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3ième rencontre hémisphérique de lutte contre la ZLEA

Anonyme, Viernes, Enero 30, 2004 - 21:33

Maria Julia Mayoral

Se tenait à la Havane, du 26 au 30 janvier, la 3ième rencontre hémisphérique de lutte contre la ZLEA

Havane. 30 Janvier 2004

Il y aura de nombreuses alternatives
pour un monde meilleur
• Fidel a clôturé la 3e Rencontre hémisphérique de lutte contre la ZLEA

PAR MARIA JULIA MAYORAL ET JOAQUIN RIVERY, du quotidien Granma

IL n’y aura pas qu’une seule alternative, mais beaucoup d’alternatives pour construire un monde meilleur dans notre région; chaque pays aura ses propres alternatives car tous ont une culture et des situations différentes, a déclaré le président Fidel Castro à la séance de clôture de la 3e Rencontre hémisphérique de lutte contre la ZLEA, à laquelle ont participé 1 230 personnes de 32 pays, au Palais des Congrès de La Havane.

L’important, a-t-il dit, c’est la boussole, la direction, le chemin, et c’est cela qu’il faut définir ici. Derrière tout ce qui se passe, il y a la crise. Sans crise il ne se produirait pas ce qui se produit en Argentine, sans crise il ne se produirait pas ce qui se produit au Venezuela. Et c’est durant les crises que surgissent les leaders, nés des masses, qui sont pétries de talent, a indiqué Fidel.

Le chef de la Révolution cubaine s’est dit impressionné, car il n’avait jamais vu une réunion ayant abordé tant de thèmes sérieux liés aux idées, aux tactiques et à la stratégie de lutte de nos peuples.

Il a assuré que les interventions lui ont remis en mémoire les 45 années de la Révolution —quatre décennies et demie de lutte face au puissant empire voisin—, et toutes les manoeuvres, les agressions et les crimes commis contre notre peuple, mais aussi le courage d’avoir résisté depuis le début.

Il faut utiliser toutes les formes et tous les médias pour transmettre les idées aux masses, pour les éduquer et les mobiliser, a-t-il assuré. Nous nous voyons obligés à un effort exceptionnel, encouragés par tout ce qu’ont appris les peuples concernant la culture politique.

Dans le cadre de cette bataille, il a réitéré la disposition de Cuba à fournir les programmes pour l’alphabétisation par la radio ou les médias audiovisuels.

Le président s’est référé aux changements survenus durant cette étape néolibérale de l’impérialisme et aux problèmes qu’affrontent les pays du tiers monde dont les monnaies nationales se dévaluent sans cesse et dont la dette extérieure totale atteint 2,5 billions de dollars, une partie importante de laquelle —750 milliards— a été contractée par les pays d’Amérique latine.

À propos des possibilités de Cuba, nation sous-développée, soumise à un blocus et harcelée, de trouver des solutions, le présent des Conseils d’État et des ministres a expliqué les plans actuels de la Révolution dans le domaine de la culture, de l’éducation et de la santé.

Cuba a démontré, a-t-il dit, que l’on peut créer un capital humain plus précieux que le capital financier, et que ce capital humain ne se produit pas dans une usine ou un établissement de sous-traitance, mais dans des conditions déterminées, lorsque prévalent les valeurs les plus élevées.

Ces réalités, a-t-il poursuivi, alimentent la haine de l’empire, qui tire vanité de son capital technologique et financier, obtenu grâce à l’argent pillé, au financement que lui assurent le système qui domine le monde et l’attitude de ceux qui gouvernent dans beaucoup de pays.

ADOPTION DE LA DÉCLARATION FINALE ET DU PLAN D’ACTION

Au terme de quatre jours d’intenses débats, les participants ont adopté la Déclaration et un Plan d’action.

Le texte final souligne la valeur des batailles populaires du sous-continent, surtout celle livrée en Bolivie, qui a provoqué la chute du président Gonzalo Sanchez de Lozada, soumis aux États-Unis et au néo-libéralisme.

Le document indique que malgré les changements survenus dans la région, les États-Unis misent toujours sur la dette extérieure, «instrument de chantage et de contrôle de nos nations».

«Aujourd’hui on ne peut comprendre la lutte pour la justice économique et sociale sans s’opposer activement au bellicisme du nouvel empire», est-il dit dans la Déclaration, qui propose comme action centrale en 2004 une journée de mobilisation continentale.

PLAN D’ACTION

Faire échec à la ZLEA dans toutes ses versions et les traités de libre commerce bilatéraux ou sous-régionaux: tel est le premier grand objectif du Plan d’action de la campagne continentale. Pour cela, il faut lier la lutte aux intérêts populaires des pays, empêcher la militarisation en Amérique et contribuer au mouvement mondial contre la guerre, la dette et le néolibéralisme.

Le plan présente des stratégies pour élargir et articuler des organisations et des alliances; il convoque en outre à la 4e Rencontre de lutte contre la ZLEA, du 27 au 30 avril 2005, à La Havane.

Cette troisième réunion hémisphérique a appelé à une mobilisation internationale contre la guerre et l’occupation de l’Irak, le 20 mars prochain. En Amérique latine, la manifestation sera également dirigée contre le Plan Colombia, l’Initiative andine, le Plan Puebla-Panama et l’élimination des bases militaires US, tout spécialement celle de Guantanamo.

Le 24 avril, les manifestants protesteront contre les institutions financières multilatérales, à l’occasion du 60e anniversaire de la réunion de BrettonWoods. D’autres mobilisations auront lieu pour la Journée internationale des femmes et pour soutenir le mouvement paysan et les peuples indigènes.

Durant la séance du matin, les membres des campagnes thématiques et sectorielles s’étaient réunis, les représentants des organisations syndicales avaient eu une nouvelle rencontre, et les forums des paysans et des indigènes, des juristes et des éducateurs avaient conclu leurs travaux.

La dernière séance de l’après-midi a commencé par un débat sur le projet impérialiste de domination mondiale, son expression en Amérique latine et l’action des mouvements populaires.

La Nord-Américaine Cindy Dominguez, Victor de Gennaro, d’Argentine, la députée vénézuélienne Iris Bareda et la Mexicaine Ana Esther Ceceña, ont présenté des exposés qui ont fait l’objet de nombreuses interventions.

De Gennaro, secrétaire général de la Centrale des travailleurs argentins, a affirmé que l’exemple de Cuba et de son peuple, bien qu’il fût admirable avant le triomphe de 1959, s’est surtout distingué dans les années 90, lorsqu’on nous disait que nous ne pouvions pas penser à un monde différent des propositions néolibérales. Et les Cubains, au milieu de conditions adverses, «ont démontré qu’il était possible de résister et de transformer; c’est pourquoi notre véritable hommage à ce peuple sera d’obtenir l’indépendance, la liberté, le bonheur de nos peuples, et c’est notre engagement», a-t-il conclu, salué par les applaudissements.

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