VIGILE DU 17 DÉCEMBRE 2003
A la Mémoire des femmes, travailleuses du sexe, violentées et assassinées.
Le 8 mars a été consacré Journée Internationale des Femmes.
Le mois d’Octobre est consacré mois International des Femmes
Le 6 décembre une Vigile est organisée annuellement pour commémorer l’assassinat de 14 jeunes filles étudiantes de Polytechnique par un jeune homme misogyne.
Au mois d’Août 2003 Marie Trintignant est morte sous les coups de son conjoint, tous les journaux récupérèrent l’événement selon leur idéologie, les féministes n’y manquèrent pas, sur Internet et ailleurs.
Ce sont les dates marquantes du féminisme, et il ne serait pas étonnant de voir les féministes organiser une Vigile au mois d’Août 2004 pour commémorer la mort de Marie Trintignant.
Le 17 décembre (2003), les groupes de défense des droits(droit à une protection contre la violence, droit d’être reconnues/us comme travailleuses, décriminalisation du travail du sexe) des travailleurs et travailleuses du sexe ont choisi de faire une Vigile pour les 500 travailleuses du sexe assassinées depuis 20 ans au Canada, dans l’indifférence générale.
A Vancouver, les policiers ont commencé leur enquête 20 ans après la première disparition. Pendant toutes ces années, 63 travailleuses du sexe ont été assassinées, on a inculpé un homme de 15 de ces meurtres et il sera probablement accusé de plusieurs autres. Un tueur en série torturait, violait, assassinait des femmes en toute impunité, le corps policier étant sourd, muet, aveugle.
« (Les lois sur la prostitution facilitent les meurtres : Obliger les femmes à travailler dans l'ombre les laisse vulnérables aux agressions), Dan Gardner rapporte que, devant la Cour de Justice de Seattle, Gary Ridgway a admis être le Green River Killer qui a tué au moins 49 jeunes femmes. Un nombre approximatif d'après lui : "J'ai tellement tué de femmes que c'était difficile d'en tenir le compte". Reste deux faits évidents à propos de ces 48 victimes : elles étaient des femmes et des travailleuses du sexe. Il y a aussi des faits évidents à propos des victimes de Vancouver où, depuis 1996, plus de 60 personnes sont "disparues" du "Downtown East Side". Toutes étaient des femmes et la plupart étaient des travailleuses du sexe. Refusant de croire à la thèse du tueur en série, pendant des années, la police n'a pas cherché la cause de ces disparitions tandis que la liste des travailleuses du sexe dont on n'avait plus de nouvelles s'allongeait. Robert William Pickton a été accusé du meurtre de 15 d'entre elles. À Edmonton, en 15 ans, on a découvert les corps de 9 prostituées de rue. Un tueur en série est probablement responsable de ces meurtres.
Ici, la vraie histoire n'est pas celle de tueurs en série, mais de prostituées de rue que des hommes, psychopathes ou non, violentent et assassinent. D'après les expert-es, presque toutes les prostituées assassinées au Canada oeuvraient dans la rue plutôt qu'à l'intérieur. Des tueurs en série sont souvent impliqués dans ces meurtres, mais pas toujours. Et si nous tenons compte du nombre horrifiant d'agressions, de vols et de viols subis dans la rue par des filles et des femmes, alors les monstres aveugles sont réduits à des joueurs insignifiants. » (publié sur le site Cybersolidaires)http://www.cybersolidaires.org/actus/sexe3.html#horreur2
On estime que 500 femmes ou plus, travailleuses du sexe ont été assassinées au Canada.
Le 17 décembre ne figure pas à l’agenda de certaines féministes. Pourquoi? Comment se fait-il qu’elles n’ont pas de compassion pour ces femmes violentées, assassinées.
Tout laisse croire que nous avons affaire ici à un courant féministe bourgeois moralisateur. Ce courant schizophrène qui prétend combattre le patriarcat tout en exigeant de participer au pouvoir patriarcal et d’avoir accès à l’argent capitaliste. Et qui, de fait se font le relais du pouvoir patriarcal et du système capitaliste.
Plutôt que de reconnaître cette horrible violence qui est faite aux femmes travailleuses du sexe, elles se disent abolitionnistes (?), contre la légalisation du travail du sexe. Elles se mettent à théoriser et à dire n’importe quoi, à la fin. Tout sauf faire une Vigile en mémoire de ces femmes assassinées.
Croient-elles défendre la cause féministe? Il semble que oui. Mais simplement au niveau du cœur, elles ajoutent à l’horreur et participent certainement au refus que les femmes ont de s’identifier à elles.
http://www.cybersolidaires.org/actus/sexe3.html#horreur2
Informations sur les violences que vivent les travailleuses du sexe. Plusieurs textes relatant des faits.
L'absence de consensus social et culturel entourant la prostitution conduit les hommes et surtout les femmes qui la pratiquent à agir dans la clandestinité. Les pauvres femmes sont, pour cette raison, laissées presque complètement à l'abandon face à leurs clients et face à leurs souteneurs. Il y a en plus un fond de mépris, chez les policiers et les autres acteurs sociaux, qui approfondit le fossé entre eux et les prostitués. Aussi, lorsque surviennent des difficultés ou des dangers, les pauvres femmes restent pratiquement seules ce qui conduit à des drames parfois épouvantables.
La même absence de consensus est également facile à reconnaître dans le mouvement féministe. Le rapport produit l'an dernier suite à un congrès de la FFQ illustre bien les dissensions.
Je ne sais pas vraiment comment il faut aborder ce problème pour venir en aide à ces pauvres femmes. Je regrette que votre texte ne propose pas de pistes de solutions.
Les travailleuses du sexe demandent que leur travail soit décriminalisé. Autrement dit, qu'elles puissent avoir accès à la protection policière en cas de violence ou dans toute autre situation, plutôt que d'être considérées comme des criminelles et enfermées elles-mêmes quand elles demandent de l'aide. Elles demandent aussi l'accès aux soins médicaux et autres demandes.
Vous auriez avantage à lire le dossier dans Cybersolidaires, il tient compte de leur point de vue, et leurs revendications y sont toutes indiquées. http://www.cybersolidaires.org/actus/sexe.html
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Asunto:
L'impact social de la décriminalisation de la prostitution
Je suis entièrement d'accord avec Sisyphe. En fait les féministes qui rabrouent les féministes (ou les femmes) qui sont contre la décriminalisation ou qui n'ont pas agit dans le même sens qu'elles me font penser à Monsieur Bush : "Vous n'êtes pas avec moi, alors vous êtes contre moi". Je ne crois pas qu'on doive aller jusqu'à la décriminalisation de la prostitution pour protéger les prostituées et pour leur garantir des soins de santé. Les prostituées dans les pays où la prostitution est légale sont victimes de violence et pire, il y a plus de prostituées "clandestines". La protection par les policiers pourrait commencer par une éducation policière, sociale et vis-à-vis d'autres instances, exactement comme on a dû le faire il y a 30 ans concernant les agressions sexuelles. Concernant les soins de santé, des prostituées n'ont pas accès à ces soins dans certains pays mais ici ils sont disponibles mais on aime mieux entrer dans la ronde de la mode mondiale actuelle des revendications. En voulant décriminaliser leur travail (en fait travail est bien choisi, il est intéressant de se souvenir que travail signifie aussi dans le dictionnaire : état d'une personne qui souffre, qui est tourmentée; activité pénible !)les prostituées justifient également les "besoins" du client" qui ces besoins à mon avis reflètent un important problème à entrer en relation d'égale à égale. On sait que les clients ont des profils de dominant ! Je n'accepte pas qu'on ferme les yeux sur les problèmes des clients, leurs motivations, leurs difficultés. Les prostituées ferment aussi les yeux sur leurs exploitants ! Elles évacuent toute la problématique sociale et toute l'implication sociale du problème. Il est donc plus facile d'avoir une vision réductionniste pour elles et d'entrer dans le jeu de la marchandisation néo-libérale actuelle plutôt que de voir l'ensemble du problème et de replacer le tout dans la société. Selon cette logique, on pourra offrir bientôt à mes enfants "travailleurs du sexe" comme choix de carrière !
Je ne cherche pas à les conscientiser, elles ont démontrer qu'elles n'ont pas de conscience. Je veux les dénoncer et m'en dissocier. Toutes les féministes ne sont pas des bourgeoises moralisatrices comme elles. La majorité des féministes ont du coeur et travaillent très fort à aider les femmes en détresse ou en situation de pauvreté. ou autrement, elles ne recherchent pas le pouvoir et n'ont pas de temps à perdre avec la guerre des sexes. Les théoriciennes du féminisme, celles qui ne sont pas sur le terrain, élaborent des concepts insensés, complètement coupés de la réalité, et celles-là on peut dire qu'elles sont folles, la folie c'est être coupé de la réalité.
Si la politique éditoriale de ce site s'appliquait également à toutes et à tous, ce commentaire devrait être supprimé pour les mêmes raisons que le précédent l'a été : diffamation et désinformation. Sur quelle base des personnes décident-elles que d'autres sont insensibles aux meurtres de prostituées à Vancouver ou ailleurs dans le monde, du seul fait qu'elles n'aient pas participé à une vigile ou n'en ait pas parlé? Qui peut se justifier de donner aux autres des leçons sur la meilleure façon d'exprimer sa compassion ? Qui sont ces personnes qui prétendent "sonder les reins et les coeurs" et qui traitent les autres de folles parce qu'elles ne pensent pas et n'agissent pas en tous points comme elles ? Qui peut prétendre à lui ou elle seul-e détenir toute la vérité, exprimer toute la réalité ?
Bleuler: En effet! Je regrette cependant que vous ne revendiquiez l'application uniforme de la règle que lorsqu'elle vous protège. Pourquoi ne pas revendiquer la même chose lorsque la règle protège les personnes qui s'opposent à vos idées?
Mais je suis peut-être trop sévère. Peu de personnes dans l'histoire de la civilisation ont eu un aussi haut niveau d'intégrité.
Comme d'habitude vous êtes très habile à récupérer les discours des autres et à les dévier de leur sens. Je dis que la folie c'est être coupé de la réalité. Le débat sur le travail du sexe qui a lieu depuis l'invitation à une Vigile en mémoire des nombreuses travailleuses du sexe assassinées a démontré l'absence de compassion des femmes qui y ont participé, le silence des autres était aussi éloquent.
Onze jours plus tôt on pouvait lire sur Sysiphe un très long article sur le massacre de Polytechnique. Cet été, Marie Trintignant n'était pas encore enterrée qu'on pouvait aussi lire un très long article sur Sysiphe sur les causes de sa mort.
Alors le silence dans le cas de l'horreur des assassinats des travailleuses du sexe, se conjuge avec l'indifférence générale dans lequel ils ont été commis.
Théoriser et élaborer des concepts sur de tels drames tient de la folie.
Louise-Anne, je ne sais pas si le lieu est bien choisi pour régler tes comptes personnels avec moi. En outre, je ne crois pas que tu sois en position de me conseiller sur ce que je dois ou pas publier sur Sisyphe. Si tu en fais autant ou plus que toutes les féministes que tu critiques à gauche et à droite (c'est Vivan Labrie qui est passée sous tes jugements, il y a quelques mois, dans Netfemmes, et plusieurs autres aussi... tu aimes provoquer, on le sait maintenant), pourrais-tu m'indiquer la source où je pourrais prendre connaissance de tes états de service de féministe exemplaire, sensible, solidaire, parfaite etc? Ça pourrait m'être utile. Pour ce qui est de la Vigile, c'est ailleurs qu'ici que tu trouveras sous peu ma réponse. Amicalement, Micheline
Je ne sais pas quels "règlements de comptes" pourraient exister entre toi et moi. Dire des choses semblables c,est personnaliser le problème et discréditer mon discours. Je te trouve absolument malhonnête.
Tu veux mes lettres de noblesse alors les voici:
Je suis solidaire avec les damnés de la Terre, les enfants qui meurent de faim, qui sont maltraités, utilisés, abusés; je suis solidaire avec leurs mères battues cruellement, tuées, prostituées; je suis solidaire avec les pauvres, avec tous ceux et celles qui sont dans la misère et la souffrance; je suis solidaire avec les travailleuses du sexe. Je suis solidaire avec ceux et celles qui ont un coeur, l'intelligence du coeur; je suis solidaire avec les personnes qui malgré toutes les souffrances qu'elles ont vécues se tiennent debout et se battent malgré tout pour un monde meilleur; je suis solidaire avec les femmes sur le terrain qui à tous les jours soulagent un peu de misère.
Je ne suis pas solidaire avec ceux et celles qui font leur pain et leur beurre sur la misère du monde.
Je ne parle pas à partir de théorie ou de concept, je parle à partir de cette souffrance atroce qu'on trouve partout sur cette Planète et si cela fait de moi une provocatrice, alors ainsi-soit-il, si cela te fait culpabiliser, ça ne concerne que toi.
Ton attitude envers moi est plutôt étrange, tu as toujours tenté de me faire taire. Je crois que tu devrais faire le tour de ton jardin et cesser d'intervenir pour brimer ma liberté de parole ou la discréditer.
L'injustice sociale, et les misères innomables m'indigneront et me révolteront toujours.
J'ai moi-même assez souffert pour reconnaître l'honnêteté, la sincérité, le coeur chez les gens et pour aussi reconnaître l'hypocrisie,
la mauvaise foi, la manipulation. J'ai assez souffert pour mériter le droit d'être en colère devant les gens sans-coeur.
Je vous trouve bien sévère pour vos camarades féministes. Il y a de bonnes raisons d'être hésitant à décriminaliser la prostitution, même si la décriminalisation pouvait techniquement faciliter l'accès à certains services publics. La prostitution, c'est quand même faire commerce du corps d'êtres humains. Même dans de bonnes conditions je me demande si on efface le caractère avilissant de la chose? La décriminalisation est donc une solution dangereuse. Elle implique nécessairement la reconnaissance de la prostitution ce qui a de multiples implications.
Par ailleurs, je regarde les pays où la prostitution est décriminalisée et je n'observe pas que les policiers sont moins méprisants avec les prostitués ou plus enclins à les protéger. Est-ce que je me trompe?
Louise, je trouve que tu exagères. La lutte contre les violences faites aux prostituées et aux travailleuses du sexe n'est pas encore bien intégrée dans le mouvement des femmes. Qu'il n'y ait eu de regroupement de travailleuses du sexe que récemment y est pour quelque chose. Ça prend le temps que ça prend. Faut dire aussi qu'on n'a pas manqué de manifs ces derniers mois. Les filles ont toutes fini l'année la langue à terre.
Par ailleurs, un débat a cours actuellement dans le mouvement des femmes sur la question. Certaines resteront dans le champ comme ça a été aussi le cas dans le temps quand il y a eu des débats sur l'avortement. Des féministes luttaient contre. Pour autant, je ne dirais pas que ça démontre "qu'elles n'ont pas de conscience". Je connais plusieurs abolitionnistes qui en sont bourrées, qui sont intéressantes en prime, et qui oeuvrent depuis des années sincèrement pour la cause des femmes, pour l'altermondialisation, etc.
De même, ce que je souhaite au mouvement des femmes, c'est de se rapprocher des chercheuses, des théoriciennes du féminisme comme tu dis. Depuis que j'en ai dans mon entourage, elles m'éclairent souvent, nuancent mes analyses, posent des questions pertinentes, me nourrissent... Qu'il s'agisse de fonctionnaires, de chercheuses ou de militant-es, quand on n'a pas développé de moyens pour rester en contact avec le terrain, on peut se retrouver dans le champ. Personne n'est à l'abri. Ce n'est pas parce qu'on est une chercheuse qu'on est déconnectée du terrain. Au contraire, beaucoup apprennent à le connaître à fond. Et quand des gens sont dans le champ sur un truc en particulier, ça ne les rend pas fous pour autant.
Ce que je dénonce ici c'est le manque de réactions, d'indignation, de révolte devant les assassinats de plus de 500 femmes, dans l'indifférence générale et dans l'impunité, au Canada, pas en Afrique ou en Asie ou ailleurs, ici. Des tueurs en série, des tueurs, ont pu en toute "liberté" assassiner ces femmes parce que les policiers ne les considère pas comme des êtres humains.
Les travailleuses du sexe nous demandaient une Vigile en leur mémoire et nous nous sommes retrouvées dans un débat confus et insensé sur la prostitution, plutôt que sur le sort de ces femmes.
Moi, je dis qu'il faut être déconnectées de la réalité pour être aussi indécentes,folles, mais je peux dire simplement que ces féministes là sont sans-coeur et que je ne sais pas en quoi retourne leur féminisme.
Astax, tu vas te faire baillonné encore une fois...CMAQ aime beaucoup le baillon tsé!La liberté d expression c est pas la politique d'indymédia sauf que va falloir que tu parles le mëme language qu eux,,,donc fais le mouton ok?
Y. Lapierre
Bon je vais commencer par dire HI! HI! HA! HA! HA! HA! CMAQ???c est quoi?pensé unique ben vous l avez a 100%Le baillon??vous ëtes pire que le mouton qui est au pouvoir mouhahahahahah.Carry on you're doing a good job.
Y. Lapierre
Les groupes féministes radicales n'ont qu'un seul but depuis environ 20 ans: Que les femmes dominent les hommes économiquement. Vous comprendrez qu'elles n'ont que faire de la souffrance des prostitués qui ne peuvent pas les aider à dominer les hommes économiquement. Elles sont bien trop occupé à imposé des quotas sexistes dans le monde de l'emploi ou toute autres magouilles discriminatoire. En plus, elles pensent qu'elles ont le droit de choisir à la place des prostitués si elles ont le droit de se prostituer ou non. Quel culot! Elles ont essayé de parler au nom des femmes avec le résultat que les femmes se sont complètement dissociées de leur idéologie. Vous perdez votre temps à essayer de les conscientisées les bourgeoises moralisatrices aux souffrances des prostitués.
Les groupes féministes radicales n'ont qu'un seul but depuis environ 20 ans: Que les femmes dominent les hommes économiquement. Vous comprendrez qu'elles n'ont que faire de la souffrance des prostitués qui ne peuvent pas les aider à dominer les hommes économiquement.
- Astax
J'aimerais connaître les sources qui peuvent t'influencer à écrire de pareilles énormités ; pour le moment, ce passage me donne franchement l'impression d'un procès d'intention posé nonchalammant comme base argumentative.
Il existe bel et bien des groupes féministes de par le monde qui adoptent des principes de domination sociale féminine - une inconséquence historique vraiment grotesque - mais je considère que ces groupes occupent une place très marginale au sein des groupes féministes radicaux auxquels tu t'attaques en entier. À moins que tu sois très spécifique dans ta définition d'un "groupe féministe radical" et que tu ne te réfèrerais ici alors qu'aux groupes prônant une domination sociale féminine... auquel cas tu leur accorderais une influence complètement démesurée !
« Même si les traditions de pensée libérale et marxiste ont été déterminantes dans la formation et l'évolution du néo-féminisme en Occident, il n'en reste pas moins que l'émergence d'une pensée féministe radicale constitue la grande «rupture» opérée par le néo-féminisme à la fin de la décennie 1960. «Radical» signifiait qu'on entendait remonter, dans l'explication de la subordination des femmes, «à la racine» du système. Le système auquel on faisait référence n'était pas, comme chez les marxistes, le système économique, mais le système social des sexes, qu'on nommera patriarcat. «Radical» signifiait surtout qu'on allait assister à une toute nouvelle façon de penser les rapports hommes-femmes, étrangère aux explications libérale ou marxiste, et se présentant comme «autonome», et sur le plan de la pensée, et sur le plan de l'action[...] ». Il y a tout un chapitre sur les diverses tendances au sein du féminisme radical. Pour ceux et celles qui veulent s'informer. http://netfemmes.cdeacf.ca/documents/courants_02.html#radical
Je crois (mais je ne suis pas certain), qu'ASTAX voulait parler des féministes de l'extrème-droite qui se sont adaptées au patriarcat en REPRODUISANT et en INTEGRANT son système d'oppression.
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