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Projet environnemental contre du Vallon

Anonyme, Viernes, Febrero 27, 2004 - 14:56

Simon T

Pour relancer la coalition contre du Vallon et l'élargir, jai proposé une rencontre avec l'UQCN, le CRE, l'Asso. Forest Qc/Métro, et Vivre en ville... Aux ATQ, nos énergies dans ce dossier sont limitées et s'unir avec les groupe qui sont contre le projet peut augmenter nos chaces de sauver la forêt...

Nous avons écris un article pour le prochain Droit de parole sur la récup. du discours pseudo-environnemental verdâtre de mauvais goût des pro-du Vallon (du Vallon, un projet environnemental...) Voir l'ébauche de cet article en pièce jointe!!!
Christine et Jean-Martin travaille présentement à écrire une lettre ouverte à publier dans les journaux!!!! Avis à toutEs ceux et celles qui voudraient faire la même chose ou qui auraient d'autres exellentes idées !!!
Voici le résumé de l'étude environnementale HBA sur les futurs impacts de l'axe de béton. Voici donc le message de Simon:
On se revoit le 26 février 19h15 aux ATQ, à+! Emilie

Cette études d'impacts est bien montée, et surtout bien assise, alors va falloir ce défaire les méninges pour y trouver de quoi de pas correct. Je dois même avouer que jusqu'à maintenant, tout est en ordre et que je n'y trouve rien d'excitant. LE seul problème, c'est que leur conclusion c'est :

En conclusion, en fonction des problématiques majeures énoncées, le projet de prolongement de l'axe du Vallon entre les boulevards Lebourgneuf et Bastien doit être réalisé.

Alors quossé nous faire ?????? Et bien en fait, il y a peut-être une petite lueur : leur étude est montée selon l'une des deux manières de faire. Je m'explique. Lorsque tu veux analyser un problème, tu peux partir des causes et aller aux conséquences, ou aller des conséquences aux causes. Dans leur cas, il admettent les conséquences et tentent donc d'y trouver des causes. Les conséquences, ce sont ici le trafic routier (lire congestion) et la limitation spatiale face au développement urbain (exemple et je cite : Le secteur Lebourgneuf présente un potentiel de développement total de 5 800 logements, dont 4 860 situés dans l'environnement immédiat du prolongement de l’axe du Vallon.). Donc les conséquences actuelles, soit ce que l'on observe actuellement(et non pas ce que l'on observerait suite à l'autoroute Du Vallon) et ce à quoi l'autoroute prolongée est une solution, ce sont des problèmes dictés par une vision néolibérale de merde qui pense que tout va s'arranger dans le meilleur des mondes (comme leur putain de main invisible). Et leurs causes, en fait il y en a une principale, qui explique ce que l'on "subit" actuellement dans nos petites automobiles, c'est la mauvaise qualité du réseau routier adjacent à la zone d'étude. Et leur étude est très bien étoffée en ce qui concerne ce problème, du fait qu'elle est très bien argumentée et soutenu par de nombreux faits (et oui, ils ont raison dans leur manière de voir, mais c'est leur manière de voir qui est incorrect). En tout cas, je cite quelques bouts :

Dans ce contexte, le projet de prolongement de l’axe du Vallon constitue une réponse fort adéquate à l’objectif du développement urbain et ses sous-objectifs, en permettant notamment l’ouverture et le développement optimum à des fins résidentielles et commerciales du secteur vacant de Lebourgneuf.

Le projet routier permettra une consolidation au cœur de la Ville du tissu urbain déjà présent, dans un secteur d’urbanisation défini prioritaire pour la Ville de Québec, limitant ainsi l’étalement urbain. L’importance des terrains vacants dans la zone d’étude, la proximité du centre-ville, la présence d’infrastructures (aqueduc et égout) et de services variés (commerces, écoles, garderies, centre communautaire, etc.) favorisent le développement de cette zone.

Dans les documents de planification à l’échelle régionale et municipale, on a reconnu le potentiel de ce secteur et l’intérêt de son développement, particulièrement afin de freiner l’étalement urbain vers les secteurs plus périphériques et de viabiliser les services déjà présents. Le secteur Lebourgneuf fait partie du périmètre d’urbanisation de la région, alors que sa portion sud est considérée comme un des centres structurants. Par ailleurs, il est reconnu comme une zone prioritaire d'aménagement et de développement par la Ville de Québec.

La situation centrale du secteur Lebourgneuf dans la Ville de Québec constitue un élément majeur en ce qui concerne ce phénomène d’étalement, considérant son grand potentiel de développement et la proximité des services. Depuis plusieurs années, le développement résidentiel et commercial a pris un élan important dans ce secteur, mais il n’en demeure pas moins que le potentiel de développement de ce secteur n’a pas encore été exploité à son maximum. De vastes terrains vacants sont encore disponibles au centre du secteur lire ici la forêt elle-même, alors que les développements se trouvent principalement en périphérie.ce qui est normal, c'est une forêt

2.4.1.5 Nécessité d’intervention et un plus long bout à lire

Sur la base des diverses analyses réalisées quant à la situation actuelle sur le réseau routier et à la situation projetée pour l'horizon 2021, selon le scénario tendanciel sans le plein développement du secteur, il appert clairement que l'option d'un statu quo n'est pas envisageable pour les raisons suivantes :

– Le réseau routier actuel incomplet du secteur Lebourgneuf et la desserte locale inadéquate.

– L'analyse réalisée sur plusieurs axes de la région présente des problématiques importantes en termes de niveaux de service et de congestion, et cette situation s’aggravera à l'horizon 2021.

– Le développement prévu dans le secteur Lebourgneuf combiné à la capacité insuffisante des principaux accès routiers du secteur à accommoder les débits générés.

– L'absence d'un lien artériel efficace en termes de mobilité et de sécurité et bien positionné géographiquement entre les boulevards de l'Ormière et Saint-Joseph.

– La situation de congestion chronique des liens nord-sud en périphérie du secteur.

– Les mouvements de circulation indésirables dans des rues résidentielles, conséquence de la desserte inadéquate du secteur.

– La nécessité de tenir compte de la sécurité des usagers de la route lors des interventions au réseau routier.

En conséquence, il est donc jugé nécessaire d'intervenir sur le réseau routier pour solutionner les problèmes liés à la circulation et à la sécurité. Par ailleurs, l'intervention est également justifiée puisque le réseau actuel ne peut assurer le plein développement du secteur Lebourgneuf . Dans l'éventualité où la Ville développe le secteur Lebourgneuf par un réseau de rues municipales, la situation serait détériorée tant pour les résidants que pour les usagers voulant accéder au secteur via le réseau municipal et autoroutier. ils ont raison dans leur manière de voir comme je l'ai dit, mais c'est qu'il oublie la solution #1 : le transport en commun... !!!!

Donc, ça ce n'est que le résumé du tome 1 du volume 1, alors voici la suite ...

Le volume 2 du premier tome constitue quant à lui une étude de circulation et il a donc pour objectifs :

Les grands objectifs spécifiques de l'étude de circulation sont au nombre de trois (3), à savoir les objectifs de mobilité lire ici, augmentation de l'accessibilité, diminution de la congestion et plus grande efficacité du réseau routier, de sécurité diminution de la circulation et plus grande efficacité du réseau routier, il ne s'agit pas de la sécurité des résidents, mais des conducteurs d'automobiles, avec un belle grande études avec des pourcentages à n'en plus finir sur les types d'accidents et où ils ont lieu* et de développement urbain donc le projet vise à faciliter la mise en œuvre du fameux plan directeur du secteur Lebourgneuf et du schéma d'aménagement de la Communauté urbaine de Québec, contribuant ainsi à la consolidation du tissu urbain et à la limitation de l’étalement urbain, selon eux, car il ne s'agit que de compléter les développements qui ne sont pas terminés et de réunir les quartiers isolées entre eux.

Ainsi, il est facile de comprendre que cette grosse partie de tient en aucun moment compte de la qualité de l'environnement, ils réservent ça pour plus tard, mais quelques points sont à soulever...

*Justement, là-dessus, le plus gros spot à accident, si l'on peut dire ainsi, c'est la fin de l'autoroute (là où ils veulent prolonger justement) avec des pourcentages dans les 40 de ti-caille qui foncent dans le cul du char en avant : ceci est normal et habituel pour une fin d'autoroute où la vitesse passe en environ 500 m de 100km/h à un arrêt à une lumière rouge... !!

Donc en premier lieu, on peut déceler dans cette étude qu'il vise à stimuler la croissance démographique aux abords de la zone d'étude. Premier problème : le taux de croissance de Lebourgneuf, ce qu'eux appellent les zones adjacentes à la zone d'étude, a diminué au cours des dernières années et est maintenant autour de 0.7% alors que ce secteur a déjà été un des chefs de file à Québec, avec 3.6%. Donc eux ils capotent, le monde ne pousse plus par ici. Alors, ils veulent attirer du monde, or, c'est que c'est normal qu'il y ait eu un boom de populasse car ce quartier est tout de même assez récent (au gros max 30 ans, et ça c'est vraiment le début, je veux dire la première maison de tout qui empiétait sur la forêt, pas de Galeries de la Capitale avant 20 ans après ça par exemple)Et maintenant, eux ils ont comme prioriété première de développer ce quartier, et vraiment je parle de criss de grosse priorité, du genre que l'étude d'impact est basée sur ça !!

Ah oui, il y a une page qui traite du transport en commun, mais ce sur un document de 300 pages, serait-ce qu'ils ne veulent pas trop en parler pour ne pas faire voir qu'il s'agit du solution des plus logiques dans le cadre de leur plan directeur de protection de l'environnement au Service de l'environement de Québec: développement durable qu'il n'arrête pas de dire... ???

Alors ça continue comme suit, après des tonnes de pages emmerdantes qui parlent de taux d'accidents et de circulation déficiente, et bien v'là ti pas qu'ils nous envisagent des options et qu'ils conluent à quelque chose :

voici les options :

Option 3 : Optimisation du réseau actuel.

Option 4 : Optimisation du réseau actuel et élargissement à 4 voies du boulevard Saint-Jacques.

Options 1 et 2 : Prolongement de l'axe du Vallon.

tout au long de leur étude, ils considèrent l'option 3 comme celle de base et applique la méthode comparative afin de dégager la faisabilité et les contraintes qui sont associées aux autres options... aussi bien vous dire d'oublier ça tout de suite pour la 4 car implique au maximum expropriations ou au minimum diminution de superficie de terrains privées, donc de terrains à des citoyens ...

et voici les conlusions :

il s'agit d'une étude comparative, donc ils font une analyse des coûts et des bénéfices (pas en terme monétaire, mais plutôt face à l'environnement et au développement urbain) de chaque option et concluent en recommandant celle qui a le plus de bénéfices pour les coûts qui y sont associés. Dans ce cas-ci, comme je l'ai déjà dit, l'option 4 est à oublier, et l'option 3 n'apportent pas les bénéfices escomptés pour les coûts qu'elle entraîne. Donc, il ne reste que les deux premières options, les deux impliquant le prolongement de Du Vallon, d'une part dans le bois, et d'autre part, par un axe ouest. Les deux ont autant d'impacts environnementaux ou presque, mais la première "développe mieux urbainement", alors c'est elle qui est retenue. Tadadam, tout ça pour savoir que c'est cette option qui endommagera le plus l'environnement, mais c'est elle qui solutionne le problème du réseau routier !!

Ensuite le tome 2, pour ce qui est du volume 1, car le volume 2 ne contient que des annexes, intéressantes mais non disponibles, donc le volume 1 est une étude d'impacts environnementaux en bonne forme et surtout très excellente. Elle est royalement bien faite et ne contient aucune faille sur les points dont elle discute. Or, c'est là qu'il est le problème et c'est sur ça qu'il faut miser au BAPE. Elle ne parle jamais et n'analyse aucunement la solution de l'amélioration du réseau de transport en commun. C'est notre alternative et il faut la défendre. Pour eux, elle ne semble même pas valoir la peine d'être prise en compte mais elle est de loin la meilleure, car elle s'inscrit dans leur plan directeur au service de l'environnement de la Ville (développement durable et conservation des milieux urbains) et est logique avec la signature du protocole de Kyoto. C'est vraiment sur ça que l'on doit mettre tous nos efforts, car pour le reste, désolé mais aucune chance !!

Alors voici le résumé de cette brique, je suis en maudit actuellement car j'en avais un pas mal plus long au début, mais je l'ai perdu sur cette maudite affaire qu'est l'ordinateur qui perd tout le temps les travaux qu'on fait, en tout cas, j'ai mis un résumé fait par eux en pièces jointes et je sais pas s'il y est, mais le tableau 11.7 de l'étude (que vous pouvez trouver intégralement sur http://www.bape.gouv.qc.ca) est excellent.

lire le résumé en pièces jointes (.pdf) si cela vous chante et voir aussi plan directeur du Service de l'environnement de la Ville de Québec : http://www.ville.quebec.qc.ca/fr/ma_ville/arbres_jardins.shtml#foret

Simon T

Laboratoire d’écologie végétale

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www.bape.gouv.qc.ca


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