|
Équité salariale: Nous attendons toujours!Nicolas, Viernes, Noviembre 28, 2003 - 09:21
CSQ
Montréal, le 21 novembre 2003 – Pour souligner le 6e anniversaire de l’entrée en vigueur de la Loi sur l’équité salariale, la 1re vice-présidente de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et responsable du dossier de l’équité salariale, Mme Louise Chabot, s’est rendue au bureau de la Commission de l’équité salariale à Montréal avec des intervenantes de services de garde pour rappeler à sa présidente que l’équité salariale n’est toujours pas réglée dans les CPE et qu’une réglementation sur le comparateur masculin doit être émise pour réaliser l’équité dans l’ensemble des CPE. L’équité dans les services de garde Dans plusieurs régions du Québec, les intervenantes en petite enfance, syndiquées à la CSQ ont profité de cette date anniversaire de l’entrée en vigueur de la Loi sur l’équité salariale, pour lancer l’Appel à l’équité et intensifier leur campagne en faveur de l’équité salariale dans tous les Centres de la petite enfance (CPE) du Québec. Cet appel réclame un règlement pour les CPE à la Commission de l’équité salariale et demande de retenir le 21 novembre 2001 comme seule date d’entrée en vigueur des correctifs dans tous les CPE. Rappelons que la Loi est entrée en vigueur en 1997 et que la Commission de l’équité salariale disposait de quatre ans pour émettre un règlement concernant les entreprises qui n’avaient pas de comparateurs masculins. L’objectif de la Loi sur l’équité salariale est de « corriger les écarts salariaux dus à la discrimination systémique fondée sur le sexe à l’égard des personnes qui occupent des emplois dans des catégories d’emplois à prédominance féminine ». Les correctifs salariaux s’appliquant aux emplois à prédominance féminine sont dus depuis le 21 novembre 2001 pour l’ensemble des travailleuses. Les intervenantes des CPE sont presque uniquement des femmes. Le Comité sectoriel d’équité salariale des CPE n’a été reconnu officiellement qu’en octobre 2002 . Les intervenantes des CPE sont en attente d’un règlement en équité, et ce, depuis l’entrée en vigueur de la Loi en 1997. À Lévis, une délégation d’intervenantes en petite enfance s’est présentée aujourd’hui au bureau de comté de la ministre déléguée à la Famille, Carole Théberge et lui ont rappelé les engagements pris en matière d’équité salariale. Selon une lettre d’intention signée au printemps dernier, les parties devaient, en effet, s’entendre sur une date d’application des ajustements salariaux. Le gouvernement n’ayant toujours pas donné suite à cet engagement, les intervenantes en petite enfance, syndiquées à la CSQ, demandent que la date d’application soit le 21 novembre 2001 dans tous les CPE afin de rendre la démarche véritablement équitable pour l’ensemble des travailleuses. Parmi les actions régionales menées par les syndiquées à la CSQ, mentionnons également que des intervenantes en petite enfance de l’Estrie et de l’Abitibi sont allées rencontrer leur député afin de le sensibiliser à la problématique de l’équité salariale dans les CPE. De plus, dans chaque CPE, le personnel syndiqué à la CSQ porte aujourd’hui un autocollant qui revendique le 21 novembre 2001 comme date d’application des ajustements salariaux. Il invite aussi les parents utilisateurs des services de garde à signer l’appel à l’équité pour toutes les intervenantes des CPE. Dans les écoles privées : toujours loin d’être réglé Plusieurs établissements ont terminé les travaux d’équité salariale et d’autres établissements sont en cours ou n’ont pas encore débuté. Il reste encore du travail à faire, mais déjà de nombreux enjeux apparaissent et concernent le maintien de l’équité salariale. « Nous devrons suivre de près l’évolution du travail afin de s’assurer qu’il n’y ait pas de nouveaux écarts salariaux », d’ajouter la vice-présidente de la CSQ. L’équité dans le secteur public Lors du dernier Conseil général des négociations (CGN), les membres de la Centrale ont réaffirmé leur désir de voir l’aboutissement de ce dossier vieux de 15 ans. Mme Chabot rappelle donc à la présidente du Conseil du Trésor, Mme Jérôme-Forget, que « nous attendons plus que jamais un règlement dans le dossier de l’équité salariale et que des délais supplémentaires ne sont pas acceptables. Si le gouvernement tente de mélanger les billes de la négociation salariale et de l’équité salariale, il fait fausse route», d’indiquer Mme Chabot. Profil de la CSQ La CSQ représente 168 000 membres, dont près de 1000 intervenantes en milieu familial réparties dans 90 CPE et près de 870 travailleuses (éducatrices, cuisinières, secrétaires-comptables) réparties dans 40 CPE. Celles-ci sont regroupées au sein de la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ). |
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Ceci est un média alternatif de publication ouverte. Le collectif CMAQ, qui gère la validation des contributions sur le Indymedia-Québec, n'endosse aucunement les propos et ne juge pas de la véracité des informations. Ce sont les commentaires des Internautes, comme vous, qui servent à évaluer la qualité de l'information. Nous avons néanmoins une
Politique éditoriale
, qui essentiellement demande que les contributions portent sur une question d'émancipation et ne proviennent pas de médias commerciaux.
|