Montréal, le 13 septembre 2003 – Plus de 250 personnes ont participé, tôt samedi matin, à une manifestation devant le Sheraton Laval où étaient réunis les délégués du Conseil général du Parti libéral du Québec. Réjean Parent, Louise Chabot, Jacinthe Côté du Conseil exécutif et Sylvie Tonnelier de la FIPEQ représentaient la Centrale au cours de cet événement. Cette manifestation était organisée par la Coalition pour le maintien de l’universalité des places à 5 $ et pour le développement des places en CPE et en milieu scolaire.

Montréal, le 13 septembre 2003 – Plus de 250 personnes ont participé, tôt samedi matin, à une manifestation devant le Sheraton Laval où étaient réunis les délégués du Conseil général du Parti libéral du Québec. Réjean Parent, Louise Chabot, Jacinthe Côté du Conseil exécutif et Sylvie Tonnelier de la FIPEQ représentaient la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) au cours de cet événement. Cette manifestation était organisée par la Coalition pour le maintien de l’universalité des places à 5 $ et pour le développement des places en CPE et en milieu scolaire.

Les manifestantes et les manifestants ont réclamé du gouvernement le maintien de l’accessibilité aux services de garde et le développement de places de qualité dans les Centres de la petite enfance. La Coalition a aussi réclamé que ce développement se poursuive dans les CPE et non pas dans le secteur des garderies privées afin d’offrir plus de places de qualité. Soulignons que la plupart des études présentement disponibles confirment la supériorité des services publics de garderie.

Une délégation de la Coalition, à laquelle participait le président de la Centrale, a demandé une rencontre avec le premier ministre. Du personnel du cabinet de la ministre déléguée à la Famille a pris note de la demande sans toutefois donner d’assurance quant à la tenue de cette rencontre.

Plusieurs représentantes des Alliances des intervenantes en milieu familial (CSQ) ont aussi participé à cette manifestation. Rappelons que le gouvernement a récemment déposé le projet de loi 8 qui aurait pour effet, s’il était adopté, d’interdire la syndicalisation en décrétant que les travailleuses en milieu familial sont des travailleuses autonomes et non des salariées et ce, à l’encontre de tous les jugements rendus par les tribunaux spécialisés en relations du travail. Non seulement ces travailleuses ne pourraient-elles pas se syndiquer, mais elles seront exclues de tous les régimes de protection sociale liés au statut de salarié. La CSQ est d’ailleurs intervenue plus tôt cette semaine en Commission parlementaire pour réclamer le retrait de ce projet de loi injuste et discriminatoire.