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Lettre au premier ministre Paul MartinAnonyme, Sábado, Abril 10, 2004 - 17:37
Michael Walsh
Demande adressée au Canada pour ne pas voter contre Cuba à la commission des droits de l'homme à Genèves. Boischatel, le 10 avril 2004 Le très honorable Paul Martin Monsieur Martin, Le 15 avril prochain, à la commission des droits de l’homme à Genève, Cuba sera à nouveau la cible de la puissance américaine, et ce, depuis une dizaine d’années. Ne se contentant pas de lui imposer un blocus injuste et inhumain depuis 45 ans, l’actuelle administration américaine, comme toutes les précédentes, sera l’auteure d’une résolution pour dénoncer injustement Cuba, pour le non-respect des droits de l’homme. Ayant perdu toute crédibilité au fil des ans dans cette condamnation ridicule et disproportionnée, la Maison Blanche a dû, depuis quelques années, faire appel à un tiers pays à la commission, pour présenter à sa place, la dite résolution dictée d’avance. Cette année, c’est le Honduras qui s’est fait tordre le bras pour mettre Cuba sur le banc des accusés. Ironiquement, c’est un pays (Honduras) en très mauvaise posture au chapitre des droits de la personne qui présentera cette condamnation dont il n’est aucunement l’auteur. Monsieur le premier ministre, nous vous demandons que le Canada, présent à cette commission, ne vote pas en faveur de cette supercherie, compte tenu qu’elle provient du pays qui a besoin de cette fausse justification pour maintenir et accroître son étranglement de tout le Peuple cubain. Pour illustrer ce qui en est au juste des droits de l’homme à Cuba, un des meilleurs experts sur la question est sans doute le responsable américain qui oeuvra à la Section des Intérêts américains à La Havane (SINA) sous l’administration Reagan. En guise de protestation contre la politique étrangère de son gouvernement, ce dernier démissionna en 1982, après avoir passé 24 années au ministère des affaires étrangères. Wayne Smith déclarait alors en parlant de Cuba : « La démocratie et les droits de l’homme ne nous intéressent que très peu. Nous utilisons simplement ces mots pour cacher nos véritables motifs. Si la démocratie et les droits de l’homme nous importaient, nos ennemis seraient l’Indonésie, la Turquie, le Pérou et la Colombie, par exemple. Parce que la situation à Cuba, comparée à celle de ces pays-là et de la plupart des pays du monde, est paradisiaque. » Merci de votre attention, Michael Walsh, Association Québécoise des Amis(es) de Cuba Boischatel, Québec
site internet de l'Association Québécoise des Amis(es) de Cuba
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