donc maintenant à la prochaine étape : il demandera la mise sur pied de bureaux de conciliation qui entendront les deux parties. Le syndicat sera en position de grève légale sept jours après que ces bureaux auront déposé leur rapport.

"Nos membres n'ont pas été impressionnés par la générosité du Conseil du Trésor envers 93 % de ses cadres supérieurs qui ont touché des primes au rendement en 2002-2003, après avoir obtenu une augmentation de 2,5 % en avril 2003. Une générosité qui ne profite pas à nos membres qui pourtant offrent les services de première ligne, de déclarer Nycole Turmel.

"D'une part, le Conseil du Trésor est disposé à accorder des généreuses primes au rendement à un grand nombre de cadres supérieurs et d'autre part, il reste indifférent à l'écart salarial important entre nos membres du Groupe Services de l'exploitation et leurs homologues du secteur privé. Une étude conjointe AFPC/Conseil du Trésor menée l'an dernier par la firme Morneau-Sobeco a révélé un écart de 20 %. Jusqu'ici, les négociateurs du Conseil du Trésor ont refusé de tenir compte des conclusions de cette étude."

Les syndiqués du Conseil du Trésor ont uni leur voix à celle des 30 000 membres de l'AFPC à l'Agence du revenu du Canada et à l'Agence canadienne d'inspection des aliments qui ont déjà donné un solide mandat de grève à leur équipe de négociation. Nous prévoyons un mouvement semblable chez les travailleuses et travailleurs de Parcs Canada qui votent actuellement.

"Nos membres réagissent au climat d'incertitude qui règne dans leur milieu de travail, souligne la présidente Turmel. L'examen des programmes que pilote le gouvernement Martin pourrait engendrer une réduction des services publics. Nos membres se préoccupent grandement de la qualité des services qu'ils seront en mesure d'offrir. Ils s'inquiètent aussi de la possibilité de pertes d'emplois et des répercussions qu'aura l'augmentation de la charge de travail sur la prestation des services."



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