|
LA POLICE REND VISITE À UN ORGANISATEUR DU 15 MARS 2004Anonyme, Sábado, Marzo 13, 2004 - 02:16 (Analyses)
COBP
Le Collectif Opposé à la Brutalité Policière dénonce la visite d’un officier du Service de police de la ville de Montréal chez la résidence du militant Alexandre Popovic. MONTRÉAL, le vendredi 12 mars 2004. Le Collectif Opposé à la Brutalité Policière dénonce la visite d’un officier du Service de police de la ville de Montréal chez la résidence du militant Alexandre Popovic. Membre du COBP depuis ses débuts et organisateur de la prochaine manifestation contre la brutalité policière du 15 mars, le militant Popovic a eu la mauvaise surprise d’apprendre que la police avait sonné chez lui, aujourd’hui, en début d’après-midi. Malheureusement pour eux, la porte est restée fermée. Probablement vers le même moment, le commandant Rock du Poste de Quartier 22 a laissé un message sur la boîte vocale du militant Popovic, lui indiquant qu’il " aimerait discuter d’un sujet " avec lui. Le COBP condamne cette façon de procéder qui dépasse clairement les bornes de la décence. À l’heure qu’il est, le SPVM devrait savoir que les militantEs du COBP n’ont jamais eu l’habitude de coopérer avec la police pour la simple et bonne raison que le Collectif n’a aucune confiance cette machine de répression et de contrôle social. Il était arrivé par le passé qu’à l’approche de la manifestation du 15 mars, la police laisse un message sur la boîte vocale du COBP, demandant de parler à un des organisateurs de la marche. Le COBP n’a JAMAIS retourné les messages de la police. Aujourd’hui, en débarquant directement chez le militant Popovic, sans aucun préavis, la police voulait vraisemblablement s’imposer pour lui faire comprendre qu’il avait tout intérêt à coopérer. " Si c’est une tactique d’intimidation, alors y ont manqué leur coup ! Ça m’en prend plus que ça pour être intimidé ", affirme le militant Popovic. Selon toute probabilité, la police tente de soutirer certaines informations relativement à la manifestation de la 8ième édition de la Journée contre la brutalité policière de lundi prochain, comme l’itinéraire de la marche. Cependant, il n’y a rien dans la loi qui oblige ceux et celles qui organisent des manifestations à aviser la police et à lui transmettre l’itinéraire de la marche. Le permis de manifester de la ville de Montréal est facultatif. Que la police se le tienne pour dit : nous ne sommes pas assez fous et folles pour donner notre parcours à des flics qui n’attendent que la première excuse pour mettre fin à la manif et procéder à une arrestation de masse ! Coopérer avec des flics qui nous ont démontrés à maintes reprises par le passé leur mauvaise foi et leur esprit de vengeance reviendrait à leur fournir de la corde pour nous lyncher ! ON A PAS BESOIN DES FLICS POUR VENIR NOUS EMMERDER JUSQUE CHEZ-NOUS ! Pour prendre part à la 8ième édition de la Journée contre la brutalité policière, rendez-vous au métro Papineau lundi 15 mars, à 17h30 |
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Ceci est un média alternatif de publication ouverte. Le collectif CMAQ, qui gère la validation des contributions sur le Indymedia-Québec, n'endosse aucunement les propos et ne juge pas de la véracité des informations. Ce sont les commentaires des Internautes, comme vous, qui servent à évaluer la qualité de l'information. Nous avons néanmoins une
Politique éditoriale
, qui essentiellement demande que les contributions portent sur une question d'émancipation et ne proviennent pas de médias commerciaux.
|