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OMC : UNE CHANCE RATÉE POUR LES DROITS HUMAINSsonia, Jueves, Septiembre 18, 2003 - 09:52 (Communiqués | Actions 'contre-sommet' | Droits / Rights / Derecho | Globalisation | Resistance & Activism)
Lucie Léveillé
Cancun, le 14 septembre 2003 - L'échec de l'Agenda du développement de Doha à la 5e Rencontre ministérielle de l'Organisation mondiale du commerce signifie que les gouvernements, notamment ceux des pays développés, doivent sérieusement repenser et réorienter leurs politiques commerciales. La tentative de 11e heure de placer les questions de Singapour avant l'agriculture fut la dernière goutte pour les pays en développement. « Je soutiens les pays qui ont quitté la rencontre », déclare Jean-Louis Roy, le président de Droits et Démocratie, qui a suivi les négociations toute la semaine à titre d'observateur. « Nous savons depuis des années combien importante est la réforme sérieuse du commerce agricole. Cela concerne les êtres humains. Sans un changement fondamental, nous pouvons prévoir la mort de 300 millions de gens au cours des dix prochaines années comme conséquence de la faim et de maladies liées à la faim. Nous savons ce qu'il fallait faire : mettre fin au dumping qui détruit les chances de survie de petits agriculteurs dans les pays en développement, accorder à ces pays l'accès équitable aux marchés, et placer le droit à l'alimentation au cœur de l'agenda. Cette rencontre a échoué sur tous les fronts. » Le projet de texte rendu public samedi offrait si peu aux pays en développement que c'en était une farce et les pays en développement ont répondu de manière appropriée. La proposition de porter trois des quatre questions de Singapour à la phase de négociation, l'absence de tout progrès sur les subventions à l'agriculture, le soutien du bout des lèvres seulement offert aux besoins de petites économies et aux pays les moins avancés, la gifle administrée à ceux qui recherchent la réforme dans le domaine du coton, et surtout l'échec de toute tentative de placer les négociations commerciales dans un cadre d'éthique acceptable, ont mené à la faillite des pourparlers. Ce n'est pas une simple affaire d'économie; c'est aussi relié aux besoins sociaux et au développement. « La libéralisation du commerce n'est pas une fin en soi », dit M. Roy. « Au mieux, c'est un moyen pour atteindre un autre objectif, celui de la réalisation de tous les droits humains pour tous les êtres humains. Nous ne pouvons pas traiter l'alimentation et la santé comme s'il s'agissait de trucs banals et sans importance. Elles sont trop Pour information, veuillez contacter Steve Smith au 011 52 998 107 8316 Pour plus de renseignements sur ces activités, veuillez visiter notre site Internet www.ichrdd.ca Droits et Démocratie (Centre international des droits de la personne et du développement démocratique) est une organisation indépendante canadienne investie d'un mandat international. Elle fait la promotion et la défense des droits de la personne et du développement démocratique tels que définis dans la Charte internationale des droits de l'homme. En coopération avec la société civile et des gouvernements, au Canada et à l'étranger, Droits et Démocratie amorce et soutient des programmes qui visent à consolider les lois et les institutions démocratiques, principalement dans les pays en voie de développement. Lucie Léveillé
Droits et Démocratie / Rights & Democracy
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