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« Où est ma prime de 30 millions de dollars ? »

Anonyme, Martes, Enero 20, 2004 - 17:37

SCFP

demandent les travailleuses et travailleurs du SCFP aux nouveaux propriétaires d’Air Canada

TORONTO – Les agentes et agents de bord veulent que les nouveaux propriétaires d’Air Canada sachent qu’ils ne permettront pas aux cadres cupides de la direction d’Air Canada d’empocher des bénéfices de 160 millions de dollars pendant que les travailleuses et travailleurs subissent seuls les conséquences de la faillite de la société, a affirmé aujourd’hui la présidente de la composante d’Air Canada du SCFP, Pamela Sachs.

Aujourd’hui, le syndicat a déposé un grief demandant à Air Canada de respecter la convention collective signée avec la composante d’Air Canada du SCFP et de verser des paiements équivalents à ceux que la société accordera aux cadres et aux gestionnaires de la société. Les dirigeants Robert Milton et Calin Rovinescu recevront chacun 30 millions de dollars et les membres de la haute direction recevront 100 millions de dollars en tout.

En mai dernier, la société et le syndicat avaient signé un protocole d’accord (PA) prévoyant que personne dans l’entreprise ne recevrait de prime sans que les membres du SCFP ne reçoivent un paiement ou un avantage équivalent.

« M. Li doit se rendre compte que les agentes et agents de bord font leur part pour assurer la viabilité à long terme de la compagnie aérienne, prévient Mme Sachs. Et il est injuste que nous devions constamment payer la note après le banquet des cadres. »

« Nous avons accepté des concessions à la condition que tout le monde soit traité équitablement. Mais la société a continué de chercher une façon détournée de récompenser les personnes qui s’en sont prises aux indemnités, aux avantages sociaux et aux conditions de travail du personnel de cabine. Nous demandons à M. Li de veiller à ce que les sacrifices soient répartis équitablement », a dit Mme Sachs.

« Air Canada doit respecter sa propre convention collective. Pour le syndicat, une entente est une entente, et nos membres et leurs familles doivent être traités correctement, selon le président national du SCFP, Paul Moist. Il est scandaleux que les cadres et les gestionnaires supérieurs soient récompensés pour avoir sabré dans les salaires et les avantages sociaux du personnel et pour avoir obligé les membres du SCFP et d’autres travailleuses et travailleurs à ramasser les pots cassés dans la faillite de la société. »

Le PA avait été signé le 29 mai 2003 et était entré en vigueur le 1er juin 2003, au moment de la signature de la dernière convention collective du syndicat. Le syndicat et la société avaient dû s’entendre sur des concessions dans le cadre des négociations imposées par la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies entre Air Canada et le SCFP. Mais le syndicat avait insisté pour que les sacrifices soient partagés équitablement pendant la faillite de la société. Les travailleuses et travailleurs syndiqués avaient accepté des concessions s’élevant à 1,1 milliard de dollars sur six ans pour Air Canada.

Les primes accordées aux cadres ont été autorisées en vertu de l’entente conclue entre M. Victor Li de Trinity Times Investments et Air Canada, après des mois de négociations.

www.scfp.ca


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