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L'UFP préconise un front uni face aux politiques anti-sociales du gouvernement Charest et veut poursuivre le rassemblement des

Anonyme, Domingo, Noviembre 2, 2003 - 16:51

Pierre Dostie

Sherbrooke, le 1ier novembre 2003. Réunis à Sherbrooke cette fin de semaine, les 70 déléguéEs du Conseil de l'Union de l'UFP ont adopté un rapport politique et un plan d'action en réponse aux politiques anti-sociales du gouvernement Charest. Le parti encouragera et appuiera tous les efforts en menant à la coalition la plus large possible en réponse à cette opération de démantèlement de l'État. Dans cette démarche, et face à des initiatives comme celles du groupe D'abord solidaires de Mme Françoise David, l'UFP entend travailler à l'unité de la gauche de toutes les façons possibles.

Défusions municipales

Constatant que les enjeux fiscaux et linguistiques ont occulté les enjeux démocratiques et sociaux dans le débat sur les défusions municipales, l'UFP entend s'opposer aux défusions tout faisant la promotion de modalités de représentation municipales qui font place à l'animation et à la participation des citoyennes et des citoyens au processus décisionnel, notamment par des démarches de "budget de solidarité".

Conseil de la souveraineté

On se souviendra que l'UFP avait été exclue du Conseil de la souveraineté au printemps dernier. Suite à diverses pressions, l'organisme a accepté que le jeune parti souverainiste désigne un représentant. Le Conseil de l'Union a accepté de participer à cette instance où elle annonce qu'elle défendra le projet d'une Assemblée constituante tout en militant en faveur d'une plus grande démocratisation du Conseil.

D'abord solidaires

L'UFP étant elle-même issue d'un processus de rassemblement et d'unification de la gauche, elle respecte complètement la démarche du groupe D'abord solidaire qui prendra position à la fin du mois sur la question de l'action politique partisane. L'une des animatrices de ce mouvement, Mme Françoise David, a déjà annoncé ses préférences dans cette direction et exprimé son ouverture à des discussions avec l'UFP. Pour Pierre Dostie, porte-parole du parti, "le rassemblement des progressistes est un processus qui ne fait que commencer et auquel sont conviées toutes les composantes de la gauche québécoise",

Campagnes politiques

L'UFP relance son cheval de bataille sur la réforme du mode de scrutin. L'un des illustres fondateurs du parti, M. Paul Cliche, a lancé la campagne politique qui le mènera dans toutes les régions du Québec pour des séances d'information et d'animation sur le modèle de proportionnelle régionale privilégiée par le parti (tout comme les États généraux de février 2003) et pour faire circuler une pétition demandant au Ministre Dupuis de lancer les consultations publiques en vue de démarrer la réforme au plus tard au printemps prochain, conformément au promesses électorales du PLQ.

Parti québécois

L'assemblée n'a pas manqué une occasion de se démarquer du PQ dont certains voudraient lui donner une image plus progressiste depuis qu'il est dans l'opposition. Pour Pierre Dostie, "le PQ n'a pas seulement perdu le pouvoir le 14 avril dernier, il avait déjà perdu une grande part de sa crédibilité pour régler tant la question nationale que les problèmes sociaux du Québec".

Pierre Dostie, Vice-président porte-parole de l'UFP

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Site de l'Union des Forces Progressiste
www.ufp.qc.ca
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Asunto: 
Conseil de la souveraineté?
Autor: 
nestor
Fecha: 
Lun, 2003-11-03 16:07

Une question pour l'UFP: qu'avez-vous à gagner d'une participation au Conseil de la souveraineté? C'est une planque pour péquistes au chômage ou pire, une instance où la vraie définition du nationalisme, une idéologie bourgeoise inter-classiste, prend tout son sens.

Entre le journal Le Québecois (dont le rédacteur en chef est VP du MLNQ), l'Action Nationale (une revue paléolithique qui dans son dernier numéro nous propose un dossier sur Lionel Groulx, un réac en soutane bien de chez nous), le Rassemblement pour l'indépendance du Québec (qui nous propose de rester dans l'ALENA advenant le OUI au référendum), Génération Québec (regroupant 500 "jeunes professionnels" préoccupés par "l'iniquité intergénérationnelle") et le PQ et le Bloc, on se demande ce que va faire l'UFP au milieu de ce pseudo-conseil dont la devise pourrait être : "Ni de gauche, ni de droite: québécois!"

Nestor


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