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Commision des droits de l'hommeAnonyme, Martes, Abril 6, 2004 - 16:05 (Analyses)
Granma International
La présidence de la CDH ignore une requête contre la présence d’un terroriste dans la délégation US GENÈVE, 5 avril - Cuba a été applaudie aujourd’hui à la Commission des droits de l’homme de l’ONU et s’est vue ensuite obligée à dénoncer le terroriste Luis Zuñiga Rey, qui occupait un fauteuil de la délégation des États-Unis, a informé PL. La déléguée cubaine Maria del Carmen Herrera est intervenue au nom de l'Île sur le thème 12 de la CDH, consacré aux droits de la femme et la perspective de sexe. Une analyse des problèmes de la femme dans le monde a rallié les applaudissements de plusieurs participants lors de la séance matinale de la réunion, une chose peu commune à ce type de forum. Comme pour attiser encore davantage la tension à la CDH, Washington avait rassis sur un des fauteuils réservés à sa délégation Zuñiga Rey, un personnage d’origine cubaine dont Cuba a présenté le dossier criminel et exigé son retrait en tant que délégué. Zuñiga Rey, qui est lié au terroriste notoire Posada Carriles, a tenté de répliquer à la déclaration de Maria del Carmen Herrera, qui a déclaré que c’était «une honte et un manque de décence et de respect d’admettre à la CDH un personnage de cet acabit». Sa requête ayant été ignorée par le président de la CDH, l’Australien Mike Smith, la diplomate a quitté la salle. Auparavant, Maria del Carmen Herrera avait indiqué que les visages de la pauvreté sont nombreux dans le monde, mais que les femmes constituaient 70% des près de 2 milliards de personnes sans ressources, et les deux tiers des 876 millions d’analphabètes. Tandis que dans le monde on parle de la «féminisation de la pauvreté», à Cuba on pourait parler de la «féminisation des droits», car les femmes représentent 44,9% de la main d’oeuvre dans le secteur civil de l’État. Elle a aussi évoqué la situation difficile à laquelle sont soumises un groupe de femmes cubaines, mères, épouses et filles de « cinq compatriotes injustement emprisonnés aux États-Unis », pour le seul délit d’« être de véritables héros dans la lutte contre le terrorisme ». Quelques-unes de ces femmes cubaines sont présentes dans cette salle, a-t-elle dit. Non seulement elle souffrent de l’emprisonnement injuste et arbitraire imposé à leurs être chers ; elles souffrent aussi parce que Washington leur refuse jusqu’au droit légitime de pouvoir les visiter dans la prison, pour leur porter au moins leur tendresse de mère, d’épouse et d’enfant, a-t-elle dit.
site internet du quotidien cubain
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