Montréal, le mardi 25 novembre 2003 - La 1re vice-présidente de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), Mme Louise Chabot se réjouit de la décision du gouvernement de retirer les mesures de contrôle visant à comptabiliser la présence des enfants dans les services de garde. «Nous trouvions extrêmement malheureux cette approche policière que s’apprêtait à instaurer le gouvernement. En ce sens, nous applaudissons sa décision de faire marche arrière», d’indiquer Louise Chabot.

Pour la Centrale, cette ouverture de la part du gouvernement ne vient pas effacer ses récentes décisions en ce qui a trait au financement et au développement des places en garderies privées «Nous tenons à lui rappeler son discours de la dernière campagne électorale, alors qu’il faisait de la famille et de la conciliation travail-famille sa grande priorité. Si le gouvernement avait été plus à l’écoute, il n’aurait pas eu à revoir sa décision. Nous l’invitons donc à consulter et à écouter davantage les intervenantes et les intervenants des milieux concernés», d’indiquer la 1re vice-présidente.

Pour la CSQ, il est clair que les enfants seront les grands gagnants de cette décision. « Nous nous réjouissons également du fait qu’avec le retrait de cette mesure comptable, les travailleuses pourront concentrer leur énergie sur les programmes éducatifs plutôt que sur des mesures de contrôle», d’indiquer Mme Chabot.

Profil de la CSQ

LA CSQ représente 168 000 membres dont 1000 intervenantes en milieu familial réparties dans 90 Centres de la petite enfance (CPE) et près de 870 travailleuses (éducatrices, cuisinières, secrétaires-comptables) réparties dans 40 CPE. Celles-ci sont regroupées au sein de la Fédération des intervenantes en petite enfance du Québec (FIPEQ-CSQ). Pour sa part, la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ) représente près de 7200 éducatrices, éducateurs et responsables d’un service de garde en milieu scolaire.