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Les usagers, les citoyens et les intervenants en santé lancent un appel aux trois paliers de gouvernement : "Laissez-nous respiNicolas, Viernes, Octubre 10, 2003 - 08:02
Coalition...
MONTREAL, le 9 oct. - "Laissez-nous respirer !" C'est par ce cri de ralliement que les représentants des usagers, des citoyens et des personnes atteintes de maladies respiratoires ont lancé aujourd'hui une vaste campagne de mobilisation en faveur d'un réinvestissement massif en transport en commun dans les grandes villes du Québec. "Le transport en commun est en crise. Nous ne pouvons laisser les autorités augmenter les tarifs pour une troisième fois en 13 mois et continuer de réduire les services de transport en commun qui sont essentiels à plus 33 % des ménages montréalais qui n'ont pas de voiture. Il est temps de rétablir nos priorités", a déclaré Michel Labrecque président du conseil d'administration du Conseil régional de l'environnement de Montréal et représentant de Vélo-Québec. "La survie du transport en commun ne doit pas reposer sur les usagers. Ceux-ci ont suffisamment fait leur part au cours des dernières années, particulièrement à Montréal. Le gouvernement doit prendre ses responsabilités et appuyer le développement des services et des infrastructures de transport en commun" affirme Normand Parisien, de Transport 2000. "La surutilisation de la voiture empoisonne l'air que nous respirons. Au Québec seulement, 1,4 million de personnes sont atteintes de maladies respiratoires : emphysème, bronchite chronique, asthme, etc. Il est temps de laisser les Québécois respirer", a enchaîné Louis Brisson, directeur général de l'Association pulmonaire du Québec. "Il est temps aussi que nous nous préoccupions de la qualité de vie en ville", a renchéri Sidney Ribaux, coordonnateur général d'Equiterre. "La voiture ne doit plus régner en reine dans nos quartiers. D'ailleurs, deux individus sur trois à Montréal ne possèdent pas de voiture et se transportent autrement. Il est plus que temps d'encourager les utilisateurs de modes de transport moins nocifs pour notre qualité de vie et pour l'environnement." En conférence de presse, les représentants des organismes ont dévoilé le texte d'une pétition demandant aux trois paliers de gouvernement de s'engager à réinvestir massivement dans le transport en commun. Cette pétition fait partie des différentes actions qui sont prévues au cours de l'automne (journée d'étude sur le financement du transport en commun, articles, études...) pour interpeller les élus municipaux, provinciaux et fédéraux pour sauver les transports en commun. De même, toute la population est invitée à se joindre au mouvement et à exiger de leurs élus un réinvestissement massif dans l'amélioration des services et des infrastructures de transport en commun. "Au nom de la santé, du développement durable et de l'équité, nous demandons au gouvernement du Québec de déposer, d'ici janvier 2004, un nouveau cadre financier permettant un véritable développement du transport en commun. Les Québécois veulent de meilleurs services et de meilleures infrastructures. D'ici là, il ne serait être question de quelque hausse de la contribution des usagers que ce soit. Le gouvernement doit faire preuve de courage et démontrer où sont ses priorités", ont conclu les porte-parole de la campagne. |
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