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(Montréal) Contre Charest! Communiqué en vue de la manif des précaires demainAnonyme, Miércoles, Diciembre 10, 2003 - 10:26
NEFAC-MTL
Nous avons bien l'intention de laisser savoir au gouvernement libéral que, dans une société de consommation où tout à un prix, nous ne sommes pas des marchandises à vendre! Contre Charest : Précaires en colère! Chômeurs-euses, à temps partiel, non forméEs, jeunes, non-syndiquéEs, femmes, immigrantEs, tous et toutes, nous sommes des travailleurs précaires. Et misEs à pied, licenciéEs, rationaliséEs, fragiliséEs et sous-traitéEs, nous sommes en colère. Demain, en solidarité avec les participantEs à la journée nationale de perturbation des lieux de travail appelée par la CSN, nous voulons nous aussi faire entendre notre mécontentement face au Mais précarité rime avant tout avec insécurité et isolement. C'est ainsi qu'il y a maintenant de cinq à six suicides par semaine pour des motifs reliés au travail au Québec. Travailler plus, toujours plus vite, pour être payé moins, performer et s'adapter au rythme de la production qui doit rouler 24 heures/24, voilà notre lot quotidien. Et puisque maintenant le coût de la main d'oeuvre est le principal facteur de compétitivité entre entreprises, tout retour vers une période de «plein emploi» est impossible. Nous disons donc NON à l'avenir sans assurances, sans sécurité d'emploi, sans avantages sociaux et sans espoir que nous offre le gouvernement Charest. Ne se le cachons pas : avec tous les nouveaux projets de lois proposés (modification de l'articles 45, projet de loi 8, etc.) , c'est une main d'oeuvre bon marché, des entreprises déstructurées et des syndicats démantelés que tiennent à s'assurer l'État et le patronat. Juste pour dire, la dernière fois qu'un gouvernement québécois a désaccrédité des syndicats, c'était sous Duplessis avec la «loi du cadenas»! Ainsi pour nous travailleurs, cela signifie une pression à la baisse de nos conditions de travail. Dans une société où le travail demeure au centre de nos préoccupations parce que sans travail, il n'y a pas de possibilité de revenu décent, donc pas de vie décente, nous refusons cette «marche vers le progrès» qui instaure les licenciements, la précarisation, la flexibilité, la délocalisation et la misère dont nous sommes les grands perdants. Nous ne voulons plus écouter chanter les louanges de la nécessité de la croissance, du productivisme, de la prépondérance et de la domination de la gestion ou de l'administration des choses et des êtres. Nous avons bien l'intention de laisser savoir au gouvernement libéral que, dans une société de consommation où tout à un prix, nous ne sommes pas des marchandises à vendre! C'est un rendez-vous ce jeudi 11 décembre à 10h00, au carré Berri. Et comme le gouvernement Charest semble décidé à ne pas reculer, ceci n'est que le premier pas de notre détermination à refuser la destruction de nos acquis sociaux! ------------------------------ Charest et les libéraux coupent partout. Ils veulent casser les syndicats, --------------------------------- Un appel de la Fédération des Anarchistes-Communistes du Nord-Est (NEFAC)
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