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Greenpeace persiste et signe : Le Québec coupe à blanc sa forêt boréale!Nicolas, Jueves, Septiembre 25, 2003 - 16:07 (Communiqués | Ecologie)
Greenpeace
QUEBEC, le 25 sept. /CNW/ - Greenpeace persiste et signe : 90 % de la coupe forestière au Québec est de la coupe à blanc. Sur quelque 300 000 hectares de forêt coupés annuellement au Québec, plus de 260 000 sont coupés à blanc. Ces chiffres proviennent du Programme de données sur les forêts (PNDF) chapeauté par le Conseil canadien des ministres des forêts et maintenu par Ressources naturelles du Canada. Le ministre délégué aux forêts du Québec, Pierre Corbeil, siège sur ce conseil. "Les chiffres avancés par Greenpeace sont de source gouvernementale. Le gouvernement québécois joue sur les mots son programme de coupes avec protection et régénération des sols (CPRS) qui sont des coupes à blanc déguisées pour camoufler la vérité et leurrer les citoyens Québécois et du monde entier", explique Richard Brooks, responsable de la campagne Boréale pour Greenpeace Canada. "Seulement 0,07 % des coupes forestières se font selon les normes écologiques du Forest Stewardship Council (FSC). Le seul organisme de certification international, reconnu par les groupes environnementaux." Au Congrès forestier mondial, parrainé par les Nations Unies, le ministre Corbeil, appuyé par des membres de la direction de la recherche forestière, a déclaré publiquement qu'il ne se faisait plus de coupes à blanc dans la forêt québécoise, depuis au moins trois ans. La vérificatrice générale du Québec, dans son rapport déposé en décembre 2002, dénonçait de nombreuses lacunes dans la gestion forestière au Québec : retard pour planifier des traitements sylvicoles correctifs (...) dégradation des sols, de l'eau et de la régénération de la matière ligneuse, et, enfin non-maintien de la biodiversité. Elle observe que le ministère des Ressources naturelles ne s'est pas doté d'une approche systématique de gestion forestière. Bref, le ministère ne contrôle pas la ressource qui est laissée aux mains de l'industrie. Greenpeace se rallie à Richard Desjardins qui affirmait hier à l'émission Le Point, diffusé sur les ondes de Radio-Canada que depuis la sortie de son film, L'Erreur boréale, en 1999, rien n'a changé dans l'exploitation forestière. De plus, on continue à prélever trop d'arbres et à ce rythme les forêts naturelles sont menacées de disparition dans un avenir rapproché. Greenpeace réclame que le gouvernement du Québec et l'industrie forestière mettent fin aux pratiques destructrices, comme les coupes à blanc, et demande un moratoire immédiat sur la coupe dans les secteurs les plus vulnérables de la boréale jusqu'à la mise en place d'une gestion forestière écologique et planifiée pour l'ensemble de nos forêts. |
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