Multimedia
Audio
Video
Photo

Dernier relevé annuel de Statistique Canada : le taux de présence syndicale au Québec monte de 40,4 % à 41,2 % ; Le Québec

Anonyme, Jueves, Marzo 11, 2004 - 08:02

FTQ

Montréal, le 10 mars 2004 – Le taux de présence syndicale au Québec a augmenté de 0,8 point de pourcentage pour atteindre 41,2 % de la main-d’œuvre en 2003, révèle le dernier relevé annuel de Statistique Canada dont la FTQ a obtenu copie.*

« La progression est continue depuis cinq ans et le Québec se situe toujours au premier rang des provinces canadiennes et au premier rang en Amérique du Nord », indique le secrétaire général de la FTQ, M. René Roy.

Montréal, le 10 mars 2004 – Le taux de présence syndicale au Québec a augmenté de 0,8 point de pourcentage pour atteindre 41,2 % de la main-d’œuvre en 2003, révèle le dernier relevé annuel de Statistique Canada dont la FTQ a obtenu copie.* « La progression est continue depuis cinq ans et le Québec se situe toujours au premier rang des provinces canadiennes et au premier rang en Amérique du Nord », indique le secrétaire général de la FTQ, M. René Roy.

Le nombre de syndiqués a augmenté au Québec en 2003 à plus de un million trois cent trois mille (1 303 500), soit 44 000 de plus que l’année précédente et 200 000 de plus qu’il y a cinq ans, ajoute M. Roy.

Pour l’ensemble du Canada, le taux est de 32,4 %, en très légère hausse sur l’année précédente (32,2 %). Aux États-Unis, le taux est de moins de 15 %.

Pour la quatrième année d’affilée, le Québec se classe au premier rang des provinces canadiennes. Il est suivi de Terre-Neuve (39,6 %), du Manitoba (37,3 %), de la Saskatchewan (35,7 %) et de la Colombie-Britannique (33,8 %). L’Ontario affiche un taux de 28,5 %, en queue de peloton avec le Nouveau-Brunswick (27,8 %) et l’Alberta (24,2 %). Dans presque toutes les provinces, le taux de présence syndicale est resté sensiblement le même que l’année précédente.

La FTQ au premier rang

Au Québec, selon le relevé effectué par la FTQ à partir des données gouvernementales, la FTQ représente environ 43 % des syndiqués, les syndicats indépendants 23 %, la CSN 21 %, la CSQ 9 % et la CSD 4 %.

« Au cours des dernières années, note le secrétaire général de la FTQ, le taux de présence syndicale au Québec a progressé de presque deux points de pourcentage, de 39,5 % en 1999 à 41,2 % en 2003. On peut toutefois craindre que cette progression soit stoppée, et même que nous subissions des reculs, à la suite des lois antisyndicales votées par le gouvernement Charest à l’automne, en particulier les amendements au Code du travail qui ouvrent toute grande la porte à la sous-traitance de cheap labor et les lois pour désyndiquer carrément deux groupes dans les services de garde et la santé. »

Grande différence privé-public

M. Roy déplore par ailleurs qu’il y ait une grande différence entre le secteur public, où le taux de présence syndicale est de 81,4 % en 2003 et le secteur privé, où il n’est que de 28,4 %. Pour le privé, c’est quand même une progression de un point de pourcentage en un an. « Le faible taux de présence syndicale dans le secteur privé explique pourquoi la FTQ s’est toujours battue et se bat encore pour améliorer la législation du travail en vue de faciliter l’accès à la syndicalisation », explique M. Roy.

Hommes, femmes, jeunes

Selon Statistique Canada, 43,1 % des hommes ayant un emploi sont syndiqués au Québec comparé à 39,1 % des femmes, soit une différence de quatre points de pourcentage. Dans le secteur privé, les hommes sont davantage syndiqués que les femmes, alors que c’est le contraire dans le secteur public.

Par ailleurs, le taux de présence syndicale chez les jeunes de 15 à 24 ans se situe à 22,9 %, soit un peu moins que l’an dernier (23,2 %) mais beaucoup mieux qu’il y a cinq ans (18,4 % en 1998).

L’avantage d’être syndiqué

Selon Statistique Canada, le salaire horaire moyen des syndiqués (hommes et femmes) au Québec en 2003 est de 20,01 $, alors que celui des non-syndiqués est de 15,67 $, un écart de 4,34 $ l’heure en faveur des syndiqués.

L’avantage syndical est encore plus grand pour les femmes que pour les hommes. Ainsi, le salaire horaire moyen des femmes syndiquées est de 19,17 $, comparé à 13,87 $ pour les femmes non syndiquées.

Chez les hommes, le salaire horaire moyen des syndiqués est de 20,73 $, comparé à 17,45 $ pour les non-syndiqués.

Quant à la proportion de la rémunération des femmes par rapport à celle des hommes, elle est de 92,5 % chez les syndiqués et de 79,5 % chez les non-syndiqués. Cela représente un écart de 13 points en faveur des femmes syndiquées.

La FTQ, la plus grande centrale syndicale québécoise, représente plus d’un demi-million de membres.

_________
* Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active, 2003 (CD-ROM)

Taux de présence syndicale 2003 (%)
Canada 32,4
Québec 41,2
Terre-Neuve 39,6
Manitoba 37,3
Saskatchewan 35,7
Colombie-Britannique 33,8
Île-du-Prince-Édouard 29,8
Nouvelle-Écosse 28,6
Ontario 28,5
Nouveau-Brunswick 27,8
Alberta 24,5

Progression du taux de présence syndicale au Québec (1999-2003)
Année %
1999  39,5
2000  39,9
2001  40,4
2002  40,4
2003  41,2

Répartition des effectifs syndicaux au Québec (2003) (%)
FTQ 43
Indépendants 23
CSN 21
CSQ 9
CSD 4

www.ftq.qc.ca


CMAQ: Vie associative


Collectif à Québec: n'existe plus.

Impliquez-vous !

 

Ceci est un média alternatif de publication ouverte. Le collectif CMAQ, qui gère la validation des contributions sur le Indymedia-Québec, n'endosse aucunement les propos et ne juge pas de la véracité des informations. Ce sont les commentaires des Internautes, comme vous, qui servent à évaluer la qualité de l'information. Nous avons néanmoins une Politique éditoriale , qui essentiellement demande que les contributions portent sur une question d'émancipation et ne proviennent pas de médias commerciaux.

This is an alternative media using open publishing. The CMAQ collective, who validates the posts submitted on the Indymedia-Quebec, does not endorse in any way the opinions and statements and does not judge if the information is correct or true. The quality of the information is evaluated by the comments from Internet surfers, like yourself. We nonetheless have an Editorial Policy , which essentially requires that posts be related to questions of emancipation and does not come from a commercial media.