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Lock-out au Mont-Ste-Anne - Au cœur du litige : le respect de la décision de la Commission de l’équité salariale!

Nicolas, Martes, Noviembre 25, 2003 - 10:10

SFPQ

(Québec, le 24 novembre 2003) – Les membres du personnel de la restauration du Mont-Sainte-Anne, sous la gouverne du sous-traitant Compass, subissent le même sort que leurs collègues de la station de ski, il y a à peine plus d’un an. En effet, le groupe Compass, évoquant l’impasse des négociations sur la question de l’équité salariale, a mis ses employés en lock-out, le jeudi 13 novembre dernier, rompant ainsi les négociations en cours pour la signature d’une première convention collective. À cette période de l’année, seulement une douzaine d’employés sont affectés par ce lock-out. Mais, au cours des prochaines semaines, plus d’une centaine de personnes seront privées de leur travail si l’employeur s’entête à recourir à des méthodes de négociation aussi draconiennes.

Dans cette affaire, un litige oppose le cessionnaire et l’acquéreur du service de restauration concernant le règlement des travaux de l’équité salariale. Selon l’avis de la vice-présidente du SFPQ et responsable politique du service de la négociation et des régimes de retraite, Mme Lucie Martineau, les employés sont pris en otage par deux entreprises unies par contrat mais qui refusent de reconnaître la validité des recommandations de la Commission de l’équité salariale. En effet, une enquête menée par la Commission de l’équité salariale, dont le rapport a été déposé le 17 juillet 2002, démontre clairement que la station de ski a fait preuve de mauvaise foi et de discrimination en contravention de l’article 15 de la Loi sur l’équité salariale.

Rappelons qu’en janvier 2002, une cinquantaine de personnes salariées du service de la restauration du Mont-Sainte-Anne ont déposé une plainte auprès de la Commission de l’équité salariale. Ces travailleuses et travailleurs jugeaient que leur employeur avait agi de mauvaise foi et de façon discriminatoire à leur endroit en cédant en sous-traitance les emplois de la restauration, dans le but avoué de ne pas leur verser les ajustements salariaux à être déterminés dans le cadre du programme d’équité salariale, et ce, quelques jours seulement avant l’échéance légale pour l’application de la loi sur l’équité salariale.

Pour Paul Vigneault, président régional du SFPQ (Québec – Chaudière-Appalaches), le règlement de ce conflit passe inévitablement par le règlement du dossier de l’équité salariale. À cet effet, les travailleurs et les travailleuses du service de la restauration du Mont-Ste-Anne se sont réunis lundi, le 17 novembre dernier et ont accepté, dans une proportion de 91 %, le recours à l’arbitrage pour obtenir un règlement de leur première convention collective.

www.sfpq.qc.ca


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