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HLM: Un besoin, un droit, une urgence!Nicolas, Lunes, Diciembre 15, 2003 - 11:02
FRAPRU
« Comment ça se fait que j'attends depuis si longtemps pour mon HLM ? » Cette question, des dizaines de milliers de personnes ou de familles se la posent. Elles sont inscrites sur une liste d'attente depuis un an, deux ans, cinq ans, huit ans... et elles n'ont toujours pas obtenu de logement. La raison est simple : les gouvernements n'ont pas financé un seul nouveau HLM au Québec au cours des dix dernières années. Le seul moyen d'entrer dans un logement de ce type est d'attendre le déménagement d'un ménage qui y demeure déjà, ce qui arrive très peu dans un contexte de pénurie de logements locatifs comme celle qui sévit présentement dans la plupart des centres urbains du Québec. Dix ans sans HLM. « Comment ça se fait que j'attends depuis si longtemps pour mon HLM ? » Cette question, des dizaines de milliers de personnes ou de familles se la posent. Elles sont inscrites sur une liste d'attente depuis un an, deux ans, cinq ans, huit ans... et elles n'ont toujours pas obtenu de logement. La raison est simple : les gouvernements n'ont pas financé un seul nouveau HLM au Québec au cours des dix dernières années. Le seul moyen d'entrer dans un logement de ce type est d'attendre le déménagement d'un ménage qui y demeure déjà, ce qui arrive très peu dans un contexte de pénurie de logements locatifs comme celle qui sévit présentement dans la plupart des centres urbains du Québec. Depuis le 1er janvier 1994 De 1967 à 1993, près de 63 000 logements de type HLM ont été construits au Québec. Le gouvernement fédéral a en moyenne défrayé 60 % des coûts, le gouvernement québécois 30 % et les villes 10 %. La construction de HLM a toutefois cessé à partir du 1er janvier 1994, moment où le fédéral s'est retiré du financement de nouveaux logements sociaux. Suite aux luttes menées par des organismes comme le FRAPRU, le gouvernement québécois a accepté de prendre en partie la relève, en subventionnant de petits programmes de coopératives d'habitation et de logements sans but lucratif (OSBL). Il a cependant refusé de faire de même dans le cas des HLM. Depuis deux ans, certains offices municipaux d'habitation ont recommencé à travailler à la réalisation de logements publics, en particulier dans le cadre d'un nouveau programme fédéral-provincial baptisé Logement abordable Québec. Il ne s'agit cependant pas de HLM, dans le sens où on l'entend généralement. Le loyer n'y est tout d'abord pas le même. À Montréal par exemple, l'objectif de l'Office municipal d'habitation est d'offrir des logements de deux chambres à coucher à 440 $ par mois excluant les services. Un tel loyer est de loin inférieur à ce qui se trouve sur le marché privé de l'habitation, surtout pour un logement similaire. Il oblige néanmoins les locataires à plus faible revenu, qui représentent la grande majorité de ceux qui sont en attente de HLM, à y consacrer beaucoup plus de 25 % de leur revenu. De même, les logements ne sont pas tous réservés à des ménages à très faible revenu, une minorité pouvant s'adresser à des locataires à revenu un peu plus élevé. La nécessité de nouveaux HLM demeure donc toujours entière. C'est quoi des HLM ? Des HLM, ce sont des habitations à loyer modique. Comme les autres formes de logement social, ils sont sans but lucratif, n'étant d'aucune façon soumis à la logique du profit. Les HLM n'appartiennent pas à des intérêts privés, mais au gouvernement québécois. Localement, ils sont administrés par des offices municipaux d'habitation. Le loyer y est de 25 % du revenu, plus certains services. Les ménages admissibles sont tous à très faibles revenus.
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