|
Profondes coupures en environnement et dans le financement des groupesAnonyme, Miércoles, Abril 7, 2004 - 19:22
Les AmiEs de la Terre de Québec
Ça fera une année que le gouvernement Charest est au pouvoir le 14 avril 2004. Dans l’espace d’un an, ce gouvernement s’est directement attaqué à la population en démolissant les acquis sociaux. Que ce soit dans le secteur de l’éducation, dans le secteur du travail ou dans les groupes populaires et communautaires, le gouvernement au pouvoir a continué d’appliquer la " réingéniaiserie ", amorcée par le PQ, à grands coups de réformes et de coupures affectant ainsi directement les familles, les travailleurEs, les étudiantEs, etc. Évidemment, le secteur de l’environnement n’a pas été épargné et demeure une cible incontournable de ce gouvernement. Couper dans l’environnement et dans les groupes environnementaux et écologistes, c’est la logique du néo-libéralisme. Pourquoi? Parce que l’opposition citoyenne à des projets destructeurs pour l’environnement nuit directement à la cupidité des compagnies, entre autre exportatrices, orientant leur développement uniquement sur la soit du profit. On n’aura qu’à penser au projet du Suroît par exemple, où la mobilisation populaire a permis de repousser la construction de cette centrale que personne ne veut. Pour ne pas avoir de " bâtons dans les roues " et pour pouvoir continuer de développer des projets complètement insensés au nom de la sacro-sainte économie (pensons au projet d’élargissement de la voie maritime du St-Laurent), le gouvernement Charest a sabré de nouveau dans le financement des groupes environnementaux et écologistes. En effet, le soutien des groupes œuvrant dans le domaine de l’environnement passe de 2 195 000$ a 720 000$, ce qui équivaut à une réduction de 1 475 000$. Ces coupures affectent directement les groupes nationaux en environnement, comme Eau Secours et le Front Commun pour une Gestion Écologique des Déchets. Ces groupes sont d’une importance majeure dans la défense des droits environnementaux. Eau Secours, par exemple, rejoint un million de personnes à travers les syndicats, les groupes d’enseignantEs, les artistes, les groupes écologistes locaux ainsi qu’une grande partie de la population. Pour les organismes comme les AmiEs de la Terre de Québec, ces coupures ont comme effets de nous amputer d’une expertise essentielle dans nos différentes luttes. De plus, les coupures dans les groupes nationaux en environnement demeurent un moyen privilégié de l’état pour empêcher la mobilisation contre des projets de privatisation des réseaux publics en eau, de pompage de la nappe phréatique ou pour dénoncer la mafia des multinationales des déchets. Autre coupure majeure en environnement : les ressourceries. Le budget alloué à celles-ci passe de 3 millions en 2003-2004 à 0$ en 2004-2005! Ce sont de multiples petits projets de ressourcerie basés sur la récupération et la réutilisation comme alternative à la consommation qui devront mettre la clé dans leur porte. Somme toute, force est de constater que la seule chose que le gouvernement Charest aura réussi à développer de manière durable, ce sont les coupures! C’est pourquoi les AmiEs de la Terre de Québec vous invitent à venir manifester contre Charest le 14 avril dans le cadre de la Journée nationale d’action du Réseau Vigilance. Assez, c’est assez! 14 avril Bloquons Charest! 10h00 : " L’école dans la rue " Cour dans la rue sur la réingénierie libérale.Rendez-vous Coin Langelier et boul Charest (REPAC 03-12) 11h30 : Rassemblement au musée du Québec, point de départ de la manifestation. (Réseau de Vigilance) 17h00 : Vigile sur la colline parlementaire (Réseau du Forum Social Québec-Chaudière-Appalac
|
|
|||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Ceci est un média alternatif de publication ouverte. Le collectif CMAQ, qui gère la validation des contributions sur le Indymedia-Québec, n'endosse aucunement les propos et ne juge pas de la véracité des informations. Ce sont les commentaires des Internautes, comme vous, qui servent à évaluer la qualité de l'information. Nous avons néanmoins une
Politique éditoriale
, qui essentiellement demande que les contributions portent sur une question d'émancipation et ne proviennent pas de médias commerciaux.
|