Multimedia
Audio
Video
Photo

Dragage ou survie du Saint-Laurent?

Anonyme, Jueves, Marzo 18, 2004 - 11:17

Natacha Perriard

D'un coût de 20 milliards de dollars US, ce projet est piloté par des ingénieurs de l'armée américaine depuis 2002.
Les ministères de l'Environnement du Québec, de l'Ontario, du Canada et des États-Unis ne sont même pas consultés...

Je viens d’écouter le reportage (cf. Référence en bas de page) sur le dragage du Saint-Laurent.
Je suis une citoyenne qui vit en berge du Saint-Laurent (Verdun) depuis 1980.
Je suis ébranlée par ce projet, son impact effarant (risque de disparition), le silence qui entourre ce projet et la simple ignorance des solutions pour éviter un tel projet.
Ayant grandi sur les rives de la rivière , j’ai pu être témoin de nombreux changements (pollution, baisse du niveau de l’eau, disparition de nombreux poissons, extinction des écrevisses, dégénérescence de la vitalité des berges en général).
Mais la rivière a perduré et m’aide encore à garder la tête haute dans les temps durs (personnels et internationaux).

Je vous encourage vivement à tenir à l’œil ce projet, casser le silence, vous mobiliser. Louis-Gilles Francoeur, journaliste au Devoir, pourrait sûrement bien vous renseigner.

D'un coût de 20 milliards de dollars US, ce projet est piloté par des ingénieurs de l'armée américaine depuis 2002.
Les ministères de l'Environnement du Québec, de l'Ontario, du Canada et des États-Unis ne sont même pas consultés...

La voie maritime a été inaugurée en 1960. La version officielle de ce projet de dragage : optimiser les écluses.
La révision porte plutôt sur les besoins futurs des armateurs et les panamax, ces navires de 300 mètres de long (1000 pieds).

Le projet de dragage propose l'agrandissement des écluses, mais aussi la recalibration du fleuve.
Le chenal du fleuve est un canal de 200 mètres de large et de 11 mètres de profondeur qui permet aux navires de naviguer sans toucher le fond. Il faudrait l'agrandir.

À moyen terme, le réchauffement climatique baissera déjà le niveau du fleuve d’un mètre.
Et la recalibration d’un autre mètre.
Or, en excluant le chenal qui en s’élargissant et s’approfondissant aurait l’effet d’un mur pour l’écosystème, le fleuve à Montréal ne fait maintenant que 3 mètres de profondeur…et ne ferait plus qu’un mètre de profondeur. Les impacts écologiques sont plus qu’importants, ils sont à la fois écologiques, sociaux mais également économiques.
Et des solutions viables existent (transport intermodal).

Référence :
Écoutez la chronique environnementale de Louis-Gilles Francoeur (diffusée le 17 mars sur Radio-Canada, à l’émission radio ‘Indicatif Présent’). Elle est archivée sur le site même de l’émission : http://radio-canada.ca/radio/indicatifpresent/ (cliquez ensuite sur « Environnement » puis le reportage audio « Dragage du Saint-Laurent)

Natacha Perriard
Verdun, Qc.



CMAQ: Vie associative


Collectif à Québec: n'existe plus.

Impliquez-vous !

 

Ceci est un média alternatif de publication ouverte. Le collectif CMAQ, qui gère la validation des contributions sur le Indymedia-Québec, n'endosse aucunement les propos et ne juge pas de la véracité des informations. Ce sont les commentaires des Internautes, comme vous, qui servent à évaluer la qualité de l'information. Nous avons néanmoins une Politique éditoriale , qui essentiellement demande que les contributions portent sur une question d'émancipation et ne proviennent pas de médias commerciaux.

This is an alternative media using open publishing. The CMAQ collective, who validates the posts submitted on the Indymedia-Quebec, does not endorse in any way the opinions and statements and does not judge if the information is correct or true. The quality of the information is evaluated by the comments from Internet surfers, like yourself. We nonetheless have an Editorial Policy , which essentially requires that posts be related to questions of emancipation and does not come from a commercial media.