|
Les critères de la Régie du logement appliqués à Hydro QuébecAnonyme, Viernes, Enero 23, 2004 - 13:21
Oscar Fortin
La Régie du logement réglemente les augmentations de loyers en se basant sur un certain nombres de critères dont le plus important est le taux annuel d'inflation. Tous les autres coûts doivent être justifiés par des dépenses réelles... Pourquoi ces critères ne s'appliquent-ils pas à Hydro Québec, aux pétrolières et à toutes les sociétés d'État qui vendent des services? LES CRITÈRES DE LA RÉGIE DU LOGEMENT Pourquoi ne pas confier à la Régie du logement les demandes d’Hydro Québec ainsi que celles des pétrolières et de toutes les Sociétés d’État qui vendent des services et qui souhaitent en augmenter les coûts? Tout en étant dans une économie de marchés, les critères utilisés pour réglementer le commerce de la location des logements devraient, me semble-t-il, s’appliquer également à ces derniers. L’augmentation des coûts se ramènerait à l’augmentation du taux annuel d’inflation. Toutes les autres augmentations devraient être justifiées par des dépenses effectives en faveur des consommateurs et partagées équitablement entre ces derniers. Le raisonnement de M. Caillé, Président d’Hydro-Québec, à l’effet qu’une entreprise est là pour faire de l’argent et jouer la carte du marché ne trouverait pas nécessairement une bonne écoute de la part de la Régie du logement. La conscience sociale imposée par réglementation aux propriétaires d’immeubles devrait également l’être à toutes les entreprises qui louent des biens ou vendent des services. Le problème n’est pas lié au fait qu’il y ait réglementation, mais à celui que les principes et critères utilisés soient complètement différents selon qu’il s’agit de l’État, de grandes entreprises ou de petits entrepreneurs. Nous savons tous que la grande majorité des logements locatifs sont la propriété de particuliers qui appartiennent à la classe moyenne. Ils n’ont rien de comparable, en termes de poids politique, à Hydro-Québec, à la SAAQ, aux grandes pétrolières ou encore aux conglomérats qui louent des espaces commerciaux ou à bureaux dans les Tours de centres villes. Deux poids, deux mesures que les élus du peuple devraient faire disparaître dans l’intérêt de leurs commettants que sont les électeurs. Que le marché soit mis au pas de la capacité sociale de la population de payer ou qu'il soit libéraliser pour tous. Oscar Fortin Tél. : 418-527-2168 Courriel os.f...@videotron.ca Le 23 janvier 2004 |
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Ceci est un média alternatif de publication ouverte. Le collectif CMAQ, qui gère la validation des contributions sur le Indymedia-Québec, n'endosse aucunement les propos et ne juge pas de la véracité des informations. Ce sont les commentaires des Internautes, comme vous, qui servent à évaluer la qualité de l'information. Nous avons néanmoins une
Politique éditoriale
, qui essentiellement demande que les contributions portent sur une question d'émancipation et ne proviennent pas de médias commerciaux.
|