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lettre à ALTERNATIVES

Anonyme, Viernes, Marzo 5, 2004 - 21:27

Michael Walsh

Sous couvert de défendre la liberté de presse au Vénézuela, Reporters Sans Frontières, tout comme pour Cuba, s'applique à mettre en oeuvre "sa mission", commandée par celui qui le finance, de désinformation de la situation au pays.

Dans un rapport publié en avril 2003, Reporters sans frontières concluait que "la situation de la liberté de la presse est devenue des plus délicates depuis que la majorité de la presse privée a pris ouvertement parti contre le gouvernement. Bien que ce soit son droit le plus indiscutable, les excès auxquels son parti pris l'a conduite fragilisent la liberté de la presse (…) A noter que la chaîne publique est tombée dans les mêmes excès, voire pire," soulignait le rapport avant de préciser : "Mais la principale responsabilité dans la dégradation de la situation de la liberté de la presse revient au président Hugo Chávez et à son gouvernement."

Groupe ALTERNATIVES
Québec, Canada

Bonjour,

Je ne comprends toujours pas pourquoi ALTERNATIVES offre à ses lecteurs un "passage" pour parvenir au site web de la "curieuse" organisation RSF. En cliquant sur ce lien, le visiteur tombe sur la page d'accueuil où, en évidence, Cuba est montré comme la plus grande prison de journalistes au monde.
Pourtant, sur la plus de centaine de journalistes assassinés ces dernières années sur la planète, pas un seul était cubain. Pas de journalistes torturés ou disparus comme dans bien des pays, qui pourtant, ne méritent pas une aussi grande place dans la page d'accueil de Reporters Sans Frontières.
De quels journalistes au juste, veux t'on parler, qui garniraient ces fameuses prisons? 5 ou 6 ayant des diplômes en communication et quelques dizaines d'autres se faisant appeller "journalistes indépendants". J'ai comme l'impression qu'il pourrait y avoir de plus grandes prisons de journalistes au monde que çà.
C'est ce qu'on appelle de la DÉSINFORMATION.

Reporters Sans Frontières et son directeur à vie, Robert Ménard, se sont donnés, de toute évidence, une priorité qui est celle de salir l'image Cuba par tous les moyens, à partir de demi-vérités jusqu'aux plus grossiers des mensonges. Ça ne devrait être un secret pour personne, surtout lorsqu'il a été révélé que cette ONG tire son financement de la USAID et de la NED (National Endowment for Democracy). Deux organismes américains dont l'objectif commun est le renversement du gouvernement cubain. De plus, Robert Ménard ne se cache même pas de ses fréquentations à Miami, auprès des anti-castristes et terroristes cubano-américains.

Pour ce qui est du Vénézuela, c'est bien une des principales préoccupations du gouvernement américain, complice et commanditaire des éléments anti-chavistes. Bien sûr, que RSF tente de se donner une image de neutralité face aux deux courants opposés dans le pays ; mais, ce n'est qu'hypocrisie et diversion. On a qu'à lire le paragraphe reproduit en haut de ce texte pour s'en convaincre.
Le Vénézuela, avec sa Révolution bolivarienne n'apporte rien de bon aux yeux de l'Empire qui y voit poindre à l'orizon, un deuxième Cuba. Alors, Reporters Sans Frontières y fait son boulot de désinformation, tout comme pour Cuba, en conformité avec les directives de celui qui alimente ses coffres.

Michael Walsh
Association Québécoise des Amis(es) de Cuba
Boischatel, Québec
le 5 mars 2004

site internet de l'Association Québécoise des Amis(es) de Cuba


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