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La révolte gronde: plus de 200 garderies en milieu familial de Montréal étaient fermées vendrediAnonyme, Viernes, Noviembre 28, 2003 - 22:39 (Reportage ind. / Ind. news report | Family | Femmes / Women / Mujeres | Resistance & Activism | Syndicats/Unions - Travail/Labor)
Adim
Environ 230 responsables de services de garde en milieu familial représentées par l’Alliance des intervenantes en milieu familial (ADIM-CSQ) de Montréal manifestaient, vendredi matin devant les bureaux du premier ministre Jean Charest, dans le cadre de la toute première journée d’étude de leur histoire. Ainsi, 230 services de garde en milieu familial affiliés à l’ADIM de Montréal étaient fermés vendredi, tandis que les intervenantes « rouges de colère » ont fait entendre leur opposition ferme au projet de loi no 8 qui est « anticonstitutionnel, injuste et discriminatoire », rappellent-elles. La colorée manifestation organisée par la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) et l’ADIM de Montréal voulait démontrer de manière originale et visuelle que ce projet de loi risque de mettre un cadenas sur les droits des responsables d’un service de garde, s’il est adopté. D’autres RSG (responsables de services de garde) des ADIM des régions de Québec, de l’Estrie, de la Montérégie ainsi que de Laval-Laurentides-Lanaudière manifestaient aussi avec leurs alliées de Montréal. Après le discours de la présidente de l’ADIM de Montréal, Linda Lafond, de la présidente de la Fédération des femmes du Québec, Michèle Asselin et de la 1re vice-présidente de la CSQ, Louise Chabot, sous les fenêtres des bureaux de M. Charest, les RSG ont descendu la rue Sainte-Catherine jusqu’au pavillon des Sciences de la gestion de l’UQAM. « Ce projet de loi no 8, comme bien d’autres, démontre à quel point ce gouvernement a peu de considération pour les femmes, les familles, pour les travailleuses et travailleurs, pour les droits sociaux, économiques et du travail. Il agit, envers et contre tous, contre les décisions des tribunaux, qui reconnaissent votre statut de salariée, et envers toutes les conventions internationales et chartes qui protègent ces droits, vos droits ! Nous ne laisserons pas les ministres Béchard et Théberge cadenasser votre avenir. La CSQ ne laissera pas ce gouvernement agir au détriment de tout ça », tonnait Louise Chabot devant la foule. Les 60 pancartes portant les noms d’autant de Centres de la petite enfance (CPE) pour lesquels les RSG ont demandé ou obtenu le droit de syndiquer, (trois accréditations syndicales accordées et 57 en attente), rappellaient aussi que ces femmes, dont les conditions de vie et de travail sont parmi les plus difficiles, ont une volonté ferme de se syndiquer pour améliorer leur sort, contrairement aux prétentions de la ministre déléguée à la Famille, Carole Théberge. Déjà trois accréditations dans des CPE ont été accordées par la Commission des relations du travail (CRT) à la CSQ. « Le message des tribunaux est clair quant au statut réel de ces travailleuses. Elles sont des salariées. Il n’y a que le gouvernement Charest pour faire la sourde oreille aux avis des experts en la matière. M. Béchard et Mme Théberge sont de bien mauvais exemples pour les jeunes enfants à qui l’on apprend à respecter les biens et les droits des autres », soutient la présidente de la FIPEQ, Sylvie Tonnelier. À la suite de la manifestation, les RSG regroupées au sein de l’ADIM de Montréal ont tenu un rassemblement ou des présentations et discussions en vue d’établir leur plan d’action contre l’adoption du projet de loi no 8 ont eu lie. Le président de la CSQ, Réjean Parent et Sylvie Tonnelier (FIPEQ-CSQ), ont clôturés cette journée en s’adressant aux RSG. « Comme vous en avez eu le témoignage unanime lors de notre dernier Conseil général, toute la Centrale, ses 170 000 membres sont avec vous et vous appuient. C’est une bataille que nous allons faire ensemble et jusqu’au bout », a affirmé M. Parent aux RSG. Rappelons que la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ) regroupe plus de 1000 intervenantes en milieu familial réparties dans 90 centres de la petite enfance (CPE) et près de 900 intervenantes œuvrant dans les installations de 40 CPE. D'après un texte du site de la CSQ.
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