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Venezuela; la farce cachée du "Monde"

Anonyme, Miércoles, Noviembre 12, 2003 - 06:36

Collectif

Trois siècles et pas mal de poussière ont passé sur les opéras qui permettaient aux courtisans versaillais de fantasmer leurs « Indes galantes ». Mais combien de forêts faudra-t-il mettre en coupe avant que le Monde cesse de projeter sur l’Amérique Latine ?

On se souvient du cas extrême de Bertrand de la Grange, qui inventait des « charniers sandinistes » au fil de ses besoins idéologiques (1). A l’époque le processus sandiniste était présenté comme un « péril totalitaire ». Ronald Reagan avait fixé les termes de l’image de tout ce qui pouvait menacer la sécurité nationale des Etats-Unis.

« De vrais démocrates ! » soupira-t-on tout à coup lorsque les sandinistes, bons perdants d’élections libres par eux organisées, remirent enfin le pouvoir à l’opposition en 1990, permettant le retour de nombreux journalistes vers Paris ou New York.

Jeté aux oubliettes, le Nicaragua vit depuis lors la tragédie du néo-libéralisme, avec son cortège de chômeurs condamnés à émigrer, de paysans morts de faim, de prostitution massive.

Dix ans plus tard, le Monde remonte la même opération, avec les mêmes épithètes. Seule la cible a changé. Il s’agit cette fois du Venezuela, pour cause de révolution bolivarienne. A la Maison Blanche les ex-conseillers de Mr. Reagan pour l’Amérique Latine ont repris leur poste au sein de l’équipe Bush (2).

Neutraliser l’opinion en vue de l’éviction de Chávez, c’est d’abord fabriquer une image. Chávez le populiste, l’autoritaire, a tort de s’accrocher à son mandat. Même élu démocratiquement, il doit partir pour le bien de son peuple et de la démocratie.

Au Monde, c’est Mme Sylvie Kaufmann qui ressasse la vulgate sans qu’on sache trop pourquoi. Est-ce son stage dans une fondation nord-américaine et ses papiers sur le jogging des jeunes entrepreneurs de Washington qui l’ont consacrée à ce poste ? Le 11 septembre 2003, deux ans après nous avoir expliqué que « nous sommes tous Américains » le Monde publie sur la révolution bolivarienne un texte á méditer dans les écoles de journalisme. Il commence ainsi :

« Porteur d'un immense espoir lors de sa première élection en 1998, le président du Venezuela a finalement dilapidé son capital de confiance. Mais les grèves générales se succèdent sans parvenir à faire chuter celui qui parle beaucoup et agit peu. »

Comment expliquer qu’un président présenté comme impopulaire et que combattent tous les médias commerciaux, l’élite économique, le patronat et la Maison Blanche, se maintienne au pouvoir ? Malgré les lock-outs et les sabotages à la chilienne, que Mme Kaufmann transforme un peu vite en “grèves générales

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