Le gouvernement libéral de Dalton McGuinty analyse la possibilité de taxer les repas de moins de 4 $, comme les repas rapides.

Selon l'opposition et les responsables de banques alimentaires, la mesure pénalisera les Ontariens à faible revenu.

Le gouvernement libéral de Dalton McGuinty analyse la possibilité de taxer les repas de moins de 4 $, comme les repas rapides.

Les libéraux proposent une taxe de 8 % sur les repas de moins de 4 $, afin de combattre l'obésité chez les enfants et de freiner la montée du coût des soins de santé.

Cette taxe générerait des revenus additionnels d'environ 200 millions de dollars par année dans les coffres de la province.

Selon l'opposition et les responsables de banques alimentaires, la mesure pénalisera les Ontariens à faible revenu.

Le néo-démocrate Gilles Bisson suggère plutôt au gouvernement de hausser les impôts des travailleurs qui gagnent plus de 100 000 $ annuellement.

Le conservateur Garfield Dunlop ajoute que 32 cents de plus par repas est un montant important pour les plus pauvres.

Le ministre des Finances, Greg Sorbara, nie qu'il veut équilibrer le budget sur le dos des gagne-petit. Il déposera le budget de l'Ontario le mois prochain.

Entretemps, les hôteliers et les restaurateurs préparent une offensive contre la taxe proposée.

Pétition dans les casse-croûte

Le Nouveau Parti démocratique de l'Ontario lance une pétition dans les casse-croûte contre la taxe proposée.

Selon le chef du NPD, Howard Hampton, presque tous les repas dans les cafétérias des hôpitaux et des écoles coûtent moins de 4 $.

M. Hampton reproche aux libéraux de taxer le lait, les salades, les sandwiches et la soupe des Ontariens à faible revenu pendant que ceux qui gagnent plus de 100 000 $ dollars par année bénéficient d'une réduction d'impôt de 35 %.