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Les grévistes de Radio Nord en Abitibi-Témiscamingue ont pris d’assaut les studios de leur employeur en Outaouais

Dany, Viernes, Octubre 17, 2003 - 16:32

SECAT (FNC–CSN)

Les membres du Syndicat des employés en communications de l’Abitibi-Témiscamingue (SECAT, FNC–CSN) lancent un cri d’alarme après un an de grève générale illimitée.

Les grévistes de Radio Nord en Abitibi-Témiscamingue ont pris d’assaut les studios de leur employeur en Outaouais

Les membres du Syndicat des employés en communications de l’Abitibi-Témiscamingue (SECAT, FNC–CSN) lancent un cri d’alarme après un an de grève générale illimitée.

Une vingtaine de grévistes ont pris d’assaut les locaux de la télévision CHOT exploitée par Radio Nord Communications (RNC), à Gatineau. Ils sont venus dire qu’ils en ont assez du conflit qui s’éternise inutilement et que leur employeur doit faire preuve de bonne foi en négociant sérieusement un nouveau contrat de travail.

Les plus récents pourparlers, qui se sont déroulés à Montréal les 6 et 7 octobre derniers, se sont soldés par un échec. Le médiateur Jacques Lessard s’est vu contraint d’ajourner la rencontre et de reporter les discussions à une date ultérieure indéterminée. Cette rupture des négociations laisse présager que le conflit de travail risque de se poursuivre encore longtemps. Les travailleuses et les travailleurs syndiqués estiment que la farce a assez duré et que la direction de Radio Nord Communications doit se montrer raisonnable en revenant à la table et en présentant des offres qui respectent les artisans et la population de l’Abitibi-Témiscamingue.

Les membres du SECAT maintiennent qu’une entreprise qui opère et qui grandit avec un syndicat en place depuis plus de 30 ans se doit de respecter ce dernier. Elle ne peut se permettre de sabrer dans des clauses de convention collective déjà paraphées depuis une période aussi longue.

Briseurs de grève

Depuis le débrayage survenu à Radio Nord Communications le 25 octobre 2002, les opérations de l’entreprise sont assurées par des briseurs de grève et par des sous-traitants. Le Syndicat des employés en communications de l’Abitibi-Témiscamingue soutient que Radio Nord profite de l’absence d’une loi fédérale claire et précise interdisant l’utilisation de briseurs de grève pour faire perdurer le conflit de travail. La vingtaine de grévistes, qui a pris d’assaut les locaux de RNC en Outaouais, tenait à dire que personne, dans le domaine des communications ou de tout autre domaine sous juridiction fédérale, n'est à l’abri d’une telle situation d’abus de la part d’un employeur sans scrupule. Les membres du SECAT avisent leur employeur, par le geste qu’ils viennent de poser, qu’ils demeurent déterminés à se battre jusqu’au bout. Ces mêmes grévistes ont également envahi, mercredi, les locaux de la station de radio, Radio Fusion, exploitée par RNC à Lachute, dans les Laurentides. Le SECAT accuse les employés de Radio Fusion d’effectuer du travail en tant que briseurs de grève pour le compte de Radio Nord.

La Sûreté municipale de Gatineau a été dépêchée sur place pour demander aux grévistes de quitter les studios de Radio Nord, ce qu’ils ont fait en ne manifestant aucune résistance.

Appui inconditionnel

Le conseil central de la CSN en Outaouais, tout comme celui de l’Abitibi-Témiscamingue, appui de façon inconditionnelle la lutte que mènent les employés en grève de Radio Nord Communications en Abitibi-Témiscamingue.

site du syndicat en conflit le Syndicat des employés en communications de l’Abitibi-Témiscamingue SECAT (FNC–CSN)
secat.levillage.org


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